Lundi 5 mai
J’ai commencé le périple hier à midi. Brigitte ( m’a femme) c’était proposé de m’emmener dans le Jura, ce qui me régla un gros problème. Ne trouvant pas facile l’embarquement à Ornans,et le camping n’étant pas au bord de la rivière, j’ai opté de partir du camping de Quinget.
Premier portage ( d entrée de jeu) après le camping, mais Madame ma amener le matos avec le fourgon ce qui a bigrement facilité la manipulation,ensuite étape de 16 km, avec 3 autres portages, mais tout se passe pas trop mal,il y a un bon niveau d’eau, sa passe partout, il y a des trains de vagues sympa et mon canoë se comporte bien malgré qu 'il soit bien chargé .Évidemment je ne fait pas le Kéké car c’est un canoë entoilé en bois que j’ai construit, donc méfiance !!!
Mardi 6 mai
Aujourd’hui étape Port Lesney à environ 2 km en amont de Ounans, j’ai trouvé un coin sympa et j’y bivouac, un peu fourbu ,aujourd’hui 20 km/5 portages (dont 2 à la cordelle).
Mercredi 7 mai
Je vais être bref ce soir, j’ai arrêté de naviguer à 18h 40 au camping de Ounans, après une journée de ouf, je pense que je n’ai jamais autant fait de portage.

Je vais aller prendre une bonne douche!!
Jeudi 8 mai
Le gars était sans doute un peut fatigué hier soir!!! C’est au camping de PARCÉ que je suis, et je fait une pause(repos/lessive/ et je vais essayer de mettre des photos,que je doit récupérer sur mon ancien portable qui me sert d appareil photo .
Vendredi 9 mai
Bon c’est fait, j’ai quitté LA LOUE ce matin,en passant le dernier gué d’une façon olé olé j’ai cru entendre un craquement j’ai du toucher un peut,décidément La Loue me teste!!
Mais en y repensant à cette descente durant 3 jours, malgré les portage, j’ai passé de bon moments de navigation certes un peut technique par le fait des enrochement,les passages délicats, et les trains de vague ou j’embarquai pas mal deau mais il faut voir le côté positif ,cela m’a permis de tester mon canoë en charge dans ces conditions et de pofiner la lecture de la rivière, laquelle j’ai particulièrement fait attention avec ce canoë.
Enfin me voilà sur le Doubs depuis11h10,et aussitôt le paysage change,plus de reliefs et la rivière je la trouve super jolie avec des plages de galets et des petites falaises oú niches des centaines d’hirondelles.
Il ya presque toujours du courant et de temps en temps des petits rapides,franchement je pense que pour de la rando en canoë c’est à faire.il faut que je vérifie le niveau d’eau qui est très bien.
Donc je decouvre cette rivière, je me suis trouvé un coin pour le campement,ça aussi il y a pas mal de coin je pense notamment sur les plages, c’est ce que j’ai fait se soir.
Je suis en gros à 2 ou 3 km à l’ouest du village Lays sur le Doubs,pas de portage,trop facile:rofl:
33km arrêt à 17h.
J’ai pas encore cassé la croûte, je t’appe pas vite les messages:hot_face:
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Pour en revenir à ma journée sur le Doubs,j’ai été surpris par le calme mais si on regarde la carte je suis dans une zone un peut désertique je pense.
Des photos suivrons si je m’endors pas avant.
Samedi 10 mai
Bonsoir à toutes et à tous.
Pas grand chose a dire pour aujourd’hui.
Ce matin embarquement à 10h pourtant levé à 7, faut croire que les performances on diminuées


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Je pense sans me tromper de beaucoup, en disant que j’ai passer la nuit sur la dernière plage de galet,car après le lit de la rivière à changer d’aspect, plus de plage,plutôt des rives bordées de feuillus,disons des rives un peu banales comme on en trouve sur les rivière.
Et surtout le courant à diminué progressivement et à donné place à des planifiés important, mais heureusement je n’ai pas eu trop de vent.
Donc j’ai quitté Parcey sur le Doubs,à Verdun sur le Doubs j’ai rejoint la Saône qui n’a pas plus de courant, ce qui fait que j’ai pagayé les 3/4 des 30km sur des planiols,il a fait beau et chaud, mais supportable surtout pour moi.
Du coup à environ des 30km parcourus j’avais noté un camping, à Gergy et j’en profite ce soir.
Petite anecdote je me demandais quel type de navire ( on peut parler de navire après se que j’ai vu) donc j’étais en train de couper une courbe de la rivière pour gagner en distance (comme tout le mon le sais la ligne droite est la plus courte),à la sortie de la courbe j’ai vu aparetre comme une énorme péniche, sa fait drôle !!, surtout qu’il y a un chenal de navigation que j’étais en train de couper concensieusement!!
Dimanche 11 mai
Hier soir je me suis arrêté au camping de Gergy après avoir parcouru 30km.
La jeune femme à l’accueil très sympa c’est même proposée de m’aider à remonter mon matos,de la rivière au camping, 100m ,je l’ai remercie et me suis fait la mise en 2 fois histoire de ne pas charger trop le canoë.
Évidemment comme beaucoup de personnes ,elle me demande d’où je viens et rebelotte je lui explique mon projet, et tout en discutant, elle me parle d’ une personne sympa qui pourrait m’accueillir à Gygny sur Saône, cet un particulier qui habite sur le bord de la piste cyclable et accueille les cyclistes.
Donc ce matin je quittais Gergy, 10h25 ( encore 2 hommes qui me demande d’où je viens, et bla bla bla) et me vla à la bourre)direction Châlons sur Saône, mais pas sans peine,toujours pas de courant concernant la rivière mais en plus un vent du Sud,se qui a eu pour effet de rendre la journée un peut épuisante et la moyenne de progression réduite
Je m’arrête pour la pause de midi à environs 3 km à un endroit un peut pourri par les pêcheurs ,mais pas semblerait il les Français.
J’arrive en vue de Châlons à 15h15 et vois qu’il y a deux bras de rivière, sur ma carte et en pensant raccoucir mon trajet, j’interpelle un bateau qui remonte et il me dit que oui c’est possible, ça fait le tout de lîle,donc je prend ce bras et me voilà sortie de la ville,et je reprend le cœur de la rivière, et à un moment je vois un pont qui n’est sur ma carte,en fait je n’étais pas encore sorti de Châlons, donc j’ai et me suis mis à chercher un coin,j’en trouve un mais pourri par les pêcheurs, et encore un ,ils laissent carrément des vêtements, des récipients et même 4 Cannes à pêche, ils font du feux, c’est interdit.
Bien que étant fatigué, je continu à chercher, quand tout un coup je vois une horde de Jetski remonter la rivière tourner dans tous les sens, j’étais en approche de la rive et vois un petit monsieur qui bricolage son carlet monté sur une barque .on échange deux trois mots sur ce qui se passe,moi m’éloigner de ,il me fait comprendre qu’il n entant pas bien.je fait demi tour et nous discutons ,il me raconte que la rivière est foutue!!! on refait le monde ,il 88ans,et après avoir parler de respect de la nature, et bien autres choses, il me demande d’où je viens, et c’est reparti…et je lui précise que je cherche un coin,il m’en indique une avec une descente goudronnée à la rivière, je lui dit que si il y a un accès voiture je préfère pas et m en propose un autre ou il garde sa barque et me préciser que je pourrais mettre ma tente,j’étais super content, j’en avais un peut marre,il me dit qu’il que ça lui a fait plaisir de discuter avec moi, et bien moi aussi. J’aurais dû lui demander son prénom.
En tout cas je suis sur son petit coin et j’y suis comme un bien heureux et lui en remercie bougrement .
lundi 12 mai
Après l’orage d hier soir, il a plu cette nuit mais sans plus.
Ce matin pliage de tente trempée ,mais mon système et les modifications que j’ai apporté à cette tente me permet de monter le double toit en premier, et vice-versa,ce qui permet d’avoir la tente séché.
Départ,après un chargement du canoë un peut acrobatique, vu que la berge était un peut haute et glissante, par prudence je me suis installé une main courante avec une corde, ce qui à fonctionné, vu que je ne suis pas tombé au bouillon😁
Départ 10h20 ( je suis de moins en moins bon),
Je commence la navigation, sur un miroir, (un miroir mee direz vous,il nous en faut un le matin pour voir quelle tête on a !! Mais je n’en demandais pas autant, je pensais bien que le miroir sera bien long.
Le temps me convient bien à ce moment là, pas trop chaud,un peut couvert.
12h00 voyant une berge sympathique je décide de faire une halte pour grignoter un truc.
Après direction Gigny sur Saône, en progression lente,c’est l’impression que l on a sur des grande étendues d eau,mais pas que!!
Je fait une halte à 13h00 au le pont avant le village,je me prend une rincée je plié en catastrophe, enfile mon anorak mais c’est assez sportif avec les poignet en latex. bon tout se termine bien et je reprends ma route,passe devant quelques maisons, mais le village doit être désaxé.
Maintenant je continu gaillardement ou presque car un barrage m attend à 3 km plus loin, et je sais qu’il va falloir portager avec chariotage.
De plus il fait pas froid!!! mais le gars ne se démotive pas,car il n’y a pas d’autre solution 

Voilà le barrage qui apparaît, et je cherche un point de débarquement, je commence à aller voir ce qu’il en est, je fais 200m et vois au loin un portaille sur la petite route qui mène à l’écluse.
Je fait demi tour et me dit qu’il faudra bien que je passe mon barda et moi aussi.
Je reviens vers mon canoë le décharge le matos sur la berge ,sort le canoë aussi .
Je monte le chariot, met le canoë dessus, met une partie seulement de matériel dedans, car la berge n’est pas réellement à l’horizontale et jai peur que le tout cbane, et en plus il faut gravir le talus pour rejoindre la route.
Tout se passe pour le mieux,et je fait l’attraction pour 2 couple qui me regarde faire,sa ma fait marrer de les voir tout les 4 assis les un à côté des autres les bras croisés, ils devaient attendre de voir si j’allais m en sortir!!!
Ensuite je roule tout pour aller trouver un point d embarquement de l’autre côté du barrage.
En attendant je roule vers ce fameux portail et me demandant comment j allait m ‹ en sortir,j’avais imaginer de passer de l’autre côté du rail de sécurité qui bordé la route côté rivière (solution périlleuse le sol est herbeux et en pente côté rivière).
Ce que je n’avait pas vu,un fatigué peut être !! en m approchant du portail il on fait un passage pour les piétons Oufff sauvé, voir si le canoë va passer??? et bien OUI mais il n’aurai pas fallut que j’ai un 15 ou16 pieds et tout content (y a des occasions comme celle là où tu comptent le sens d’être content),je poursuit ma progression de chariotage et trouve un point de mise à l’eau, l’opération a du me prendre une petite heure quand même !!!
Et je tourne le dos au barrage, pour aller me trouver un coin 1km plus bas, après avoir discuté avec un pêcheur qui m’a indiqué une zone où je devrais trouver mon bonheur, après 3ou 4 tentative, je trouve un coin( je suis assez exigent sur mes choix).
Affaire à suivre
Mardi 13 mai
Étape d’hier,départ du bivouac en aval du barrage d’Ormes.
La journée s’annonce encore belle et chaude, pas un nuage à 6h00,j’embarque à 10h20 en direction de la ville de Tournus.J’avais décidé de faire halte au camping « Aux rives du soleil » à Fleurville, se sera une étape modeste d’environ 16 km.
Apercevant les premières habitations je repére un mur qui ressemble aux murs autour des cimetières,en plus une mise à l’eau donc je débarque, voulant appeler le camping pour confirmation,et
n’ayant plus beaucoup d’eau et normalement j en trouverai au cimetière.
Le camping me confirme pour le soir c’est OK, et je rembarque,sans prendre d’eau .A Tournus j’en profite pour me payer un café aux bords des quais. Après se moment bien agréable je poursuit ma route en direction de Fleurville,les rives sont changeantes, il y a de belles prairies bien vertes qui donne envie de s’arrêter, c’est ce que je fait,je commence à avoir un petit creux.
Je poursuit vers le camping,m’y installé, en profite pour faire de la lessive, la douche.
Il est tenu par qui!!! des Hollandais. Quand j’ai débarqué dans les sanitaire avec mes grosses godasses alors que tout le monde est tongues!!!c’est super moderne mais attention la douche est chronomètrée, ta plutôt à chantonner un Rock, qu’un Slow.j’ai réussi dans les temps oufff.
J’ai été boire une bière au bar qui est en extérieur
Mercredi 14 mai
12h30, La Saône C’est…Fini.
Dernière halte au Camping du Val de Saône, à Thoissey.
Je commence par reprendre des forces avant installation, et bonne nouvelle le barrage qui est en aval à environ 700m est bordé par la piste cyclable (la voie bleu) ce qui va me permettre de charioter à partir du camping et embarquer en aval du barrage.
Cela m évite un portage!! C’est dommage !!je ne sais pas si je vais m’en remettre !!
A thoissey sur la Saône en dessous Mâcon
Revenons à hier, je quittais le camping de Fleur ville,et reprenais par un temps magnifique, ma progression silencieuse sur le miroir, sans un clapotis et essayant de faire le moins de bruit possible avec la pagaie, c’était magique, on se laisse prendre au jeu.
Ce qui plusieurs fois quand je longe une rive pour le plaisir ou par nécessité de me mettre à l’ombre de surprendre des hérons ou d’autres oiseaux,et aussi des espèces aquatiques.il ya aussi pas mal de cigognes.
Et j’arrive en vue de Mâcon, pour lequel j › accélére la cadence, François un amis m’avait indiqué des restons ou je pouvais éventuellement m’ envoyer un steak de Charolais, et bien François cela n’a pas été possible, j’arrive sur le ponton au niveau des restes, mais pas beaucoup d’agitation dans le coin, en effet un seul est ouvert et mon heure tardive 13h45 ,la charmante serveuse me confirme que ce ne sera pas possible de me servir:sob:
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Je retourne dans ma frêle embarquation et me trouve un petit coin sympa à la sortie de Mâcon, et en profite pour faire sécher une lessive qui la veille au soir n’a pas eu le temps de finir de sécher avant la nuit.
Je décide de me trouver rapidement un coin,et après une ou deux tentatives négatives je trouve le pas mal, et verrai le lendemain en repartant quelques dizaines de mètres plus loin des coin supers sympa (mais c’est souvent comme ça 
)
Bon le coin est pas mal tout de même, en aval d’un pont ferroviaire où il est passé un nombre impressionnant de TGV ou TER,je me suis dit pas de problème un agent SNCF m’a confirmé que les TGV ne roule pas là nuit ouuff.
Mais la nuit à été pourrie quand même, car ce que je n’avait pas entendu en arrivant, je pense que le vent a tourné en soirée, c’est l’autoroute que j’ai entendu toute la nuit, en effet elle n était pas loin
Je suis au restaurant du camping (sympathique et le personnel aussi) ou je me désaltére,le serveur balance de la bonne musique,tout va bien, et je crois vu l’heure je vais grignoter un truc,je vais pas quand même mettre le réchaud en batterie à cette heure!!
Bluffant !!!partout sur l’eau des reflets brillants comme des cristaux de glace,ce sont les frênes qui perdent des nuées de "flocons "qui se déposent sur l’eau (j’en ai reçu des pleins tout les jours et me suis dit que je ne doit pas être allergique de trop au pollen !!)mais en faite je pense que après ils se charge d’humidité la nuit ou au contact de l’eau et brille au soleil, la nature nous émerveillera toujours. I me reste aujourd’hui une dizaine de km a parcourir pour arriver au camping du val de Saône à Thoissey, et Mère Nature va me donner un coup de pouce pour finir, en m’envoyant une petite brise Nord/Ouest qui me pouce gentiment et me fait même Surfer sur les vagues un cour instant,et me voilà arrivé à bon port,satisfait de cette première partie.
Je suis arrivé aujourd’hui au camping du Val de Saône à Thoissey.
Je passe au moins la journée de demain pour m’organiser la suite. Oui c’est là que je suis le plus près de Lyon.
Mardi 20 mai
Hier je suis parti du camping de Thoissey à 8h00 ,petit chariotage jusqu’en aval du barrage, et embarquement pour 1 petite heure de navigation. je trouve facilement l’endroit que j’avais repéré sur les cartes,mais zone un peu vaseuse, qui m’a valu un nettoyage du canoë .
Je met le canoë sur le chariot ,le recharge, me change et entame le trajet sur une petite route qui doit m 'amener à St Jean d’ardiere au Nord de Bellevillle en Beaujolais, pour rattraper la piste cyclable que je vais emprunter sur une dizaine de km.
Gregoire un cousin à moi est venu de Lyon par le train avec son vélo et m’a rejoint sur la route .Il m’a charioté mon canoë un bon moment, et nous avons dejeunés dans un petit restaurant . Nous nous sommes quitté vert 14 h car il avait du travail dans l’après midi.
Moi de mon côté je sort du bourg pour rejoindre la piste,premier problème sur le trajet que j’avais prévu dans cette petite ville, une chicane donnant accès au boulevard que je devais emprunter. J’arrive de justesse à passer le canoë, ensuite un peu de trottoirs et voilà la piste quand j’arrive sur un rond-point.
Et voilà c’est parti pour 9 km,il fait beau, mais chaud,je rencontre 2 point d’eau sur cette distance, c’est bien équipé, lavabo,toilettes point d’eau. Tout le trajet se déroule bien, et je n’ai pas trop de mal à pousser le canoë ,je n’avait pas monté mes brancard et j’ai trouvé plus pratique de pousser. Arrivé au point où je doit quitter la piste pour couper une route, et suivre le chemin que j’avais prévu, pas de possibilités, donc je continu pour trouver une autre possibilité, j’en trouve une , et là les choses se compliqué je n’ai pas d’autres solution que gravir une petit route avec une pente affreuse,et là je m’aperçois vraiment que le matériel est lourd, et il commence à pleuvoir, et tonner. Je m’arrête en cour de grimpette pour mettre une veste de pluie, et redémarre non sans peine et retrouvé un chemin pour rejoindre mon itinéraire prévu. Il faut donc que je redescende, et je m’aperçois là aussi qu il faut retenir fermement la charge!!!. Je retombe sur le bon chemin, et toujours sous l’orage et la pluie qui tombe. Je suis mon itinéraire ,ça grimpe dur par endroits, Arrivé à point je ne trouve pas mon chemin, je suis sous la pluie,je suis fatigué et voit pas trop où je vais pouvoir mettre ma tente,je suis dans un hameau.
Je vois un bout de terrain qui conviendrait mais c’est privé, j’y laisse le canoë et vais voir les habitations proche,je sonne du Domaine, une femme me répond de sa porte ,il pleut toujours, je rentre et lui demande pour le terrain que j’ai vu, elle me dit que ce n’est pas eux, mais m’indique un terrain communale près du château, en me disant que personne ne viendra me déranger, je la remercie et vais monter ma tente sous une pluie battante, bien fatigué, d’avoir poussé le canoë dans les côtes.
Mercredi 21 mai
Ce matin le temps est couvert,il mouillasse par moments.
Le dos se fait sentir, je repense à la veille, et il faut que je revoi mon itinéraire, n’ayant pas trouvé hier soir.
Je décide pour éviter les difficultés , de suivre la route se sera plus roulant.
Je monte mon système sur le chariot, charge le matériel, et après avoir essayé de faire sécher les affaires trempées de la veille. Par négligence ,je n’avais pas protégé mon pantalon hier. vers 12h00 je part pas très confient du Château, vers Quincié , déjà pour sortir du terrain ou j’ai passé la nuit, il y a une montée assez conséquente et je constate que ce n’est pas simple à grimper,la route qui mène au village grimpe sur 1km c’est très dur ,quand je m’arrête la charge m’ entraîne !!vers le bas. En plus je perd un écrou frein « pourtant " , mais c’est de ma faute j’ai coupé la vis un peut trop cour, j’ai des pièces de rechange. J arrive au village ,fait une pose en haut de la route, je suis rincé. Je prend la direction du Hameau suivant, et cette route là grimpe aussi, je décide de m’arrêter en haut du bourg sur un petit parking et de casser la croûte, et réfléchir à la situation.
Je m’aperçois depuis hier que la moindre pente à gravir est très difficile physiquement avec une charge comme celle là. J’essaye davoir des renseignements sur le relief des routes dans le coin en m’ adressant à un monsieur qui vient prendre sa voiture.
J’en conclu que les pentes que j’ai emprunté ne sont pas les pires, mais qu’il y en aura et des plus hardues aussi.
La décision n’est pas facile, mais je me rends à l’évidence que ce n’est pas possible de faire du chariotage sur ce genre de reliefs avec une t’elle charge.
Je décide de retourner au château, mais il faut que j’emprunte une autre route qui descend celle-ci, mais là encore ce n’est pas simple la charge s 'embale il faut la retenir et là se sont les genoux qui subissent de gros efforts. Puis je m’engage sur un chemin de rando et c’est celui là que je devais trouver hier soir.
Sa monte et sa descente bien sur,mais c’est plus compliqué, les ornières, les trous les cailloux etc..ce qui m’a valu que l’ensemble a » cabaner" chavirer 2 fois!!! Pour redressé l ensemble c’est pas facile et lourd,je me suis dit qu’il ne faut pas casser une roue du chariot, donc j’ai relevé le canoë , mais c’est pas bon pour le dos.La 2eme fois c’est en arrivant sur le terrain près du château, là j’ai vidé le canoë avant de le redresser.
Dans ce chemin difficile j’ai mis à rude épreuve le chariot et mon système qui c’est tordu .
Donc pour conclure ,j’ai pris avec regrets ,la décision de stopper le projet, avant de casser le matériel et surtout la machine.
Jeudi 22 mai
La solution qui me paressai la plus simple était le taxi, en sachant bien que ce serait pas la moin cher,mais par ailleurs le taxi viendra me prendre sur place ce qui m’arrangerai le plus,ne pouvant pas bouger de mon coin près du château . Je fait ma recherche et la première (c’était une femme) on s en serai douter sa boîte c’est (ELLE TAXI), m’apprend que les taxis sont en grève 

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Je me dit que c’est pas gagné, car entre ceux qui sont en grève et moi qui veut un taxi avec des barres de toit!!!, je persiste et en trouve un, qui à un véhicule avec des barres,mais il me précise que ce véhicule n’a pas de compteur, don je doit lui préciser l’endroit du départ et l’arrivée, je lui fourni mes coordonnées GPS et le nom du camping à Charlieu pour qu’il me donne le prix.
Trop content que ça se déroule aussi bien,on se met d’accord sur un principe de paiement qui nous arrange tout les deux. Rdv à 10h15 au château, il arrive vers 10h 40, son GPS la Envoyé dans les choux!!le gars sympa qui a amener des sangles, je lui avais demandé pour compléter ,car j’en disposait pas assez.
On attache le tout et en route pour le camping de Charlieu qui est à 80km ou on y arrive vers 12h.
J’aurais souhaité le camping de Pouilly sous Charlieu,qui est situé proche de la Loire,mais avant ma recherche de taxi j’ai appelé la Mairie, qui m’a confirmé,qu’il était fermé, donc je me suis rabattu sur Charlieu.
Demain je vais aller voir comment récupérer la piste cyclable qui va à Pouilly sous Charlieu.
Et après L’aventure sur la Loire.
Vendredi 23 mai
Ce matin ici c’était pourri, il a flotté une bonne partie de la nuit et de la matinée. J’en ai profité pour lire le guide de la Loire de Jean François Souchard. Cet après-midi le temps c’est amélioré et j’ai été complètement mes victuailles, et chercher un bout de film plastique pour mettre sous mon tapis de sol de tente.
Alors j’en est un que j’ai cousu de mes petites mains et à avec la machine aussi,j’avais pris pourtant un tissu enduit pour les tentes venant de chez des professionnel, mais très vite ,il est apparu pas du tout étanche heureusement que le tapis de sol de ma tente l’est,on voit l’eau dessous mais ne pénètre pas ouff.
Je vais chez bricomarché à 3km, bonjour Madame je souhaiterai un film plastique type pour le maraîchage environ de 2,5mx1,5m,on en a mais en 6,60m,je réfléchis pas trop longtemps, il m’en faut absolument pour être tranquille, OK pour 6,60 x 1,5 affaire conclue.
Mais sa pèse un peut mine de rien !!!, j’ai pris se d’on j’avais besoin et j’ai refiler le reste au gars qui s’occupe de la maintenance du camping,échange de bonne procédure, la veille sa collègue à l’accueil m’a fait cadeau du jeton pour le sèche linge. Le but de ma sortie cet après-midi était d’aller explorer le trajet que je doit emprunter demain pour rejoindre la piste cyclable, et cela se présente très bien ,il y a environ 6km jusqu’à la Loire .Affaire à suivre.
Samedi 24 mai
Hier j’ai quitté le camping Charlieu à 10h30 et j’ai commencé le chariotage pour rejoindre la Loire.
La traversée de la ville c’est bien déroulée, mais la reconnaissance de la veille y est pour quelques chose. A la sortie de la ville je fait un arrêt à « La halte des cordeliers », comme je l’ai fait la veille pendant la reconnaissance. La patronne me voyant revenir ,me dit Alors c’est le départ !!.
3 clients était là, des habitués je pense et j’ai pu entendre les potins du coin, c’était assez marrant. Je quitte le café, et attaque la piste cyclable qui va Pouillé sous Charlieu.Etant goudronnée ça roule très bien,et c’est parti pour environ 6 km.Je roule par moments sur un tapis de fleurs d acacia,sa sent bon, la piste est assez ombragée se qui me convient très bien car il fait déjà chaud.
Passant devant un banc, une femme avec sac à un dos s apprêtai à reprendre sa route,et me voyant pousser mon canoë cela la vraiment surprise et fait rigolé.
Donc bla bla et nous marchons ensemble, elle fait un parcours de St Jacques de Compostel et doit aller au Puy en velay.N’etant pas trop pressée lui restant que 10km à faire pour la journée, et il devait être midi et demi, elle m’accompagnera au port de Pouillé sous Charlieu où je doit embarquer.
Le coin est sympa, il y a des bancs et des tables taillés dans des troncs,nous cassons la croûte, discutons,prenons une photos, elle voulait me prendre avec le canoë, elle n’avait jamais vu ça et voulait montrer ça à sa sœur !!.
Nous nous quittons, elle reprend son chemin et moi je vais préparer mon canoë.
J’embarque à 15h00 je pense que je vais à avoir un peu de mal pour naviguer car il y a un vent assez soutenu, que j’aurais d ailleurs tout l après-midi.
Le départ n’est pas top, du vent,le niveau d 'eau est bas, le courant assez rapide et la première graviere que je prend je touche et entend un Crac qui me dit que ça va pas être bon en effet j’ai une petite voie d’eau dans la coque, se qui veut dire que la toile a été déchirée. Je stop dès que je peut et passe la main dessous le canoë et je s’en en effet un acros dans la toile, et unpeut de bois felé,mais cela ne m’a empêché de naviguer pendant 3 h .
La navigation a été difficile à cause du vent qui par endroit formait des vagues 30 cm .
J’ai eu du mal a trouver un coin,et est terminé de naviguer à 18h45, mais le coin était sympa.
Bon j’arrête là j’ai pas encore mangé 

Dimanche 25 mai
Hier matin à 2h30 le ciel était bien étoilé , j’ai du me couvrir, car la nuit à été fraiche,à 6h00 il y a avait 3°,mais par contre il faisait beau au lever, l’eau était calme sans risée, et tout était silencieu,par contre la veille au soir, la nuit tombée ça cavalais au tour de la tente,j’entendais des bruits de galops.

J’embarque vers 10h30, et passe Chambilly, en fait j’étais pas très loin en amont 1km peut-être, le ciel est bien bleu et l’eau calme.Passé le pont survient un enrochement, et je décide de le passer à la cordelle vu le niveau d’eau insuffisant, tout ce déroule à merveille,et je reprends ma route vers Bonnand,depuis mon départ de Pouilly sous Charlieu, les rives alternes entre boisées, où avec des petites falaises et dans les méandres gravières se forment. Dépassé le village je rentre dans une nouvelles suite de méandres, et décide se coup ci de m’y prendre de bonne heure pour trouver un coin,vers 16h30 je commence à repérer, de belles graviéres se présentes mais pas le moindre buisson et des habitations sont présentés aussi, je poursuit et trouve un petit coin sans accès, en herbe, plein de petites fleures jaune et des sorte de petits roseaux,le hic c’est pour le débarquement, la rive est vaseuse sur 2m de large:woozy_face:
,je m’interroge ,l’emplacement pour la tente est parfait!!!,j’ai fait environ 19km, et je veut aller demain au camping de Digoin,pour y faire des courses et surtout aller voir le réseau de caneaux, car trois se rejoignent dans cette ville. Ça me fera environ 2h de navigation.
C’est décidé je débarque dans le vase, et m’installe sur se petit coin ,je laisse le canoë sur la berge,l’amarre et le décharge. En effet on voit la marque sur les rives d’une montée d’eau qu’il y eu il y a quelques temps ce qui les rends dans cet état. Je suis pas de bonne heure et j’accompagne le soleil qui nous offre un beau couché.
lundi 26 mai
Aujourd’hui petite étape 12km pour rejoindre Digoin,où j’ai fait halte pour faire des courses et voir le pont canal et les caneaux.Je pense que je vais sûrement rester une nuit de plus. Côté navigation j’ai eu droit à un peut de vent, le temps est beau encore ici
Mardi 27 mai
Hier soir en fin d’après midi une équipe de 4 homme ,3 de mon âge voir plus et un jeune qui est le fils d’un d entre eux , débarquent de leurs canoës, ils venaient de Pouilly sous Charlieu, d’où je suis parti,ils ont fait le trajet en une fois, mais on juré de plus re ommencer une si grande étape. Ce matin ils se sont levés de bonne heure 6h 30 et nous avons été faire nos courses ensembles à 3km du camping chez leclerc pour 9h00,surtout le fils avait besoin de racheter un portable car le sien est tombé à l’eau avec carte bancaire ,papiers, il a récupéré le tout, mais le téléphone la carte bancaire sont HS, et la carte sim il ne savait pas!
A notre retour au camping ils ont pliés leur matériel et embarqué vers 10h30.
Ils non pratiquement jamais fait de canoë, se sont fait quelques frayeurs, du coup nous avions discuté sur la pratique du canoë, il mon donné leur adresse mail au cas où je passerai à Montpellier.
Il a fait beau toute la journée, ce matin un peut de lessive et cet après-midi réparation sur le canoë , et comme prévu je suis aller voir le pont canal.
Mercredi 28 mai
Ce matin levé à 6h00, je voulais faire une étape de 30km voir un peu plus. Départ 8h30 j’avais un du camping à la rivière.
Le temps est couvert et un peu frais,et un vent de face à l’air bien établi !!!je me suis fixé comme but le village de Diou, à 27km de Digoin, e sachant qu’il y aura un passage avec difficulté 1,5 km après le village, il s’agit d’un seuil rocheux, et un camping au cas si besoin. Je fais halte à 2km se midi en amont de Diou il est 12h30 et ayant fait 27km en 4h je me dit que je continuerai au delà .Cette partie de la rivière est assez banale, pratiquement pas de gravières et les berges sont assez haute.
Du coup je ne traîne pas et embarque pour continuer, j’arrive au seuil rocheux jette un coup d’œil et après plusieurs repérages et réflexion ,je décide de cordellé dans une petite veine rive gauche. Je décharge une partie de mon matériel pour alléger le canoë, enlève quelques cailloux ,fait un petit barrage pour augmenter le débit dans une autre veine, et je fait passer délicatement mais sûrement mon canoë ,ce qui en tout m’a pris une petite heure, mais les passages n’étaient pas rassurants. Et je continue ma route et vers 16h30 je me met à la recherche d’un bivouac, étant dans une zone à gravières je fini par trouver un coin avec un peut de sable, ce qui n’est pas forcement se qui a de mieux et en fait j’ai parcouru 40 km