Comptes-rendus des sorties 2024

Traversée de la Manche (le département, pas la mer !), le compte-rendu fleuve
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Après une dizaine de jours d’entraînement au centre ville (avec mon kayak dans mon garage), je suis bien affuté et bien motivé par le projet.
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Samedi 30 mars
Mes acolytes potentiels à qui j’avais proposé tardivement ayant gigot-flageolet, convalescence, Cantal, peur d’avoir froid, Réunion, pas de ticket de sortie, peur d’un plan foireux, d’étapes trop longues, c’est tout seul que je me fais déposer par mes deux manipeuses (qui allaient en week-end à Cherbourg) à Pont-Farcy sur la Vire dans le sud Manche avec mon kayak de mer.
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Juste après le planiol du camping (fin de la partie haute) il y a une première glissière suivie d’une veine d’eau que j’avais vu de la route.
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*Ensuite la rivière passe sous l’autoroute des estuaires et commence une partie un peu encombrée par des arbres où il faut un peu manœuvrer. Deux ou trois kilomètres plus loin la rivière s’éclaircit et je ne serai plus embêté. Les kilomètres défilent grâce à un bon courant. Je suis en mode économie d’énergie, trempant la pagaie dans l’eau pour me diriger et propulser tranquillement sans me faire mal pour durer.
Je passe Tessy-sur-Vire. Quelques petits rapides égaient et accélèrent la descente.
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Passage à Fervaches
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Passage du moulin Hébert (le passage en S rive gauche étant encombrée d’une souche, je passe sur le barrage tout à droite)
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Je passe les roches de Ham.
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Puis j’arrive à Condé-sur-Vire pour le pique-nique. Il y a un tournoi jeune de kayak polo (championnat de France U15) sur l’étang.
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Je regarde le match Condé-Avranches en mangeant au soleil ; Condé perd, oubliant trop souvent de « faire la passe en plus » en attaque et de « mettre la pagaie dans l’eau » (être en mouvement ?) en défense (en plus Thomas en défense regarde son attaquant et pas le ballon). Ensuite je sors mon kayak de l’eau et roule pour éviter de passer le barrage (possibilité de passer par le petit bras pour éviter le barrage, plus long mais pas de portage=.
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Je passe le petit stade de slalom où des pompiers font des exercices.
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La rivière est longée par une piste cyclable (de Pont-Farcy à Carentan). Il y a de nombreuses sculptures.
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Passage sous la 4 voies qui relie l’A84 à la N13 juste avant Saint-Lô. Je demande à un couple de marcheurs comment se présente la suite (j’avais repéré dans Saint-Lô deux bras, une île et un barrage) ; « Il y a une cascade ! » me disent-ils. Débarquement et reconnaissance à pied ; il y a à gauche du barrage un passage praticable mais la veine très forte et les vagues qui suivent m’incitent à porter (derrière le kayak remarquer la passe à poisson ; comme sur la Sélune, l’idée de l’effacement des barrages fait son chemin).
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Je m’étais dit que je bivouaquerais après avoir passé Saint-Lô (km 34 environ). Je continue tranquillement (la Vire est alors entourée par la voie verte rive gauche et la ligne de train rive droite) en cherchant un lieu pour me poser. Pas facile de trouver un endroit pour débarquer. Je passe une ancienne écluses (sans les portes)(la Vire connaissait un très fort trafic commercial jusqu’à Saint-Lô).
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Je pousse jusqu’au barrage des claies de Vire (du nom des engins de pêche (nasses ou claies) utilisées ici) où je débarque sur la cale rive droite, je chariote pour passer le barrage et je me pose pour la nuit. Clin d’oeil au normand Bernard puisque la commune s’appelle Pont-Hébert.
45 km ce premier jour
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La nuit est froide (6°C) mais confortable.
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Dimanche 31 mars je mets à l’eau vers 10 h 30.
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L’idée était de temporiser à terre tant qu’il ne pleut pas pour être au chaud dans mon bateau quand la pluie prévue va arriver vers 15 - 16 h. Je m’arrête une heure plus tard à Saint-Fromond.
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Je me ravitaille en eau, je me balad, je lis, je mange, je lis de nouveau peinard. Je lis Leçons de chimie de Bonnie Garmus ; sur cet extrait tu remplaces aviron et rameur par kayak et pagayeur et tu es mort de rire !
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Je repars quand les premières gouttes arrivent. Il y a 3-4 h de pluie prévues, ce qui correspond à peu près à mon temps de nav’. Juste après Saint-Fromond commence l’ancien canal de Vire à Taute de 11,5 km qui mène directement à la Taute et à Carentan (mais il y a deux écluses fermées) je continue sur la Vire et je tombe sur un grand barrage, je débarque laborieusement rive gauche pour voir une large glissière bien en eau que j’emprunte.
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La rivière a de plus en plus une tête de fleuve. J’arrive au pont du Vey (« Vey » signifie « gué » en patois normand, d’où le nom baie des Veys) où une fin de marée montante me ferme les portes au nez. Principe des portes à flot typiques de la Manche.
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J’attends à l’abri sous les arches la renverse qui finit par ouvrir les portes (pour mémoire 3 h 30 après la PM de Grandcamp (port le plus proche sur la côte du Calvados), à bien anticiper pour une prochaine descente)(je pense qu’il y a un phénomène de tenue du plein (anomalie de l’étale des marées dans les grands estuaires : longue étale de pleine mer pendant laquelle le niveau d’eau ne monte plus que très lentement et d’une très faible quantité).
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Après le fleuve s’élargit encore et arrive la confluence de l’Aure qui permet de remonter à Isigny-sur-Mer (2 km)(encore une petite rivière à explorer).
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Un picoteux bas-normand arborant les drapeaux des libérateurs. La région est vraiment marquée par le débarquement (impacts sur le pont de Saint-Lô, drapeaux, vestiges à Utah Beach).

Je redescends dans l’estuaire et me pose sur la plage rive droite juste après la pointe du Grouin.
33 km le deuxième jour

Je chariote mon kayak tout en haut de la plage qui domine la baie (j’ai perdu une goupille)
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Une douzaine de phoques sont posés sur le sable sur l’autre rive et c’est un concert de chants d’oiseaux.
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Nuit fraîche avec un ciel superbement étoilé sans pollution lumineuse.
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Le lundi matin je me réveille à l’aube vers 7 h 30, mise à l’eau vers 8 h 45 et traversée de la baie vers le nord, en pagayant ou en marchant quand il n’y a pas assez d’eau. Multitude de phoques.
Le vent est fort d’ouest-sud-ouest, je longe Utah Beach au plus près de la plage (possibilité de passer par les îles Saint-Marcouf au large par temps calme). Je retrouve la civilisation (promeneurs, joggeurs, chiens, chevaux attelés ou montés, solex sur la plage).
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Je progresse lentement avec le vent de travers qui fait lofer mon Shore Line sans dérive. À Lestre je mets cap direct sur Saint-Vaast-la-Hougue plein vent arrière avec un reste de courant montant (dans le pif donc) de coefficient 47 ; je surfe mais je n’avance pas très vite…
Débarquement vers 14 h 30

31 km le dernier jour

Récupération par mes manipeuses et retour à Rennes.
Super VIRéE comme je l’imaginais depuis un moment, dans ma quête des fleuves côtiers de la Manche. Possibilité de continuer en faisant le tour du Cotentin (en remontant ensuite la Sée on arrive pas si loin du point de départ). Le fait d’être seul a des avantages, des inconvénients aussi. Le niveau d’eau est encore haut dans la Vire ce qui a facilité la progression. En été ça doit pouvoir se faire aussi, éventuellement en marchant dans la rivière par endroit. Il n’est pas facile de trouver des endroits où débarquer, bien prévoir où bivouaquer.
Je le referai, tu viens ?!? Et pour le prix Goncourt du compte-rendu c’est dans la poche. :sunglasses:

Pour mémoire :

km 0 : camping de Pont-Farcy

Glissière puis petit seuil

km 1 : autoroute des estuaires

km 2 : bras de gauche

km 8 : Tessy-sur-Vire (camping)

km 9 : moulin de Fervaques, glissière à droite

km 11 : la-chapelle-sur-Vire

km 13,5 : moulin Hébert, passage à gauche ou sur le barrage si assez d’eau

km 14 : les roches de Ham

km 18,5 : Condé ; porter le barrage ou faire le grand tour par le petit bras

km 21 : Saint-Suzanne-sur-Vire

km 31,5 : pont autoroute

km 33 : Saint-Lô, barrage

km 36 : Château Sainte Marie

km 40 : Église Notre Dame de l’Assomption

km 43 : Pont Hébert

km 45 : barrage des claies de Vie, cales

km 51 : Saint-Fromont

km 52,5 : à gauche ancien canal de Taute à Vire

km 53 : barrage, glissière à droite à gauche du déversoir

km 64 : confluence de l’Elle

km 66 : pont de chemin de fer

km 68 : N13 puis portes à flot (ouverture 3 h 30 après la PM de Grandcamp (à vérifier))

km 71 : confluence de l’Aure (Isigny-sur-mer à 2 km)

km 73 : estuaire de la Vire

Îles Saint-Marcouf à 7,5 MN puis Saint-Vaast-la-Hougue à 7 MN

Depuis le temps qu’on l’attendait, cette Rouvre printanière, elle a fini par arriver. Mais un peu tard pour les jonquilles fanées depuis une semaine…
Reste la rivière, toujours aussi chouette à 1,55.


Nous retrouvons Bernard chez son copain qui possède un vieux moulin au bord de la rivière.

Il est prévu que nous descendions avec une équipe de copains du cru. Le temps de récupérer tout le monde , il est passé 14h quand nous donnons le premier coup de pagaie au moulin de Cramenil.

Le premier rapide nous coûte deux bains et un esquimau avec pagaie tordue. Ça commence fort. On calme le jeu, on réorganise le groupe et c’est reparti. Au dernier rapide de la partie haute un bain juste avant un arbre en travers nous donne une sueur froide mais nous récupérons tout sans problème.

Le rythme s’accélère car le temps passe avec toutes ces aventures.

Nous aurons un bain dans le seuil de Notre dame du rocher et une cravate après Taillebois, rien jusqu’à l’arrivée où la fatigue se faisant sentir, le doyen prend un bain de siège et nous récupérons son kayak après le pont.

Goûter bien mérité, navette, arrêt andouille au Teilleul et il est 21h quand nous arrivons à la maison.

Quelques photos et une vidéo :

https://drive.google.com/drive/folders/1GoPTGwHSV5OAboGb3CNtR1NR1QavsAms?usp=sharing

Temps idéal, vague idéale , 2 Teviens Philippe et Bernard. Après échauffement , qq bacs reprises les choses sérieuses commencent, faire des 360. Facile à dire plus dur à réaliser, après bcp de tentatives wouaouh , un 360 réussi puis un second etc si bien que Phiphi fini par se lâcher dans la 1ère et réussi un 360 que l’on va qualifier d’acrobatique. Cris de joie tadaaa etc . On se fait un petit border cross pour terminer cette magnifique séance.

Maître Yoda (qui office à TEV sous le nom d’emprunt de Patrick Chauvel), avait concocté une sortie mer à destination des AMFPC en formation.

Mathieu, Philippe et Emmanuel ayant saisi la balle au bond, nous nous retrouvons samedi 13 Avril au club à 10h45.
Chacun avait concocté une proposition de séance, en transpirant sur la météo marine, les hauteurs d’eau (de la mer, pas dans le verre), les courants et l’âge du capitaine.
Après un passage au crible de nos séances pendant le trajet aller, Patrick nous dévoila sa surprise du chef : un aller/retour à Cézembre, avec des exercices de sécu en fin de séance :slight_smile:

Marée PM 76 11h04 (12;17m) BM 18h04 (2,71m)

Arrivés à 12h à la cale du Naye, c’est tout de suite l’heure du casse-croûte.
Il fait beau, la crème solaire et les chapeaux sont de sortie !
A 13h nous embarquons, cap sur Dinard, salutations à François Pinault qui tel Sysiphe collectionne les rochers dans les jardins de la villa Greystone, puis cap sur fort Harbour, puis phare des grands jardins, avant de faire le tour de Cézembre.
Tout est prétexte à question et observation : comment détecter une dérive grâce à des repères visuels, comment gérer le vent de travers sans dérive, comment naviguer dans les cailloux, prendre garde aux vagues de travers (entre le phare du grand jardin et Cézembre ce jour-ci), c’est quoi un kit 2 milles, etc.

Mathieu se révèle une fois de plus super calé sur la faune, et débusque des volatiles variés sur la côte sauvage de Cézembre (moi je vois au mieux des trucs qui volent).
En arrivant sur la plage de Cézembre, on croise une délégation de KMCE qui arpente les parages.
On s’octroie une pause historique et observation de la faune sur le sentier de Cézembre. Il fait chaud, la lumière est vive, on se sent enfin au printemps pour la première fois de l’année !

Retour vers la côte, où on tente de suivre Patrick qui nous nargue avec sa voile.
On croise le Renard (?), qui donne une jolie photo souvenir.
Alors qu’on approche le Petit Bé, Patrick lance l’activité sécurité du jour : repêchage d’un nageur avec la méthode « heel hook », avec un troisième larron qui remorque pendant ce temps, pour éviter de se faire masser sur les rochers.

Chacun joue le rôle du nageur, du sauveteur, et du remorqueur à tour de rôle. On espère que les nombreux promeneurs du Grand Bé apprécient le spectacle, car l’eau est à 12 degrés, ca rafraîchit vite les sinus. Il est temps de retourner à la cale.

Entre temps, la brume de mer est arrivée sans crier gare, et nous voilà enveloppés dans une ambiance cotonneuse, où le Grand Bé tout proche est difficile à deviner ! Un rappel à point nommé de l’utilité d’un compas…
C’est basse mer, on suit la côte en faisant moultes contours autour des roches, et arrivons enfin à destination. Nous débarquons juste avant qu’une flottille de plusieurs dizaines de Laser en régate prenne pied sur la cale.

Un bon goûter, et c’est l’heure de prendre la route, puis de laver le matos.
Retour maison à 20h passées, autant dire que la nuit fut bonne.


Photos et parcours :
https://drive.google.com/drive/folders/16AiBGuBJM9IlVjhMwb_FASa5cSezTEYS

RV au club à 10h, 9 personnes sont présentes après 2 désistements.
Ont participé : Nathalie, Marie-Hélène, Françoise, Thérèse-Anne, Bernadette (R1), Claude, Yves, Fabien, Jean-Pierre.
Temps gris clair, ensoleillé, température agréable, un petit vent de NO force 3. Marée haute à 11h37, marée basse à 18h22., coefficient 54. Embarquement au port du Béchet à marée haute.
Le camion part se garer sur la route du port Hue, le stationnement à Saint Briac est devenu un vrai problème.
Embarquement vers 12h15 direction le Moulin du Frémur. Navigation facile contre un très faible courant contraire. Après 50 minutes de navigation nous débarquons sur une jolie plage de sable rive gauche un peu avant le grand pont pour pique niquer. Petite sieste au soleil. Nous reprenons la mer à 14h15 direction l’Ile des Ebihens, nous sommes contre le vent et avec le courant. La passe sous l’ïle de l’Ilet est à sec, nous contournons par le nord. Regroupement sous les Ebihens, où on est bien protégé du vent. Le débarquement de retour était prévu plage de la Grande Salinette bien abritée, mais il se fera sur la plage de Port Hue au nord de Saint Briac, car le camion y est. Nous nous dirigeons vers la côte Est de l’Ile Agot avec un regroupement prévu à la grande bouée rouge des Herplux. le vent s’est un peu renforcé et un petit clapot s’est levé, le groupe avance bien. La plage est en vue après le passage de la pointe de La Haye. De petites vagues à surf sur l’arrivée de plage sont fatales à 4 d’entre nous, ce n’est pas la moitié des troupes mais pas loin!!! Portage un peu long, chargement et goûter de crêpes et de gâteau au chocolat. Il est 17h15 quand nous prenons la route du retour.
Belle journée de mer, avec environ 6 milles parcourus pour 2h30 de navigation.
175 km, 14€ par personne transportée, solde de 126€ versés sur le compte de TEV.

A bientôt sur l’eau
Bernadette

Quatre TEViens, une vingtaine de personnes de clubs divers, une météo idéale, un endroit magnifique, des encadrants au top. Mieux que le pitch d’une émission de téléréalité : la formation AMFPC mer pendant deux jours à Port Picain.

Dans le rôle des apprentis : Mélanie B, Mathieu C, Philippe R, Emmanuel J.
Dans le rôle des encadrants : Mélanie Roger, Irvin Kersuzan, Olivier Herveic

Samedi matin : rappels théoriques dans les chouettes locaux du club des 3 rivières à Saint Domineuc. Puis pique-nique dans l’herbe, sous le soleil.

Samedi après-midi : on décale à Port Picain, pour des mises en pratique sur le thème « sécu ». Qui dit « sécu », dit « bain », dit « Diantre, elle est fraiche ! ». Surtout quand ça dure 3 heures. La météo est splendide, juste un peu de vagues dans l’anse pour animer le truc, et un petit vent de Nord Est un peu frais.
Les encadrants avaient habilement distribué des situations à préparer, que chacun animait tour à tour. Au menu entre autres, secours à deux (heel book), secours solo (méthode cow boy/crapaud selon le style), puis un final magistral avec bain groupé à quatre bateaux et observons ce qui se passe…

Après un A/R à Rennes pour la nuit, retour le dimanche au même endroit. Avec un peu moins d’énergie au départ.

Dimanche matin : le temps a changé, ciel couvert, vent de Nord Est plus fort (4 Beaufort), plus de houle. Les situations s’enchainent, en direction de la plage de l’île des Rimains. Entre autres dans mon groupe : remorquage en avant, en arrière, virages serrés, pagayage avec une seule pagaie malgré la houle de travers, tentatives de surf, maniement de la VHF.
La plage des Rimains nous sert de lieu de pique-nique bienvenu, d’autant plus que le ciel se purge au même moment. Mathieu anime un magistral atelier sur les oiseaux de mer, et arrive à le transformer en jeu.

Dimanche après-midi, on continue les situations, sur le chemin retour vers Port Picain. Le vent a forci à 5 Beaufort, heureusement pas contre la marée. Aux abords des Rimains les vagues sont bien formées, mais de face. Une fois l’île dépassée, Irvin donne à mon groupe un cap à tenir, qu’on tient plutôt bien, en prenant un habile alignement entre la Cancalaise à l’ancre (rien d’autre de fixe à se mettre sous la main) et un resto en arrière plan à Port Mer. On souque ferme pour tenir l’alignement, et on corrige notre cap de plus en plus en arrivant près de la côté car le vent et le courant forcissent à cet endroit.
Puis retour à l’abri à Port Picain, pour se rafraichir des efforts faits précédemment : semi esquimautages pour sentir l’équilibre précaire, et esquimautage pour certains. Diantre () elle est toujours aussi fraiche ! ( choisis le mot qu’il te plaira).

Debrief général autour d’un goûter pantagruélique dans le jardin de l’Auberge de Jeunesse. Puis retour au club pour nettoyer tout le matos.

Merci à Mélanie, Irvin et Olivier pour les mises en pratique et les conseils.
Merci à Patrick Chauvel pour le prêt de son Delphin, qui a bien servi.


SORTIE AUX EBIHENS, CEJEUDI 25 AVRIL 2024 !!!

Bonjour à Tous,

4 Teviennes - iens s’étaient donnés RV au Club, à 9 h 00, pour aller naviguer aux Ebihens (Enez Bihan e brezhoneg). Chargement et direction Port Hue.

Nous arrivons au parking habituel, près de la plage, où nous retrouvons nos 2 Frères de la côte, Bernard et Dominique. On se change et 1 ier coup de pagaie vers 11 h 00.

On passe l’Ile Agot au sud, la marée descendante nous entraine vers le passage de la loge au sud des Ebihens où il y reste suffisamment d’eau pour contourner l’Ile. Juste un petit clapot avec une légère brise du sud-ouest.


Nous décidons d’aller contourner l’Ile de la Colombière, on passe au nord de la Nellière et allons nous poser sur la petite plage au nord est des Ebihens, pour y pique-niquer.

Le fond de l’air est frais, la brise ayant tournée au nord-ouest. Pique-nique rapide avant de reprendre la mer en direction l’Ile Agot que nous contournons par le nord avant de regagner notre plage du départ.

Débarquement, long portage à la main et aux chariots…

On se change, petite BDE gentiment offerte par Dominique, accompagnée de délicieuses madeleines du marché (merci Bernadette)… Il est temps de dire « au revoir » à Bernard er Dominique", retour au Club pour 17 h 00.

A bientôt sur l’eau … Thierry… :wink:

Ont participé : Bernadette D, Jean-Pierre D, Yves LH, Bernard H, Dominique C et Thierry H…

Coût de la sortie majoré : 22,00 x 4 = 88,00 € - virement fait sur le CCP du Club ce jour …

Quelques photos : Sortie aux Ebihens, ce jeudi 25/04/2024 – Google Drive

Bonjour,

Nous étions 5 TEViens (Patrick, Emmanuel, Anne-Marie, Henri, Mel) à s’être donné rdv à 8h15 au club, direction Séné où nous avons retrouvé Maryse et Didier.
Le départ s’est fait de la cale vers l’île d’Ilur où nous avons débarqué pour y pique-niquer puis faire le tour de l’île à pied. Nous avons repris la navigation vers l’île d’Arz où nous avons débarqué pour visiter. Image insolite sur le retour de balade autour du moulin à marée : des vaches traversaient la plage avec leurs éleveurs pour rejoindre leur champ de l’autre côté. Enfin, le temps du retour était arrivé. Nous avons rejoint la cale et comme de coutume mangé un petit goûter.
Au global, 7 participants très satisfaits de cette belle journée, avec une météo parfaite (ni trop froid ni trop chaud, des éclaircies) et une navigation fluide par un coefficient de 48.
C’était l’occasion pour les 2 AMFPC en formation de tester d’autres bateaux, s’entraîner à définir les caps avec la boussole et au compas. Sans oublier les bons conseils de notre R1 : Google Earth est notre ami pour préparer les sorties (repérer un lieu de débarquement, un trajet, …). On retient qu’en morte-eau, c’est l’idéal pour naviguer dans le fond du Golfe.
Et le gouvernail qui ne marchait plus sur le côté gauche du K2 « Keller » au réembarquement : résolu temporairement mais à vérifier lors de la journée bricolage.
24€ x 5 = 120€ versés sur le compte de TEV par Patrick.

Bonne semaine à tous !



Qqs photos d’Emmanuel : TEV-1erMai2024-Arz – Google Drive

Photos de Henri : https://photos.app.goo.gl/J767oNWrgnKZsWyUA

Nous étions 4 à quitter le club à 11h15, direction la plage du petit port. Nous pique niquons avant d’embarquer direction l’ouest. Nous faisons du rase cailloux poussés par le vent et alternons avec des surfs vent contre courant. Petit arrêt devant la maison de Colette.
Arrivés aux rochers sculptés nous faisons demi tour car il faut penser au retour avec le vent dans le nez. Nous allons chercher le courant au large de la pointe du Meinga, histoire d’affronter quelques vagues.


Nous tâtonnons pour trouver notre plage où nous trouvons Benoît Tardif en train de pêcher.
Le temps de prendre un bain rapide, de charger. Il est 19h quand nous quittons le club.
Tout ça pour 13 € versés au chauffeur.
Patrick

La météo étant favorable dans la baie de Saint Malo, la sortie a été maintenue. RV à 9h30 au club pour le chargement. Tous les inscrits sont présents et à l’heure : Nathalie, Françoise, Marie-Hélène, Thérèse-Anne, Yves, Jean-Pierre, Bernadette (R1). Départ à 10h, passage à la pompe pour le plein de gazoil. Un bouchon sur la 4 voies nous ralentit dès le départ. Arrivée à la plage d’embarquement vers 11h30, plage du port de la Vicomté, rive gauche après le barrage de la Rance. Embarquement vers 12h direction Cézembre, pour environ 4 miles nautiques, avec marée descendante. Ciel voilé, mais le soleil filtre, mer très calme, peu de vent. L’objectif en ligne directe semble bien loin, nous naviguons en groupe à la même vitesse. Après 1h15 de navigation nous atterrissons sur le très belle plage à droite de l’île. Il fait grand soleil et le sable est superbe, pas une trace de pas. Pique nique puis marche à pied sur le chemin balisé de l’île. Beaucoup de goëlands couvent leurs oeufs un peu partout, même sur les vieilles pièces d’artillerie vestiges de la dernière guerre. L’armérie maritime fleurit partout, la vue sur la baie est superbe par ce grand calme. Nous réembarquons dans nos kayaks vers 15h15 direction l’île de Harbour que nous contournons de près par la droite, le courant traversier nous tire vers la droite, puis direction la côte, vers la villa Pinault. L’orage gronde au sud de Dinard, mais il nous épargnera. Nous traversons la baie du Prieuré, il vaut mieux rejoindre le début des mouillages pour s’éloigner du fort courant contraire. Au passage des pointes le courant contraire est vif. Arrivée sur notre plage de départ vers 16h45, pour un long portage…Les troupes sont fatiguées mais contentes. Petit problème avec la roue jockey de la grande remorque mer, il faut soulever la remorque à la main pour l’accrocher au camion, à 7 personnes nous y arrivons. Retour sous des trombes d’eau, les kayaks vont être bien rincés. Pas de bouchons à signaler pour ce retour de grand WE sauf sur la rocade nord. Il ne pleut pas à Tizé et le sol est sec, rangement du matériel avant de se séparer vers 18h45.
Une belle première en mer pour le groupe des femmes du mercredi. Bravo à elles.
165 km parcourus, 13€ par personne transportée, soit 91€ pour TEV. Plein de Gazoil à 127€ pour 75 litres.
NOUVEAU LIEN https://drive.google.com/drive/folders/11a7a2SLeRT308BxxQFkNaKcV_8j3zBz3?usp=sharing
A bientôt sur l’eau pour de prochaines aventures

Bernadette

STAGE ITINERANT « EAUX VIVES CDCK35 » EN ARIEGE DU DIMANCHE 05 AU DIMANCHE 12 MAI 2024 !!!


Le Comité Départemental de Canoë-Kayak d’Ille-et-Vilaine propose ce stage eaux-vives encadré par Mélanie Roger et Olivier Hervéic. Il a pour but de réunir des adultes breton·ne·s de notre département et d’ailleurs pour découvrir des rivières du sud, l’Ariège, le Salat, pour finir sur une portion découverte de la Garonne.

Six clubs différents font partie de cette formation en groupe sur la sécurité en rivière où le kayakiste doit assurer sa protection, de la progression, prendre du plaisir proposé par les différents parcours, exercices, ateliers, etc. Ce stage est proposé en autonomie de groupe (navette camion remorque, repas, nettoyage, etc) avec de la bienveillance entre nous.

Départ dimanche 5 mai à 5h50, arrivée à Grépiac. Embarquement sur l’Ariège après le barrage à l’Ilôt à Grépiac, passage au niveau de Venerque puis par la rigole et débarquement au chemin de St-Maurice à Clermont-Le-Fort. 8Km vers 13h. Pique-nique. Première descente eaux vives avec un beau seuil au final. Arrivée le soir à Venerque par un accueil chaleureux de Marie-Agnès, la maman de Mélanie. Un délicieux tajine de poulet cuisiné par le groupe.

Le lendemain, lundi 6 mai, navigation sur le bassin eaux-vives du Rebech à Foix (débit 46m³/s et hauteur d’eau 0,61m selon Vigicrue).
Atelier sécurité Eaux-Vives proposé par Mélanie et Olivier (nage depuis le courant vers un contre). Philippe de TEV propose une séance sur la direction (le bac…). Nouveau départ pour Soueix-Rogalle vers le village vacances chalets Les 4 Chemins, où nous attend à partir de mercredi 8 mai le programme Mille Pagaies 2024.

De mardi 7 mai au vendredi 10 mai, navigation tous les jours sur le Salat (23 à 33m3/s et 1,1 à 1,2m selon Vigicrue) dont une fois le pont de la Taule pour les aguerris. Un apprentissage technique était proposé pour tout le groupe. Stop, bac, reprise, lecture de rivière, choix de sa trajectoire, etc, toujours dans la bonne humeur, avec bien sûr, esquimautages, bains…


Le soir, concert aux Mille Pagaies. Un après-midi nage en eaux-vives était proposé par Mélanie et un border cross par les organisateurs du festival (incluant passage glissière ou giclée sur le seuil). Le K2 de REN a participé à la course et franchi le barrage de Soueix. Quel spectacle !


Le samedi 11 mai, embarquement au barrage des Ferrières, débarquement au bassin de slalom de Foix. Passage par une passe à kayak à droite à 0,5km du départ. A 1,5km, passage milieu droite dans les rapides du Scios (classe III) après reconnaissance et mise en place de sécurité par les ouvreurs. Passage du groupe un par un au sifflet. A 4km, bassin de Foix (51m³/s et 0,66m selon Vigicrue).
Déjà sur le départ, avec 7 jours de kayak. Retour sur Venerque, grâce à l’accueil de Marie-Agnès. Un apéro nous attendait puis dîner où tout le monde se régale suivi d’un dessert tiramisu aux fraises du marché offert par la maman de Mélanie.

Le lendemain, dimanche 12 mai, marche vers la table d’orientation des Pyrénées de Venerque, puis dernière navigation détente (Embarquement la Croix Falgarde sur l’Ariège - Débarquement Portet-sur-Garonne, confluence avec la Garonne) et découverte de la faune et de la flore sur la Garonne.

Voilà, le stage se termine sur 8 jours de navigation. Merci au CDCK35 pour le stage Eaux-Vives Adultes, aux organisateurs Mélanie Roger et Olivier Hervéic, pour renforcer l’identité départementale avec une mixité de différents clubs. Le groupe a pu amener ce stage vers le haut avec des plats cuisinés par tout le monde.
Réservez vos places pour l’année prochaine !

A bientôt sur l’eau,

Philippe, Thierry, Mél de TEV

Photos/vidéos : https://mynas.lilipano.fr:5001/mo/sharing/SaMduPnJ0

Ce samedi 25 mai vous étiez 11 sur le stade d’eaux-vives.

Philippe a proposé, à tous les navigants du sev, un échauffement articulaire avant de monter sur l’eau. Merci Philippe.

Ensuite nous avons fait 2 groupes :

  • 4 avec Philippe qui avait préparé une super séance sur les bacs (avant & arrière) dans le cadre de son AMFPC
  • 6 avec moi pour travailler l’entrée dans les contre-courants en mode “dépose”

Un premier bain dès le début pour le groupe de Philippe, lui a permit de réfléchir à d’autres options de démarrage de séance pour une prochaine fois. En fin de séance la prise de revanche sur le début du sev a été validée avec une descente sans encombre.
Le groupe de Philippe a prit confiance avec une séance bien menée.
Maxime a fini bien plus tôt que les autres se plaignant d’une douleur à l’épaule depuis le jeudi à la suite d’une séance de judo. Maxime tiens-nous au courant de ta forme, prends soin de toi :wink:

Mon groupe a bien progressé aussi avec des prises de risques plus conséquentes ce qui a occasionné de la fatigue et quelques bains. Certains ont sur dire stop avant les 2h de sev. Bravo, pour moi, savoir dire stop est la plus belle des qualités.
La fatigue et le mal de dos pour certains étant très présents, nous n’avons pas réussi à travailler spécifiquement le vidage de kayak dans le bouillon. Cela pourra être l’occasion d’une prochaine séance.

Je vous invite à visionner et télécharger les vidéos et photos que j’ai prise de vous ce samedi :
https://mynas.lilipano.fr:5001/mo/sharing/CTb2Ty0gn

La session s’est fini avec un goûter au club proposé par Jérôme. Merci Jérôme.

Merci à vous pour ce moment d’échange et de partages.
Eau’Plaisir de naviguer ensemble.

MéMé.

Edit Emmanuel :
Cf le mini CR et vidéo postée ici : https://forum.tevives.fr/t/comptes-rendus-des-seances-encadrees-du-samedi-saison-2024/1995/12

Sur une idée de Didier, 3 malouins et 3 rennais se sont retrouvés au barrage de Vezins en Isigny-le-Buat pour descendre la Sélune.
Le niveau est correct 0,86, plus faible que les dernières descentes mais ça passe bien.
La descente s’est déroulée sans problème avec un paysage splendide avec 50 nuances de vert agrémentées de roches cristallines et de digitales pourpres sous un ciel alternant soleil, averses et coups de vent.
A l’arrivée, un grain nous cueille en plein change. Petit goûter et BDE.
Belle après midi de kayak entre têtes blanches.

Patrick

SORTIE CDCK35 TOUR DE L’ILE DE BREHAT DIMANCHE 9 JUIN 2024 !!!


9 Teviennes-iens s’étaient donnés RV, au Club, devoir citoyen fait, avec comme objectif d’aller faire le tour de l’Ile de Bréhat. :smiley:

Nous arrivons vers 10 h 30 à la plage de Roc’h Hir (roche longue e Brezhoneg) sur la commune de Ploubalzanec. Nous retrouvons Dominique, Didier et Maryse, ainsi que 3 Clubs d’Ille-et-Vilaine (Rennes Evasion Nature, le Club d’Acigné et le CKCR de Rennes), soit 18 kayakistes sur l’eau. :unamused:


Embarquement, briefing des consignes de sécurité, météo et déroulement de la journée.

Philippe (en formation AMFPC) ouvrira en compagnie de Patrick (certificateur « Pagaies Couleurs »). :blush:

Nous entamons la traversée du Ferlas avec un vent de face qui lève un peu la mer. Le retard pris pour rejoindre Bréhat nous amène à séparer le groupe en 2.

Le groupe 1 entame le tour de L’Ile, remonte la chambre, petit arrêt technique à Morbic avant de s’engager en direction du phare du Paon.




Il y a quelques trains de vagues et, surprise ça se calme au niveau du phare ce qui nous permet de passer par le trouziard. Patrick emmène un 1er groupe faire du rase cailloux en sécurité. Certains étaient très motivés. Philippe emmène le 2ème groupe en contournant le passage caillouteux.

Par contre, la côte exposée au NO est agitée ce qui limite notre accès aux passes à cailloux. Avant de rentrer dans le chenal du kerpont nous filons vers le SO direction l’île verte (Cap 245) pour retrouver nos camarades du G1.

Pause bien méritée, déjeuner au pied de l’abri de CKMER à 14h30 pour le 2ème groupe

Le groupe 2 longe la côte sud de l’Ile, remonte une partie de la chambre, puis rebrousse chemin afin de rejoindre l’Ile Verte, point de rencontre avec le groupe 1… Pique-nique à l’abri du vent, sieste pour certains, visite de l’Ile pour d’autres où l’on rejoint le reste du groupe 1.

Puis retour vers Roc’h Hir, arrivée à 17h00. Photos de groupe. Petite collation de gâteaux sur la plage (merci à Philippe et Emmanuel) avant dispersion des troupes.

Belle journée de kayak, avec un petit vent de beaufort, dans le site magnifique de Bréhat.

Ont participé pour TEV : Bernadette D, Patrick C, Philippe R, Claude H, Emmanuel J, Yves LH, Frécho L, Norbert E et Thierry H…

Coût de la sortie : 25, 00 €/per x 9 = 225, 00 € - virement au Club fait ce Jour …

Merci à Thierry , Patrick et le groupe pour vos conseils : Philippe deTEV (Compte-rendu mutualisé de Philippe/Patrick/Thierry)


Le lien Photos d’Emmanuel : TEV-Brehat-9Mai2024 – Google Drive

Le lien de Thierry : Sortie CDCK35 tour de l'Ile de Bréhat dimanche 9/06/2024 !!! – Google Drive

Le lien de François du Club d’Acigné :
https://drive.google.com/drive/folders/1eTY0Katx51ev5cgc5shJAdk9D16c9jyC?usp=sharing

Nous étions 7 au départ du club à 9h45. Chargement, route vers la cale du Naye où nous retrouvons Bertrand et Stéphanie. Hélas nous n’avons pas de K2 à leur proposer pour nous accompagner…
Nous traversons la Rance, passons devant la villa Pinault, rejoignons Harbour. Un petit arrêt au phare du grand jardin pour saluer Neptune et nous rejoignons la côte Nord de Cézembre. Il y a un peu de houle pas méchante.
Nous nous posons à l’Est de la plage où nous retrouvons un groupe d’un club du 9.4 avec qui nous échangeons.
Pique nique et visite des fortifications. Nous voyons des bébés goélands, trop mignons. La balade est sympa avec Un beau ciel et une belle visite. Œil de lynx distingue Jersey.
Il faut rentrer, nous laissons de côté la conchée.


Le vent d’Est est bien établi et la voile me pousse gentiment. Avant le petit Bé, la vidange de la Rance avec le vent contraire lève des vagues à surfer.
Petit arrêt esquimautage et sécu pour Mélanie et retour à la cale du Naye.
Chargement et retour vers 18h30.

Patrick

Après avoir laissé ma grande fille à la gare de Rennes pour son train de 6 h 30 mardi matin je file vers l’ouest et j’arrive deux heures plus tard à Kernevel.

Premier coup de Lendal à 9 h, je sors de la rade à bonne vitesse grâce à la descendante et je passe tout près du phare des trois pierres puis des rochers les errants :

De là en 1 h 30 avec vent (faible) dans le dos et courant portant je traverse jusqu’au sémaphore de Beg Melen et la pointe de Pen Men.

C’est parti pour du rase cailloux sur la côte sauvage

jusqu’à Port Saint Nicolas (plage de gauche) (atteinte vers 12 h) pour une pause (pique-nique, balade, sieste, lecture, balade, lecture) d’à peine 5 h.

Je lis Paresse pour tous et forcément ça influe sur le rythme.

Je continue à longer la côte ; j’avais repéré plusieurs micro-plages sur la côte sauvage mais elles sont envahies par des quéquettes à l’air (pas de photo) et il est tôt alors je continue, passe dans la baie de Locmaria, contourne l’île

et me pose à l’extrémité de la plage des grands sables (18 M environ en 4-5 h de kayak).

P’tite balade à pied, pause pour faire avancer la science (si je peux aider…)

En début de soirée, un puis deux puis trois et jusqu’à une douzaine de semi-rigides arrivent de Lorient après le travail, débarquent leurs passagers pour pique-nique, baignade, bière… Il y a aussi des jet-skis et deux voiliers. Ce n’est qu’un peu avant 22 h que tout le monde est parti et que je peux dormir, à la belle étoile (sans monter la tente, la météo annonce un minimum de 18°C pour la nuit). Je suis réveillé au matin par un puissant soleil de face !

Déj’, lecture, chargement, portage rotatif

et départ pour Port Tudy où je m’arrête pour prendre de l’eau avant de continuer le tour de l’île


Port Lay


Falaise taillée à la hache


Devant Port Melin


Pouce-pieds


Moules

jusqu’à la dernière plage avant Pen Men (Poullziorek dîte à juste titre Tahiti beach, la plus au nord de l’île). Je me pose de 13 h à 17 h. J’attends la renverse du courant et la bascule du vent à l’ouest. Cette plage est difficilement accessible par la terre mais très fréquentée.


Avant la bascule (et que la mer finisse de descendre)


Après la bascule (et que la mer a remonté)

J’embarque vers 17 h avec un vent 3/4 dos et le flot, traversée tranquille et je débarque 1 h 30 plus tard à Kernevel (6,6 M de traversée, environ 10 M ce second jour).
Rangement, chargement, récupération d’un blablacareur et retour à Rennes.

Avec nos diverses contraintes, ce n’est que vers 18 h 45 lundi 1er juillet que mon collègue et moi quittons Rennes pour le port de plaisance de Redon.
Nous débarquons les kayaks de la remorque (que nous attachons à un arbre)


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nous chargeons sur un ponton et vers 21 h nous voilà partis pour une courte étape (4 M).
Nous croisons une première épave flottante dans le port de Redon.

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Je repasse du mode sépia à couleur sur mon téléphone.
Nous en verrons des dizaines de toutes sortes, épaves, encore à flot ou un peu moins, abandonnés ou inutilisés, en acier équipés tour du monde ayant connu leur heure de gloire et croupissant sur des bouées, en plastique couverts de mousse ; cela gâche un peu le paysage de cette belle vallée sauvage.

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Mon collègue a loué un Shore Line plastique du club.



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Nous nous posons sur de l’herbe fraîchement coupée près de l’écluse du Bellion sur une sorte de presqu’île entre la Vilaine et le canal de Nantes à Brest. Nuit à deux dans la tente Forclaz que Claude m’avait cédé une bouchée de pain il y a quelques années et qui est maintenant bien amortie.
Nous repartons sous une averse mardi matin avec un p’tit vent d’ouest dans le pif. Nous nous arrêtons au pont de Cran




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puis dans un champ pour le pique-nique.

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Le fleuve est très large, bordé de marais.
Il y a beaucoup de bateaux équipés pour la pêche au carrelet, qui est accroché à l’arrière d’embarcation qui ne bouge pas de leur point d’amarrage.

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Ci-dessous une variante ; le carrelet adapté pour la pêche au lapin.

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Les mûriers ronces sont en fleur.

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Nous voyons beaucoup d’oiseaux (habituels et cigognes).

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L’aprèm’ nous sommes hélés par un voilier qui fait des ronds dans l’eau devant un bras mort perpendiculaire à la Vilaine dans lequel un autre voilier s’est posé sur la vase avant d’appeler le second à la rescousse. Je leur emmène deux aussières que je frappe sur une autre aussière du voilier tanké. Trop court. Je retourne sur le voilier envasé qui me redonne deux autres aussières que je rajoute. Toujours trop court. Le premier voilier me donne trois nouvelles aussières ce qui permet de faire la jonction entre les deux. Le tracteur parvient à sortir l’embourbé qui se retrouve sous génois seul sur la Vilaine (pas de moteur, j’ai pas bien compris comment ils avaient fait pour aller se mettre dans l’anse (peut-être une sortie d’hivernage (il y a plein de bateaux amarrés sauvagement sur les bords un peu partout)). Le sauveteur récupère les aussières mais elles se coincent sous l’eau dans un truc ; je retourne les dégager. Finalement les deux voiliers se sont mis à couple et ont gagné le Port-de-Foleux.

Nous faisons une grosse pause à Port-de-Foleux après la pluie. Mon pote en a plein les bras mais nous continuons jusqu’à la Roche-Bernard car nous devons être à Rennes le lendemain mercredi midi alors il ne faut pas que ce soit trop long le dernier jour.
Nous rencontrons un aviron traditionnel de la Vilaine (quatre bancs de nage, un barreur) construit en deux exemplaires sur place.


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De bonne humeur et très joueurs, ils veulent faire la course jusqu’au pont et sont bien obligés de nous inviter à l’apéro. Le barreur fête sa promotion de chef de bord de leur bateau. Il nous régale entre autres avec de la langouille (langue de boeuf façon andouille spécialité locale) et du vin corse. Nous dormons au camping de la Roche (j’ai envoyé un chèque par La Poste car nous n’avons vu personne) (16 M ce deuxième jour).
Le lendemain nous partons tôt.

La Roche-Bernard et le vieux port éponyme
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La Vilaine est toujours large mais plus encaissée, boisée et avec des bords escarpés.

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Arrivée à Arzal (4 M).
Le barrage a été fait pour éviter d’inonder la région de Redon avec de l’eau de mer à chaque grande marée et pour réaliser une retenue d’eau douce (usine de captage et traitement juste avant Arzal).

l’usine en arrière plan
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Manip’ de 40 km en stop rapido en deux voitures (retraité puis artisans gens du voyages évangélistes) puis camion de transport/grue de déchargement de fournitures de chantiers (Julie, sympa).
Retour à Rennes.

C’est un bon plan proche, cool, sympa, facile (zéro courant, bivouacs ou camping à dispo) pour débuter l’itinérance ou quand ça souffle en mer.
Licences journées, 30 € de location de matos que je rendrai vendredi matin

Nous sommes 10 (4 TEV, 5 Rennes, 1 pont Réan) arrivés par quatre voies différentes à nous retrouver au camping de l’île de la Serre dimanche 7 au soir.
Montage rapide du camp en mettant bien tous les haubans de la tente (pensée pour Thierry) et repas concocté par la fée Brigitte.
Lundi c’est stade d’eau vive, histoire de se remettre en bras. Le niveau d’eau est bas, 55 cm, mais on termine quand même la journée avec 7 bains au compteur.


Mardi c’est Fier. River app annonce 6 m3. C’est bas mais ça passe. Nous faisons la section Dingy, pont de Brogny avec de belles eaux vertes. Quelques gravières mais aussi des passages agréables et un peu de playboat.

Mercredi, re stade d’eau vive. Le niveau est à 65. Nous nous en donnons à cœur joie surtout sur l’heure de midi où le bassin est beaucoup moins fréquenté. En fin de séance, le Rhône monte, noyant le bas du bassin.
Jeudi, c’est Dranse. Nous avons rendez-vous avec Youenn à la base AN rafting de Thonon.
Nous organisons la navette car nous avons prévu de descendre deux sections, la classique et un section basse jusqu’au stade de Vongy pour que tout le monde puisse naviguer.
Mathieu s’est abouché avec Cachan pour descendre le dernier rapide des ex infrans.
Mal lui en prend car il se fait cueillir par le dernier portefeuille, dessale, remonte au troisième esquimautage. Problème, son nez pisse le sang. Vive le casque intégral.
Heureusement, nous avons des trousses de secours. Après conciliabule et avoir fait compter beaucoup de doigts à Mathieu, nous estimons qu’il peut continuer la descente.
La grande Dranse est magnifique et cueille Michel pas bien concentré. Nous courons après le bateau. Youenn vient renforcer notre équipe et la suite descente se passe bien.
A AN rafting, Mathieu se fait poser des steristrips. Nous descendons jusqu’à Vongy et j’emmène Mathieu aux urgences se faire recoudre.
Nous repartons faire une deuxième descente en plus petit comité. Le niveau a un peu baissé, 13 contre 15 le matin, mais nous faisons une descente très agréable.
Nous sortons de la rivière juste pour récupérer Mathieu recousu. Le temps de rentrer, Il est 21h quand nous attaquons la confection du rougail saucisses…
Forte pluie dans la nuit au grand dam des colos voisines pas très bien organisées.
Vendredi c’est SEV. Jérôme nous fait une master-classe sur le bassin jusqu’à épuisement des troupes.
Nous décidons de faire une pause et de louer un packraft Mékong pour la fin d’aprem.
L’orage tourne autour de nous et ça se précise à 16h quand nous passons récupérer le packraft. On nous conseille d’attendre avant d’aller sur l’eau.
L’orage ne dure pas très longtemps mais ça tape fort. Nous voyons des tentes passer des arbres tomber. Quand ça se calme, je retourne à la tente que les copains ont tenue au péril de leur vie… La toile, un peu légère a été hachée par des gros grêlons. Un arbre est tombé à un mètre de la voiture d’Emmanuel. On s’en tire plutôt bien. Les tentes perso ont plutôt mieux résisté.
C’est pas le tout, on a loué un packraft. Je me lance en premier. Le niveau d’eau a baissé à 45 et je m’arrête au premier virage car plus loin, un arbre est tombé dans la rivière, arrachant les câbles de slalom. Fin de la descente et du stage.
On donne un coup de main à dégager la rivière avant d’aller au resto. Hélas, il n’y a plus d’électricité dans l’auberge où Fred avait réservé et nous finissons en soirée pizza karaoké au lac bleu…
Samedi, lever 7h pour plier tant bien que mal le camp et chacun prend le chemin du retour.
Bilan : un stage aux alentours de 400€ pour les personnes transportées.
Pour le club, recette 1264€ moins 517 de GO solde 747 € avec un réservoir plein aux 4/5 èmes.

Patrick

Bien rentrées et heureuses de notre périple sur le Cher, en amont et aval du Château de Chenonceau
27 juillet - 02 août 2024

En bref

  • Navigation :
    4 femmes : Marie-Hélène, Thérèse-Anne, Bernadette, Marie
    5.5 jours et 125 km de navigation, de Mennetou-sur-Cher à Savonnières ()
    5 bivouacs et 1 camping, en tente et sur-sacs
    28 à 35°C secs et un orage avec grêlons
    Volume d’eau exceptionnel : >100 m3/s ()
    16 barrages : 5 barrages ouverts et franchissables, 1 passe à poissons, 2 glissières… et 7 portages (dont 2 inutiles et 2 imprévus) (
    )

  • Route :
    714 km au total, sans autoroute jusqu’à Angers
    Détour de 20 km au total pour pneu crevé
    Navette : 114 km et 5h30, en auto-stop + train

  • Coût :
    Transport : 56 € / pers.
    Autres (bouffe, camping, péages) : 70 € / pers.
    Total : 126 € /personne

  • Routines :
    de soirée : débarquement, hissage des kayaks sur la berge haute, moustiques, installation, bain, cuisine, dîner, causeries, météo, coucher de soleil, coassements, dodo.
    matinale : lever, bain, petit-déjeuner, causeries, météo, rangement, chargement, point rando du jour, échauffements, embarquement.

  • Déboires :
    1 pneu de remorque éclaté
    1 poignée de portage du miwock cassée

(*) le départ ne se fera pas de la plage en amont de l’île Marie de Vierzon, le barrage de Châtres-sur-Cher étant en travaux et la navigation interdite.
L’arrivée ne se fera pas sur la Loire. Si le Cher se jette dans la Loire à 6 km, mais un rapide empêche le franchissement vers la confluence.

(**) sans ce volume d’eau, le franchissement des barrages est impossible, les aiguilles étant installées. Les barrages avec portage obligatoire pour nous seront à Chisseau, à Civray, et Stade d’eau vive de Tours…
Bref, reconnaître avant d’y passer !!

(***) A savoir : la réglementation locale interdit l’éclusage des kayaks et canoës, même de location. Seuls les bateaux à moteur sont éclusés. Donc portages pour nous…

En photos
(copier-coller le lien ci-dessous)
https://drive.proton.me/u/1/p_APZeRR27-MxRns_seR8HWXP-5Pdj_JRXsZIk78Q0KoYbvCDQWrEC3a8k4gXjmDLoTueg_XrAtC7O6zpV-aVg==/folder/loFzI3_myRVRWT5jGgucrGJFr2zMoSOr5nCFHhFlKU5hvPzjuI7-qw1nEC6OEhIJxD9RRbnK7CTY9JvzHjWiOA==?r=/p_APZeRR27-MxRns_seR8HWXP-5Pdj_JRXsZIk78Q0KoYbvCDQWrEC3a8k4gXjmDLoTueg_XrAtC7O6zpV-aVg==/folder/UbkAMo3J_CoEjTm7nrdjNtWGEZESEHCVJAg_86kWW-hoYegcKdeqyk0JxyLU2Kg7E7d2UJL-cQBpt20t58FVng==

Et en détails

Samedi 27 juillet : 14 km
Départ club 8.45. avec le camion de Thérèse-Anne et la petite remorque de TEV, direction Mennetou-sur-Cher. Sur la route, un bruit nous alerte 5’ avant de quitter l’autoroute à Romorantin : un pneu de la remorque est littéralement déchiqueté!.. mais sans aucun autre dommage! Appel assurance, dépanneur, 30’ d’attente, et redémarrage, direction un garage au plus près. On commande un pneu que l’on récupérera au retour.
Arrivée Mennetou-sur-Cher, petit village médiéval, à 16.45, avec 2h de retard sur le planning, sur une jolie plage d’herbe, avec guinguette et rassemblement de vieilles voitures. Chargement. Camion parqué sur l’aire de camping-cars gratuite, remorque cadenassée à un arbre. Une petite gare à 10’ à pieds pourra faire l’affaire au retour.
Embarquement dans un volume de 100m3 d’eau !! Le niveau habituel en cette saison est plutôt de 25m3! Le courant est fort, la rivière est modérément large, agrémentée de nombreux oiseaux, bordée d’arbres majestueux, parfois couverte de plantes aquatiques. Nous saluons en passant des raveurs en préparation… qui nous berceront de loin le soir! Les moustiques nous attendent dès notre premier bivouac, après Villefranche-sur-Cher, et ne nous lâcheront plus ! Même chose pour les grenouilles!

Dimanche 28 juillet : 33 km
Lever 8.00, motivées par un vol de cygnes au-dessus de nos têtes. Départ sous le soleil. Un jeune chevreuil vient nous dire au-revoir, et un festival de vols de hérons, aigrettes, cormorans, marins-pêcheurs, cygnes, hirondelles, cigogne noire, pigeons, commence et nous poursuivra toute la journée.
Stop à Selles-sur-Cher pour café, eau, poubelles, château… et fromage local ! Les autochtones sont vraiment gentils. Nous rembarquons pour 2h de nav’, le florilège de vols en tous genres reprend. Bivouac juste avant Saint-Aignan, en bordure du GR. Les berges sont hautes, pas facile de hisser nos kayaks chargés. Quelle jeunesse ! «Les berges sont grasses», et Bernadette glisse et plonge jusqu’aux aisselles ! Mais un couple d’anges passe sur ce GR, nous offre un coup de main… et de l’anti-moustique !!! Au dîner, les fromages sont délicieux… et ça se voit !!.. Même s’il y a bien eu un «un p’tit rouge pour accompagner, ce serait pas mal», on fait sans alcool chaque année, accord de principe pour ne pas gâcher et finalement pas indispensable! :wink:
Nous apprenons que Camille Prigent (nièce de Bernadette) est 6 e en Slalom aux J.O. ! Bravo Camille !!

Lundi 29 juillet : 23 km
Dès l’embarquement matinal, le florilège d’oiseaux reprend pour notre plus grand plaisir.
Saint-Aignan est accueillante aux kayakistes : une glissière est signalée rive droite avant le pont, vers un bras contournant une île. Magnifique vue sur la collégiale. En aval, les rives sablonneuses droites et gauches pourraient accueillir de prochain bivouacs !
Nous abordons la partie du Cher canalisé, et environ 1 km avant Mareuil-sur-Cher, nous affrontons sans joie un premier barrage, dont nous n’avions pas eu l’info. Mais en regardant bien la carte, un tout petit trait bleu en travers de la rivière nous saute soudainement aux yeux! Des panneaux indiquent clairement : débarquement obligatoire ! Effectivement un gros rappel ne nous laisse pas le choix : nous devons monter avec nos kayaks un joli escalier en pierre, bien raide, d’une douzaine de marches ! La corde 10 mm va nous être très utile ! Le jeune couple éclusier nous offre de nous ravitailler en eau. La manip’ nous a pris presque 1h ! Embarquement par un même escalier plongeant, pour 10’ de nav’. Stop immédiat pour pic-nic et sieste bien mérités ! Des «praires» de rivière tapissent le sable. Le thermomètre monte : 35°C !
Nous reprenons nos pagaies… Un pont !? Quel pont ? Il n’est pas mentionné sur notre carte IGN !! Mais en la regardant de plus près, on y voit une autoroute en pontillé avec la mention «A85 ouverture prévue… en 2004» !! No comments. Tout rentre dans l’ordre. :slight_smile:)
Environ 2 km après Mareuil-sur-Cher, nous reprérons un nouveau petit trait bleu sur la carte, prudence ! Aucun panneau ne nous prévient… d’un barrage ! On va reconnaitre : beau train de vagues. On passe en kayak. Bravo à toutes!
Belle église à Thésée en rive droite. Nouveau trait bleu sur la carte, 1 km plus loin… et aucune signalisation ! Reconnaissance du barrage, train de vagues plus conséquent, beau passage, bravo !
Nous longeons la ligne de chemin de fer qui nous ramènera au camion, et Bourré, avec ses maisons troglodytiques. 500 m avant le pont, un barrage est annoncé. Reconnaissance : deux belles vagues longues et lisses nous motivent. Mais à l’écluse, deux pêcheurs nous alertent de «barres métalliques au fond de l’eau qui peuvent être dangereuses : c’est un barrage à aiguilles (cf “Bonus Culturel”). Et ce sera le même type de pont à Montrichard.». Dépitées mais avec raison, nous portons… Toujours ces mêmes escaliers plongeant bien raides… :frowning:
Arrivées à Montrichard, après l’école de voile et plage en rive gauche, et après le pont, un panneau annonce un nouveau barrage et portage obligatoire… quelque peu aménagé : des rondins de bois font office de tapis roulant d’une extrêmité à l’autre de l’écluse.
Epuisées de notre journée… Bivouac immédiat en rive gauche, très confortable. Très belle soirée, entre coucher de soleil coloré et envol de montgolfières à 300 m de nous, derrière les arbres.

Mardi 30 juillet : 24 km
Grasse matinée nécessaire après notre rude journée de la veille ! Départ 11.30 ! Objectif du jour : Château de Chenonceau. Nous passons sous l’arche d’une première tourelle au milieu de la rivière, puis arrivons au barrage de Chisseau. Pas d’escaliers, mais une cale ! Nous sommes en territoire touristique, des chariots sont à disposition des canoeistes pour le portage, ouf !
Deux jeunes familles de manouches sont installées là, dans des roulottes traditionnelles. Les hommes font boire leurs chevaux près de nos kayaks, les femmes se ravitaillent en eau et se lavent sur la berge… Marie-Hélène en profite pour y faire… un shampooing! Et les enfants nous donnent un coup de main pour porter nos kayaks ! Marie leur achète deux fleurs sculptées en rotin.
On embarque avec la perspective proche du Château de Chennonceau. Tours et détours pendant 2h dans les douves et sous les arches du château, pic-nic en rive gauche. Quelle idée, cette construction grandiose et élégante sur une rivière ! On apprendra que pendant la 2nde guerre mondiale, en rive droite c’était la France nazie et en rive gauche c’était la France Libre. Départ vers 17h, trop tard pour une visite…
Le barrage de Civray-en-Touraine nous avait été bien annoncé aussi par le gérant du camping-location de canoës de ce barrage. Kayakiste lui-même, il nous confirme qu’il était effectivement tout à fait possible de franchir hier les deux derniers barrages, non istallés encore. Mais quand on ne connaît pas le fonctionnement des barrages à aiguilles, mieux vaut être prudent ! Par contre, il nous apprend que le barrage de Larçay vient d’être monté :frowning: .
Bref, pour l’heure, une passe à poissons en cinq seuils, en rive gauche, permet non seulement aux poissons de remonter la rivière, mais aussi aux kayakistes de contourner le barrage. Exercice de lecture de rivière pour toutes en reconnaissance, puis franchissement impeccable !
Depuis ce matin, un orage est annoncé pour 19h. Nous nous arrêtons au camping à l’entrée de Bléré en rive gauche dès 18.00. Le temps de monter les kayaks, et c’est la douche soudaine, la tempête, des grêlons de 3 cm de diamètre ! 1h plus tard, le calme revient, bain, dîner, bercement des grenouilles. Les éclairs seront continus toute la nuit au nord du camping.

Mercredi 31 juillet : 13 km
La fatigue se fait sentir, départ 11.00 sous un ciel bleu. Nous traversons la rivière pour porter au barrage de Bléré, en rive droite. Toujours ces berges hautes et ces escaliers raides ! Puis nous apercevons le barrage de Vallet près de l’aérodrome, qui n’est pas monté ! Franchissement sans problème.
A Nitray, le barrage se présente de façon inhabituelle à gauche, un moulin se trouvant sur la rive droite. Après reconnaissance, nous franchissons sans danger la longue vague lisse, au-dessus des tabliers métalliques (passerelles) rabaissés au fond du lit. Nous retrouvons nos fidèles hérons, aigrettes, cygnes, pigeons, martins-pécheurs etc., cela nous redonne du baume au cœur… même si le courant a beaucoup perdu de sa vitesse. Pic-nique en rive droite, un pêcheur vient aussi s’y installer. Il nous fait remarquer que le niveau du Cher monte, 10 cm en 1/2h. Mauvais signe pour nous : un barrage en aval a dû être monté…
Nous repartons, et… apercevons le barrage de Veretz, visiblement monté, les aiguilles dépassent ! Débarquement imprévu. Le pêcheur avait malheureusement raison. Toujours ces berges hautes avec ces escaliers raides ! :frowning: .
Orage et grêle sont de nouveau annoncés pour 15h, mais rien n’en est. Mais impressionnées par l’effet soudain de la veille, et après quelque débat, nous décidons de nous mettre à l’abri dès 16.00 à la maison éclusière. Rencontre avec le jeune barragiste-éclusier, qui nous instruit… et nous annonce qu’il vient juste de monter ce barrage le matin ! Dommage pour nous ! Bain, dîner sous un ciel bleu… entourées de chenilles noires mangeuses d’orties, futurs papillons paon-du-jour, dont on ne voudra pas dans nos duvets ! Thérèse-Anne et Marie déplacent leurs sur-sacs ! Coucher de soleil sur la rivière… et premières sternes dans le ciel.

Jeudi 01 août : 18 km
Le ciel est couvert, le thermomètre descend à 28°C. Le barragiste-éclusier part installer un barrage en amont. Ouf, on est passé ! Nous reprenons notre rythme, départ 10.00. Orages annoncés à 14.00, 17.00, 20.00.
Toutes la journée, nous longeons d’impressionnantes batisses richissimes surplombant le Cher. Nous débarquons au barrage de Larçay comme prévu. Toujours ces berges hautes et ses escaliers raides ! La fatigue et la lassitude laissent paraître. Première toue (type de gabarre, bateau traditionnel local qui navigue sur la Loire et ses affluents) amarrée là. Pic-nique rive gauche sur une petite plage de sable et terre, «pas grasse» !
Stop rapide à la base nautique de Tours en rive droite pour confirmer nos renseignements : double pont, puis débarquement au stade d’eaux vives. Le dernier !!.. et pas des moindres ! De jeunes ados baigneurs nous proposent leur aide. L’occasion pour eux de mesurer leurs forces ! :wink: Manip’ la plus rapide pour le plus long portage ! Merci !
Très rapidement, nous retrouvons le Cher sauvage, ses méandres, ses arbres majestueux, ses îlots, ses cygnes, aigrettes, hérons, sternes. Mouettes et goëlands font leur apparition! Et le courant n’est plus !
Le vieux Grand Moulin de Ballan-Miré en tuffeau (pierre locale), délabré mais de grande allure, se présente en rive gauche. Après reconnaissance, nous passons par la «passe mixte» en rive droite. Sans problème, bravo ! De nombreuses toues se promènent. A 18.00, des bivouacs se présentent, mais nous décidons d’aller jusqu’à Savonnières, à 1h de navigation, pour y dormir et prendre le train retour.
Que neni ! Nombreux touristes pour le marché des saveurs, camping plein et inaccessible en kayak, feu d’artifice le soir… et rencontre avec les Bateliers du Cher, très actifs dans le paysage local ligérien, dans la remise en état des toues et gabarres diverses et variées (transport de sable, de marchandises, bac pour la maréchaussée à cheval…). Nous décidons de faire demi-tour pour trouver un bivouac, plutôt que de descendre la passe à poissons en rive droite en aval du village et s’aventurer sur la plage ou plus bas. Nous rentrons demain !
Encore une fois, la berge est haute et «grasse», mais nous trouvons un petit coin très agréable. En hissant le miwock, la poignée de portage rompt !! Il est temps d’arriver… Bain, dîner type «j’y-fous-tout» parfait, coucher de soleil, feu d’artifice… et farniente jusqu’au retour en camion le lendemain !

Vendredi 02 août : 0 km
Grasse matinée, navette en auto-stop + train Tours-Villefranche + auto-stop pour Marie… sans oublier le détour pour récupérer le pneu changé !
Dernier bain, chargement, départ 17.15. Arrivée club 19.45, sans encombres cette fois.

Merci et bravo à toutes pour cette belle aventure, parfois éprouvante, mais toujours riche ! Quelle jeunesse !!
A l’année prochaine !


Bonus culturel
(copier-coller le lien ci-dessous)
https://drive.proton.me/u/1/p_APZeRR27-MxRns_seR8HWXP-5Pdj_JRXsZIk78Q0KoYbvCDQWrEC3a8k4gXjmDLoTueg_XrAtC7O6zpV-aVg==/folder/dVJyIwzdJ_U89NIJTpobMsOEc525OKv8UPXrKt_eTeL8UZ_INhzmwD36KU7uhCcHqsDx6Jo5IYSpI0EZbVvFtQ==?r=/p_APZeRR27-MxRns_seR8HWXP-5Pdj_JRXsZIk78Q0KoYbvCDQWrEC3a8k4gXjmDLoTueg_XrAtC7O6zpV-aVg==/folder/loFzI3_myRVRWT5jGgucrGJFr2zMoSOr5nCFHhFlKU5hvPzjuI7-qw1nEC6OEhIJxD9RRbnK7CTY9JvzHjWiOA==

Tout le monde est présent à l’heure au rdv à 8h15 au club. Quand nous arrivons à St Malo pour charger les frères de la côte, le mauvais temps arrive aussi. Le ferry a 2 heures de retard aussi nous acceptons la proposition de Dom de retourner boire le café chez lui.
L’embarquement se fait sous une pluie battante et la traversée est un peu mouvementée.
Arrivés à Guernesey nous filons monter le camp au camping Vaugrat.


Le lendemain matin, le vent est encore à 4 bft. Nous décidons d’aller à Herm car nous comptons sur l’abri de Guernesey pour couper la houle et un peu le vent.
Nous embarquons près du camping et franchissons la pointe Nord sans difficultés et attaquons la traversée vers Herm. Nous traversons les trois branches du russel identifiables par les déferlantes, ça secoue bien. Hormis quelques problèmes de dérive, le groupe se comporte très bien dans le dur.
Nous abordons la pointe Nord de Herm, pique-niquons et allons marcher et boire une bière. Nous rembarquons à pm+2 pour contourner l’île par l’est. Nous attaquons la traversée retour avec un peu de retard sur l’horaire prévu et nous fixons un arrêt à la tour au 2/3 du russel.
Nous payons cash notre retard car le courant monte et avec le vent contraire, ça envoie.
Nous attendons l’arrière garde à la tour mais un ferry qui passe génère de grosses vagues et fait éclater le groupe. Ça devient la tour infernale. La fin de la traversée tourne au chacun pour soi et Dieu pour tous sauf à l’arrière garde où Hervé finit par remorquer Mélanie.
Au final tout le monde arrive en ordre dispersé à hauteur du port pétrolier. Je remonte jusqu’à Bordeaux Harbour pour aller à pieds chercher le camion. Comme le GPS de mon téléphone ne fonctionne pas, je me dirige au soleil mais le découpage des routes au carré ne me facilite pas les choses et je finis ma rando avec une magnifique ampoule sous le pied, un comble pour un kayakiste.
Je récupère tout le monde et nous rentrons moulus au camp.
Le lendemain l’énergie du groupe étant à plat, nous faisons les toutous, little Chapel, German hospital, petit bot tower … pour finir par la visite de Hauteville House où Victor Hugo a vécu 15 ans en exil, avec un guide très compétent. Nous retrouvons Muriel à la sortie et allons boire un verre à la terrace.
Mardi, c’est Serq. C’est une virée de 45 km. Ça calme une grande partie du groupe qui est plus tentée par la rando pédestre.
Hervé et moi embarquons de Bordeaux Harbour. La traversée aller est rapide car le vent de sud, sud est nous aide bien. Nous rencontrons des beaux trains de vagues mais rien à voir avec la navigation de dimanche. Nous mettons 3 heures à atteindre Maseline Harbour en longeant la côte est. C’est superbe.
Une déception à la buvette du port : pas de sandwich au crabe. Too much work, nous dit le tenancier. Le sandwich eggs and bacon est très bon. Nous reprenons notre navigation sur la côte est puis sud de Serq brassée par le vent et la houle, l’occasion de quelques passages toniques.
Nous décidons de nous priver du passage du goulot pour assurer un retour direct.
La traversée retour se fait en mode éco et sieste jusqu’au moment où je me rends compte que nous reculons. Nous nous activons pour remonter en bac vers le nord et nous recommençons à avancer vers l’ouest. Nous jouons avec les contres avant d’attaquer la traversée du little russel en direction de St Peter port où se trouve Bébert.
Nous débarquons à la cale du yacht club au sud du port, un bon plan pour les kayakistes.
Le temps d’une BDE, de récupérer le camion, d’aller chercher la remorque, de reprendre une seconde BDE pour rééquilibrer le PH de nos cellules, vu les efforts fournis et c’est l’heure de récupérer les camarades à l’arrivée de la navette de Serq.
Ils nous racontent leur journée : Nous embarquons avec le premier bateau direction Sercq. Nous arrivons et traversons le village pour aller à La Coupée (isthme entre Big Sark et Little Sark, magnifique avec des falaises de 80m de hauteur). Nous marchons jusque Venus Pool (semblant de vasque d’eau de mer dans les rochers). Puis, c’est le retour au village par la côte pour savourer le fameux sandwich au crabe (qui n’est pas à la hauteur de nos espérances, au contraire des excellentes Saint-Jacques). Ensuite, certains se baignent dans la magnifique Derrible Bay. Enfin, nous rentrons au port pour le tea time avant notre retour sur St Peter Port.

Mercredi, retour au kayak, c’est côte sud. Les conditions météo sont très bonnes, 1 bft, 50 cm de houle.
Nous embarquons au nord de Lihou, île dont on peut faire le tour à marée basse, ce que projette de faire Muriel. Pas de bol, la chaussée est immergée, ce sera pour une autre fois.

Nous filons vers le sud en rase cailloux jusqu’à la pointe de Pleinmont où une grosse houle nous éloigne de la côte. La côte sud est splendide. La houle diminue et nous pouvons nous rapprocher et profiter de magnifiques passages, couloirs. Nous trouvons même deux arches. Un phoque et quatre dauphins nous honorent de leur passage.
Arrêt pique-nique à petit bot, la seule plage de la côte sud et nous repartons. Le temps se voilant, nous nous activons sur les derniers kilomètres pour finir vent dans le nez vers la Valette. Muriel interrompt gentiment sa balade pour venir chercher le navetteur. Arrêt BDE et retour au camping.
Nous mangeons un fish and chips à Coco bay sur une table dehors face à la mer. Un bus nous prive du rayon vert et de colère nous retournons boire une bière au mariner à the bridge.
Mercredi matin nous commençons à plier le camp et allons prendre un English breakfast au rendez vous à the bridge.
Il est temps de rentrer payer le camping (16 livres la nuit) et d’aller prendre le ferry.
Les stats
85 km en kayak
Prix de revient : aux alentours de 400 €
188,50 € pour Bébert