C’est parti pour cette nouvelle saison.
Bivouac école à Bréhat 8-9 septembre 2012
Après quelques jurons bien sentis parce que Patrick avait pris le K2 que je convoitais (il s’est avéré plus tard qu’il n’avait pas reçu le mail où je tentais une tractation, ni lu le tableau), le chargement de la remorque se fit sans encombres et 5 Teviens + une alliée (Martine) prirent la route de Loguivy. Embarquement sur une petite plage de galets proche de l’école de voile et chargement laborieux du K2. J’avais pourtant fait light mais la tente ne rentrait pas et il fallut l’arrimer sur le pont. Route pêche vers le phare du Paon pour un salut à Isabelle. Il fait grand beau et le petit courant de la descendante ne nous gêne guère. Arrivée sur Morbic, vide, et montage du camp. Il fait presque trop chaud dans le creux du bivouac et nous cherchons la fraicheur sur la plage de galets. Nous avions vus pas mal de kayaks et une escouade était passée au large de Morbic sans s’arrêter quand, horreur, la flotille de 8 kayakistes revint droit sur nous avec la visible intention de nous rejoindre. Palabres avec le sympathique cadre, déplacement aimable de la tente de Claude pour leur faire de la place puis après réflexion les zozos décident que çà ne va pas le faire et que vu qu’ils ont 2 litres de Whisky dans leurs cales ils risquent de nous emmerder. Nous bénissons le ciel car effectivement, bien que stationnés plus loin sur Morbic leurs braillements d’ivrognes nous accompagneront une partie de la nuit en sus des flonflons, musique des sixties, que le baluche de Bréhat nous inflige. De plus le grillage des saucisses fut laborieux faute d’une grille ad hoc.
Réveil tranquille et démontage sous un ciel capricieux mais moins gris que ce que nous craignions.
Déambulation nautique dans la Chambre et arrêt à Port Clos pour visiter le bourg. Casse croûte devant la cale où les vedettes déversent leurs flots de touristes. Capelage des anoraks pour affronter un petit vent de SE qui se calmera rapidement et retour sans histoire vers Loguivy. Didier est un peu frustré de la relative faiblesse du kilométrage, notre vaillant facteur avait encore de l’énergie à revendre! Mais Martine en très petite forme n’aurait pas pu en faire plus. Arrivée 17h30 au club, décrassage des montures et retour dans nos pénates.
Transport 20€
participants: Martine, Maryse, Bénédicte, Claude, Didier, François R1
un mystère non résolu: que porte Maryse dans son duvet? Chanel N°5 ou pyjama en pilou?
Photos prises par Maryse
François
CR sortie Aurigny 8 et 9 septembre 2012
5 participants : Patrick Chauvel( TEV R1) , Frédéric Lautram (TEV), Bertrand Cudennec (TEV), Olivier Faguet (Plancoët), Philippe Landrein (Kayakdemer.eu)
Les conditions sont idéales : coeff 40, 2bft, bonne visi. On attendait ça depuis 2 ans.
1er coup de pagaie14h30, regroupement aux Greniquets (rebaptisés gros Mickeys) avant d’attaquer à 14h45 la traversée au 270. Le courant comme prévu nous pousse vers le N, la traversée est tranquille, accompagnés par les fous de Bassan d’Aurigny. Il fait même un peu chaud.
La dernière heure Frécho mollit, du coup nous sommes pris par le courant de montante qui nous rabat vers le Sud et il faut le remorquer pour passer la pointe Est.
Nous longeons la côte jusqu’à la plage de Saye, déposons le barda au camping de l’autre côté de la dune. Il est trop tard pour faire le tour de l’île mais nous décidons d’aller voir un peu la côte N. 17 km en 2h40
Un cafouillage, nous ne retrouvons pas Philippe, parti en éclaireur. Pour finir, nous rentrons au camping, nous faire beaux pour aller au pub.
Repas au « Rea’s bar and bistro » Hamburger au porc d’Aurigny et chili con carne arrosés d’une John Smith’s. Tout est excellent.
Nous poursuivons la soirée au « Diver’s ». D’abord vide, il se remplit de la clientèle
locale, entre autres, Alan, pêcheur et peintre (ça se voit à son T shirt) et Nancy, accueillante et fraternelle que Philippe quitte sur un retentissant « We’ll never forget you ! ». On était à deux doigts de l’embuscade mais il faut être sérieux quand on veut faire du bô kayak.
Retour pédestre (4 km) la tête dans les étoiles pour une nuit calme au camping.
Le R1 se lève à 6 h pour faire le café aux petits camarades et demander le bulletin météo au Sémaphore de la Hague :3/4 bft de secteur sud le matin et 4/5 l’AM : faut pas traîner.
Lever général à 6h45, petit déjeuner, pliage du camp, chargement, 1er coup de pagaie 8h22.
Nous traînassons jusqu’à la pointe Est, story board du vidéaste oblige.
Nous attaquons la traversée à 8h40 au 90. Le soleil nous éblouit et le courant assez marmitard nous fait dériver comme prévu vers le Sud. Nous descendons ainsi jusqu’au hauteur du nez de Jobourg puis le courant se calme, nous continuons au 90, bien dans la route prévue (vivent les cartes de courant et le GPS). Nous sommes accompagnés par des escouades de puffins qui nous frolent. Nous sommes en avance sur l’horaire donc sur le flot alors nous changeons de cap au 45 pour remonter vers le N. Nous sommes alors rattrapés par la crasse et le vent forcit un peu. Avant les gros mickeys le courant forcit et nous faisons un peu d’eau vive pour rentrer dans l’anse de Goury. 19,5 km en 4h
Déchargement, rechargement, pique nique à Port Racine où nous buvons le champagne pour fêter l’évènement.
La route du retour est galère : course cycliste, enduro du Cotentin, foirail de Valognes, tout se mêle pour nous ralentir jusqu’au GPS qui nous envoie dans les bouchons de Granville au lieu de Villedieu…………
C’est vers 20h que nous arrivons fourbus et heureux de notre virée.
460 km, 62 € , 32 de transport, 7,5 de camping et 25 de pub
Voici le lien vers la vidéo de Philippe
Bien entendu Frécho manquait à l’appel du large… 3 Teviens au départ. Embarquement à la plage du Pisso (Ort.?) prés du barrage coté Dinard. Route tranquille avec la descendante (coef 106) par Harbour, jusqu’à la pointe du Décollé. Pic nic dans les rochers . Route pêche jusqu’à la pointe de la Garde Guérin et retour à l’étale de basse mer en contournant le banc des Pourceaux dans 5 cm d’eau. Jamais nous n’avions vu la baie aussi basse. Contournement d’un HLP flottant: le Seven Seas Voyageur (Habitation à Loyer Prohibitif). Chariotage tranquille et retour au club pour 17h 45. temps couvert, pétole.
10€, participants, Claude, Didier, François
François
Une bonne dizaine decourageux teviens pour débrancher le Chevré le samedi 22. Si vous vous êtes perdu en chemin, ou si vous avez préféré rester au lit, rassurez-vous il reste des branches à couper!
Petite sortie tranquille au Boël en open canoe pour Yves et François. Nous avons joué à cache-cache avec les averses et Yves commence à maîtriser le redressement à la place arrière.
A+ sur l’eau
Coût du transport: 1 bière
Sortie Golfe (et du Golfe) des 29 et 30 09 2012
2 participants …
Départ club samedi 14h30, premier coup de pagaie dans le port de Port Navalo à 16h45.
Nous nous laissons glisser vers la chaussée de Berder qui est opérationnelle. Une dizaine de kayakistes en Kmer et play boat s’y démènent au grand dam du passeur qui s’énerve à manœuvrer entre les kayaks dont certains sont un peu malmenés par le courant.
Après bacs et surfs nous remontons la veine pour faire le tour de Berder. Nous trouvons une belle veine d’eau avec un spot à surf en pleine action à la pointe Sud.
Nous nous y attardons un quart d’heure avant de tenter le bac de la Jument (2ème courant côtier de France s’il vous plaît). Faut bien montrer à Alan que le Kmer ça décoiffe ! Nous nous arrêtons dans le stop de la Jument avant de retraverser vers la pointe Est où se trouve le club de voile.
Là Alan aide gentiment un propriétaire de canote à moteur dont l’ancre est embistrouillée dans les algues et les cailloux.
Nous continuons notre tour tranquillement, retrouvons la veine d’eau de la chaussée de Berder. Rebacs, resurfs avec un autre groupes de kmeristes , des Lochristiens cette fois.
Nous remontons une nouvelle fois la veine en direction du port. Comme nous n’avons pas encore notre dose, nous longeons la côte jusqu’à l’entrée de l’anse de Locmiquel avant de rattraper le courant qui nous dépose au port comme il y a beaucoup de bateaux nous filons jusqu’à la cale de Berder où nous débarquons : à peine + de marche à pieds pour récupérer le camion.
Nous décidons d’aller manger et dormir à Conleau. Garés sur la parking de la guinguette, nous marchons jusqu’à la pointe. Nous nous laissons tenter par la carte du « café de Conleau ». Un moment tentés par la sole meunière, nous optons au final pour la choucroute de la mer arrosée d’un Cherverny. Excellent choix : gavage et tout est bon. Nous nous passerons même de dessert.
Nuit tranquille sur le parking de la guinguette. Petit déjeuner avec un magnifique lever de soleil.
Nous nous arrachons à sa contemplation pour nous préparer et donner le premier coup de pagaie vers 9h30.
Un gentil courant nous pousse vers le SO, le fond du golfe est toujours aussi calme et reposant.
Puis nous voyons l’île d’Arz, parcourons la plaine d’Arradon, hésitons un peu avant Port Blanc, faudrait pas se planter de route. Mais le courant nous guide et nous faisons la course avec des voiliers. La navigation s’anime à hauteur de Port Blanc avant de se recalmer dans la plaine de Baden. Un peu avant Berder nous rejoignons un groupe de kayakistes un peu hétéroclite dont certain(e)s nous semblent peu amariné(e)s. Nous craignons un moment qu’ils ne s’engagent dans la jument mais leur cadre veille au grain et ils font demi tour à temps. Alan ayant envie de se frotter aux terribles marmites de Gavrinis nous serrons à droite mais les marmites sont repues et ne nous font même pas peur.
A hauteur du mouton ça bouge un peu surtout que nous croisons une vedette du Golfe qui nous envoie une belle houle. La suite se fait bon train sans anicroche. Nous nous arrêtons sur une plage un peu avant Kerpenhir, 15km en 1h40 sans se fatiguer. Un groupe de kayakistes de Larmor Baden y relâche. Ils nous offrent gentiment gâteaux et cookies qui sont bienvenus. Comme nous sommes en avance sur notre horaire (la nav avait été faite pour un groupe de 10) nous décidons d’aller pousser jusqu’à Méaban, les locaux nous disant qu’il est possible de casser la croûte sur la plage Sud hors période de nidification. Pour ceux qui ont des insommies, je vous conseille le résumé de la règlementation.
Le courant de vidange du Golfe nous pousse gentiment alors que la mer remonte à Port Navalo : les bizarreries du Golfe. Il est midi quand nous débarquons à Méaban après en avoir fait le tour. Je ramasse un peu d’huîtres. Quand je m’installe pour manger, Alan a déjà fini. Il se justifie d’un : « plus longue sera la sieste ! » totalement imparable.
La sieste fut effectivement longue puisque nous attendons le flot jusqu’à 14h. Nous prendrons néanmoins le temps de détailler toutes les terres et îles qui nous entourent avant de reprendre la mer à l’heure dite.
Le retour se fera sans anicroche poussés par un petit vent de SO 2bft et un gentil courant. Nous prenons le temps d’un arrêt à Er Lanic pour jouer sous Gavrinis.
Les 18 km Méaban Conleau sont expédiés en 2h sans se forcer.
Nous débarquons sur une cale dans le port de Conleau côté golfe. La boisson diététique* de l’effort laissée au frais dans le camion nous réjouit tout autant qu’elle nous réhydrate.
*NDLR : une Pils bien fraiche !)
Une excellente sortie, pleine d’enseignements :
Le tempo PM + 4 pour la sortie PM – 4 pour la rentrée est excellent puisqu’il nous a permis, par coeff 90 aidés par la pétole du matin et le petit 2bft de l’AM d’avaler sans forcer 37 km dans la journée.
La cale de Bararach est plus tranquille d’accès et de stationnement. Conleau ne présente d’intérêt que si on veut aller au restau qui vaut vraiment le coup.
Voici le lien vers la règlementation sus-mentionnée et voici des infos pour une future sortie.
Patrick
Compte rendu week-end Brain-La Roche Bernard
Départ 9h10 du club pour 6 teviens (Luc, Jean, Yves, Thierry, Béné et moi), direction Langon où nous retrouvons ma fille Elodie qui nous fera la navette jusqu’à Redon.
Embarquement à 11h30 à Brain sur Vilaine, le ciel est bien chargé et il ne va pas tardé à pleuvoir. Vers 14h nous trouvons, un abri avec des bancs pour l’arrêt « déjeuner », c’est super. Le réembarquement du ponton est difficile pour Thierry qui commence par remplir son kayak. Nous croisons une dizaine de péniches de plaisance qui remontent jusqu’à Beslé, quelques cyclistes et joggeurs sur le halage et des cygnes plus ou moins sauvages sur l’eau ou en vol. A Redon, les filles débarquent pour navetter le camion jusqu’à Rieux. Didier est là, son kayak aussi (toujours sur la remorque) mais la pluie le décourage. Trois petits tours dans les rues étroites de Redon avec le camion et la remorque pour trouver une issue aux routes barrées à cause d’une course pédestre ; un GPS qui veut absolument que l’on traverse la course et nous voilà rendu sur la route vers Rieux. Au pont de Cran (pont tournant inauguré en 1966 pour la navigation à voile) nous retouvons les 4 courageux qui ont pagayés pratiquement 28kms sous la pluie. Le gite est tout proche et les affaires de kayak dégoulinantes vont bientôt s’étaler devant un bon feu de cheminée préparé par notre hôtesse.
Jean, nouveau grand père débouche les premières bouteilles. Certain ont compris que l’on serait 12, donc du rab pour tout le monde et du vin qui coule à flot. La soirée est bien animée.
Dimanche matin, le ciel est dégagé et la journée s’annonce belle. Nous réembarquons vers 11h30. Le paysage change : la vilaine s’est élargie et la partie boisée de Folleux à la Roche Bernard est très agréable. La descente d’une vingtaine de kms s’achève à la Roche Bernard, il est 17h, ce qui nous permet de ne pas rentrer trop tard au club.
Week end pluvieux mais sympa. Coût : gite :11,30€ ; transport :15€ ; repas :20€
Thierry merci pour les photos !
Cristelle
Une Haute Vilaine de folie
1 femme, 2hommes, 2 canoës: 6 possibilités (Sam?)
Claude et Maryse se logent dans le Old Town et votre serviteur se glisse dans son Pocket Canyon. Embarquement aux lacs, petits bacs dans la veine puissante du moulin puis séance quasi amazonienne dans les feuillages sur les premiers 500m. L’équipage du Old Town cherche un peu ses marques et récolte une moisson de feuilles et de branchages avant de parvenir à négocier dignement les chicanes du reste du parcours. Séquence frisson dans le “canyon” avec marche arrière imprévue pour le old Town mais point de bain. Cette portion de la Vilaine, même avec de l’eau, est un peu monotone en kayak mais prend tout son sel en Open Canoë. Nous musardons ensuite jusqu’à Chateaubourg, prenons une petite averse sur le coin du nez et laissons Maryse surveiller les bateaux pendant la navette. Retour vers 17h au club pour attendre la réunion du CD.
François
Petit Couesnon solitaire
Petite déception arrivé à Mézières, le Couesnon est bien moins rempli que les pluies récentes ne le laissait supposer mais il était navigable. Je sortis donc mon microbat kevlar poussièreux du coffre et ce fut parti pour un training vigoureux pendant deux heures. Mise à l’eau et stationnement au pont, remontée jusqu’au moulin, jeux entre les pierres, descente jusqu’à la glissière, passage de la glissière puis slalom au niveau du moulin ruiné. portage rapide et remontée jusqu’à la glissière. Reportage, remise à l’eau, remontée jusqu’au site d’escalade, papotage avec un mono d’escalade de la base de Mézière ( il aimerait bien venir voir ce qu’on fait à TEV). Sortie au niveau du petit parking (amputé par une barrière). Portage jusqu’à la route et traversée du pont jusqu’à la voiture. change rapide et retour au bercail. Zut demain je bosse!
A mon avis le Couesnon sera encore navigable samedi et sera parfait pour les débutants.
Bien à vous
François
Après avoir attendu un temps certain une incertaine kayakiste engloutie dans une faille spatio-temporelle entre Bourg l’évèque et République nous nous lançons à 4 à l’assaut du Haut Chevré entre le Drugeon et le pont sur la route Liffré Acigné.
Le niveau est limite bas (40 vigicrue) vérifiés sur place car le relevé se fait sous le pont du Drugeon. Didier a expérimenté la passe de gauche vers la Bonnaudière. Il est vite découragé par les obstacles et reprend le lit principal à droite.
Le travail de déboisage fait le 21/9 est remarquable. Il reste juste un saule qui peut être fatal à des pagayeurs peu expérimentés ou par belles eaux aux deux tiers du parcours. Nous nous sommes rappelés un peu tard que nous avions une scie et avons coupé quelques branches sur le dernier quart du parcours.
Le débarquement après le pont route est facile. J’attaque la navette à vélo et arrive 15mn après au départ. Là ! Horreur je constate que la remorque a disparu de l’arrière de notre camion (Bébert pour les intimes). Je lève la tête: elle est dans le fossé 3m en contrebas. Tentative de vol qui a mal tourné ou simple malfaisance d’un nuisible ??? Pas question de la sortir tout seul. Je retourne donc chercher du renfort et les collègues sont surpris de me voir arriver haut le pied*. Nous retournons en force et avec une corde de sécu nous finissons par tirer notre remorque de ce mauvais pas en rusant avec la pente.
Nous finissons l’après midi en allant boire un chocolat chez les Duc pour nous remettre de nos émotions. La prochaine fois nous ferons la navette avant et nous allons nous équiper d’un dispositif antivol pour nos remorques.
Patrick Chauvel TEV
- se dit d’une locomotive circulant sans wagons.
Patrick
Ce mercredi matin, Vigicrue annonçant une phase ascendante du Yoyo aquatique auquel Les rivières du centre Bretagne s’amusent depuis quelques jours, mon marché fait au pas de charge, je pris la route du Scorff. Arrivée sur le coup de 11h 45 après une déviation par Rohan qui me rajouta une dizaine de km. J’entamais ma première manip à vélo avant une descente parfaite : un temps doux, un peu de soleil et un niveau idéal (la grosse pierre de la carrière était recouverte par un bon bourrelet d’eau).
Longue descente slalomée, portage obligatoire du fait d’un énorme arbre tombé juste avant le gros rocher qui marque l’entrée du rapide de la carrière (stop à sécuriser impérativement pour les moins experts, l’arbre est un piège très dangereux) remontée de la carrière bateau sur le dos pour profiter du rapide. 1h30 de nav au total.
Rapide sandwich puis rebelote pour une deuxième longue descente. Rencontre avec des gars de Quimperlé qui campaient près de nous à l’Open canoe festival et retour sous la pluie vers Rennes. Une belle journée de bateau que j’aurais aimé partager avec de bons potes…
François
Vigicrue annonçait des hauteurs affolantes pour la Rouvre alors que les pluies épargnaient l’Ouest Bretagne, 8 Teviens, rassasiés par la raclette roborative servie à l’assemblée générale, décidèrent donc de mettre le cap sur la Normandie.
Tout au long de la route Patrick et François firent monter la pression en évoquant les eaux monstrueuses qui attendaient le groupe. Tant et si bien qu’un arrêt-pipi fut obligatoire pour soulager les vessies en surchauffe. A pont Huan les plus anxieux pâlissaient en voyant les flots marrons et rapides que charriait la rivière et se mettaient à évoquer un embarquement plus en aval. Un accord de navette se fit avec un autre groupe et les 8 Teviens, concentrés, embarquèrent néanmoins tous à Pont Huan. La rivière était haute mais restait dans des limites maniables, le groupe n’était composé que de fines pagaies, Patrick jouait les ouvreurs, François les serre-files et tout se passa bien. Les rapides étaient magnifiques, la rivière gavée d’eau.
La jauge à Taillebois donnait 105 et la jauge vigicrue de Ségrié-Fontaine 190.
Pic-nic rapide sans se changer à Rouvrou puis remontée à Taillebois pour une deuxième descente un peu plus décontractée. Frécho se lâcha même dans quelques surfs, Bertrand moulinait nettement moins. Didier, très cool, se paya même le luxe d’un esquimautage à la gougeonnière et d’un petit bain dans les rapides d’Oëtre.
Aimable navette avec des jeunes locaux (nous avions quand même emporté le vélo au cas où) puis rentrée à Rennes pour 18h30. Nous n’avions pas vu le soleil caché par la brouillasse Normande mais ce fut une magnifique ouverture de la saison d’eau vive. Nous eûmes une pensée émue pour ceux qui babysittaient ou Vététaient et qui se seraient régalé avec nous sur l’eau.
Les Héros: Jessica, charme et coolitude incarnée, Frécho, Bertrand, qui affrontait sa première Rouvre, Didier, Thierry, Alan, Patrick, François.
305 km au compteur de Bébert (avec un remplissage de cahier effectué avec soin par notre maître d’école)
20€ par tête de pagaie, immédiatement encaissés par notre vaillant trésorier.
CR François
Finalement nous n’étions que deux à partir pour Saint Servan dans le brouillard. Deux places de parking nous attendaient en haut de la cale, privilège des petites sorties en semaine.
P’tit pique-nique devant la tour et embarquement après discussion avec un guide de Chamonix et sa femme en vacances (lui “sachant à peine nager” et -malgré toutes ses prouesses alpines- très impressionné par la mer où “on n’a rien sous les pieds”).
Sur l’eau nous prenons la direction de Dinard puis la pointe du Décollé en longeant la côte (marée montante) ambiance hors saison avec un plan d’eau silencieux quasi-désert, des corps-morts désertés par leurs bateaux (ça dégage le paysage) et toujours la brume tenace. Des bernaches, des huîtriers-pies. Des poissons aussi sous l’eau mais nous ne les avons pas vus.
Retour avec un doux courant face au petit vent d’est par Harbour où seul François donne un peu de couleurs
et retour au port après 8 M de kayak environ.
Pas grand’monde sur la route pour rentrer, batteries rechargées on peut retourner au boulot…
Lundi 28 Octobre
Départ à 10h pétantes pour Timothée, Yves, Yves Abel et François. Piquenique rapide (vous me connaissez) sur le petit port de Port Manech et remontée de l’Aven jusqu’à Pont Aven ses « 14 moulins et ses 15 maisons » comme dit le dicton. La marée est montante et nous atteignons notre but sans trop d’efforts, le nez au vent (faible) en appréciant le beau paysage boisé de cette ria du sud Bretagne. Jeu dans une mini veine d’eau et débarquement sur une petite cale pour aller musarder quelques instants dans la ville avant de redescendre à notre point de départ avec l’étale de haute mer. Direction Bannalec où se trouve notre gîte et installation. Nous partageons le gîte avec 6 « terminators » qui décontaminent après sinistre une des usines du groupe Bolloré à Scaër. Ils bossent comme des dingues pour 10€ de l’heure et engouffrent de monumentales quantités de pâtes pour se restaurer. Nous c’est poulet curry au lait de coco puis dodo.
Mardi 29
La perle de Bretagne sud est au programme : l’Odet. Départ à 9h pétantes ce qui stresse un peu l’ami Timothée qui avait compris 9h30, courses express et navigation délicate (merci Yves pour la nav ) pour rejoindre Pors Meilloul (5 km en aval de Quimper, rive gauche) et qui d’après le guide de Véronique Olivier et Guy Lecointre* constitue un bon embarquement. Embarquement à 10h 30 et descente tranquille, les eaux sont basses et un léger courant nous porte. Pas une ride sur l’eau et nous profitons d’un paysage d’exception paré des couleurs de l’automne. De temps à autre une trouée dans les bois nous laisse apparaître un château rococo ou une masure de 250m2 habitable. De somptueuses barcasses mouillent de part et d’autre du chenal, probablement immobiles 360 jours par an. Nous sortons de l’Odet juste quand la renverse commence à s’établir et nous débarquons sur une petite plage pour un piquenique reconstituant. Deux sit-on top gonflables sont déjà là, leurs occupants, un couple et deux enfants, se restaurent comme nous.
Le courant est maintenant assez fort et nous rembarquons sous un beau soleil. Petit arrêt dans le port de Sainte Marine face à Bénodet pour admirer « l’abri du marin » peint en rose. L’équipe décline mon offre d’un café dans un petit bistrot charmant que je connais et nous faisons route vers l’anse de Combrit en rive droite que nous explorons à loisir. J’adore cette ambiance « terre et mer » et cette tranquillité qui vous repose l’âme. Les tourments du monde semblent bien lointains et si Yves Abel ne nous rappelait pas régulièrement les turpitudes de nos dirigeants on pourrait croire que la paix règne sur cette terre. Nous atteignons bientôt les Vire-court où le courant s’accélère à 6 nœuds en vives-eaux et nous nous livrons à une petite séance d’eau vive. Nous voilà maintenant à la hauteur de Pors Meilloul, notre point de départ que nous dépassons pour aller explorer les deux bras de l’anse de Toulvern en rive gauche à environ 1km en amont. Les chênes sont magnifiques et leurs branches trempent presque dans l’eau, Beaucoup d’oiseaux aussi, hérons, aigrettes, cormorans pullulent : un vrai régal pour les passionnés d’ornithologie. Yves Abel insiste pour que l’on pratique des exercices de sauvetage. Nous déclinons poliment mais fermement et notre héros en caleçon de bain se met à l’eau pour nous faire une démonstration. Quel courage car l’eau est un rien frisquette. Remontée tranquille par les contres jusqu’à Pors Meilloul. Séance photo avec un magnifique soleil de fin de journée (on comprend pourquoi les impressionnistes ont tant aimé la Bretagne). Débarquement à marée haute, le parking est partiellement recouvert (coef 80) et est totalement recouvert aux grandes marées. Retour au gîte où Yves Abel nous concocte une délicieuse potée (merci France pour la préparation) qui cale l’estomac des pagayeurs. Timothée nous envoie dans les bras de Morphée en nous faisant ingurgiter une lampée de Black Label, ce n’est plus Bannalec, c’est l’Ecosse !
Mercredi 30
J’ai promis à ma blonde d’être de retour au bercail pour 18h et je vais donc entrainer la bande dans un marathon. Départ 9h de Bannalec, embarquement 9h45 en aval du club de kayak de Quimperlé sur la Laïta, rush dans la brume jusqu’au pont Saint Maurice avec la fin de la descendante. Débarquement 12h00 et pique nique sur une petite plage quelques km en amont du Pouldu. Rembarquement 12h55 et longue cavalcade zigzagante entre les bancs de sable et contre le courant (nous sommes en avance sur la renverse) arrivée 15h à Quimperlé, débarquement glissant, chargement, « motor » à 15h30, arrivée Tizé 17h30, rinçage et rangement du matos. Arrivée chez moi 18h10 ouf !
Au final, une belle sortie pour découvrir ou redécouvrir les 3 belles de Bretagne sud, de sympathiques compagnons, un gîte pratique (à 15km des Roches pour les rivièreux) et un temps très agréable. Que demander de plus.
Quelques chiffres : 3 rivières,4 participants, 60km parcourus en kayak, 500 en camion, 32€ couchage, 35€ transport, 20€ nourriture.
Spéciale dédicace à Claude qui n’a pu venir et dont la famille est originaire de Bannalec. Merci à tous les participants pour votre bonne humeur et d’avoir supporté mes « hop hop hop incessants » Merci à Yves d’avoir supporté mon manque de conviction pour les causes nobles qu’il défend avec acharnement. Il sait que je suis un rien provocateur. Bonne fin de cycle aux ampoules de Timothée. Quant à L’autre Yves c’est maintenant un marin aguerri qui fait désormais le mannequin pour Yak!
Les photos de Yves ici
*le guide de Véronique Olivier et- Guy Lecointre
Compte rendu et R1 François
CR sortie Vilaine 3 novembre
par bernadette le 03/11/2012, 18:53:52
Parcours Servon/Acigné
RV à 13h30 au club. Finalement nous sommes plus nombreux que prévu. Etaient présents, Marie, Christophe, Didier, Claude, Hubert, Frécho, Jean-Pierre et Bernadette.
Belles vagues à Servon, où nous rencontrons une petite équipe de Chateaubourg. Il fait grand soleil.
Deux heures de descente agréable qui se termine par un seuil franchissable à Acigné.
Manip avec la voiture de Marie.
Le goûter chez les Duc est raté, car la clé de la maison est dans la voiture au club! Heureusement Claude a apporté son thermos de thé au Rhum qui nous sauve.
Bel après midi de plein air.
2€/ personne.
A bientôt
Bernadette
CR sortie surf Penthièvre 3/11/2012
2 participants : Bertrand et Ronan,
Après un départ matinal du club nous prenons la direction de Quiberon après avoir hésité à prendre la direction de la Sèvre Nantaise,
mais faute de contacts sur zone nous préférons assurer le coup avec des conditions idéales annoncées sur Quiberon : faible vent et vagues de 2,5 m.
Arrivée à 10H45 sur le spot de Penthièvre, premiers coups de pagaie à 11H00.
Les vagues attendues sont bien là, elles sont propres et se forment au loin, la barre n’est pas trop dur a passer, heureusement qu’il n’y a pas de vent!!
Deux heures à se régaler avec de murs d’eaux que ni moi ni Ronan n’avaient surfé jusque là dans notre jeune carrière de kayakiste.
Nous retrouvons François en body sur l’eau. Pas facile de passer la barre en body et encore moins quand on a la crève comme François!!
Nous faisons un break casse croute et retrouvons Jean Charles sur la plage qui s’étonne de ne pas voir plus de participants avec ces conditions idéales.
Vivement le retour de Jean Charles qui ne manquera pas d’insuffler de nouveau son esprit fun sur le club.
Mais où est donc Frécho qui devait organiser une sortie surf sur Quiberon ce weekend?!?
Nous repartons au combat début d’après midi pour 2 heures de bonheur,
des vagues un peu moins lisses car le vent s’est levé. Mais bon, que de sensations!!
Au final rincés nous décidons de rentrer sur Rennes,
retour au club 18H15,
Certainement la plus belle session surf kayak que j’ai réalisée jusque là.
Bertrand.
Salut à tous,
voici pour vous un petit retour d’expérience de la session surf en rivière d’Alan et moi dimanche dernier.
Alan avait reçu un coup de fil vers 13h d’un ami qui lui disait que la vanne de Messac était en position baissé et qu’il y avait je cite : “du jus”.
Il n’en fallait pas plus à notre ami bainais pour transmettre l’info par procédé GSM à son entourage.
15h sur place, finalement nous ne sommes que deux et c’est pourquoi il était important de partager avec les autres quelques images de cette session sur un spot qui ne marche pas très souvent mais qui vaut le détour.
Montage vidéo : https://vimeo.com/52896351
Photos : https://plus.google.com/photos/107220416676841225058/albums/5806988889899600081?banner=pwa
En espérant que ça vous donne envie de découvrir le spot.
L’éclusier devrait nous tenir au courant (hehe) des prochaines fois où la vanne sera baissée.
Ronan
Nous étions 2 teviens Timothé et Moi à affronter le rapide de Servon entre 16 et 18h.
Timothé a pu s’initier aux joies du bac arrière, de la boîte aux lettres et de l’appui pour se sortir d’une situation difficile.
La première vague était un peu sèche mais la seconde se pr^tait très bien au surf. niveau pt Briand 46
Patrick
Un peu frustré de mer et de soleil à cause de mon marathon Shakespearien de samedi (8h30 de spectacle avec entracte) la perspective d’une sortie à Cézembre me plaisait bien. Mais une bande de nuages gris au nord de Rennes ne m’inspirait guère confiance et je remuais des plans de côte sud dans ma tête en roulant vers le club. Heureusement Yves, mon unique compagnon de pagaie ce jour là, parvint à me convaincre de mettre cap au nord et ce fut un enchantement . Embarquement à Solidor par un beau soleil avec une pétole molle de chez molle sur le coup de 11h 45 et route pêche vers le petit Bey, la Conchée, le nord de Cézembre. Pic nic en Tshirt s’il vous plait sur Cézembre déserté de ses touristes puis bacs dans le grand jardin avec le début de la renverse (coef 101) et route tranquille vers Harboure, l’anse de Dinard et traversée pépère dans le courant jusqu’à Solidor. Débarquement 16h30 puis boisson diétètique de l’effort dans un troquet face à la mer avant de reprendre la route de Rennes.
Je repars en mer vendredi 23 et vous?
les photos d’Yves:ici
François