Comptes-rendus des sorties 2020

Nous étions 6 au départ de Rennes : LH, BD, VP, Fl, JC et PC. Jonction avec GD et BC à Ploumanac’h à 10h30. C’est donc à 8 que nous nous élançons vers l’île aux moines. Nous sommes poussés par un gentils vent de SO jusqu’au milieu du parcours. Nous enchainons sous un beau soleil le tour de l’île plate où nous voyons nos premiers phoques. Débarquement à 13h à la caserne.

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Nous pique niquons en faisant les lézards sur la rampe d’accès. Qui balade, qui sieste, qui bain avec comme impératif le premier coup de pagaie à 14h. Le vent à tourné NO et forci à 3 bft. Nous voyons nos premiers macareux en longeant l’île de Malban. Nous arrivons sur Rouzic à PM-30 mn soit quasi marée haute ce qui nous permet de passer au ras de l’île et d’éviter les brisants de la côte N. la faune s’est donnée rendez-vous : en plus des fous qui tournoient, il y a des pingouins Torda et des guillemots. Nous voyons deux nouveaux phoques avant l’arche et continuons lentement notre tour, goûtant chaque instant de ce moment rare. Au Sud de Rouzic, nous trouvons un banc de macareux juvéniles qui s’ébat à l’abri. DSCF2539.JPG

Mais il est 15.30 et le ciel est coupé en deux : NO ciel beau et SE ciel noir, il est temps de rentrer. Le vent tombe nous faisant une mer d’huile. La glisse est bonne et nous couvrons le retour en moins d’une heure trente.

Les îles c’est vraiment la plus belle course de Bretagne qui cumule de multiples intérêts : géologique, historique, esthétique et faunistique (https://www.lpo.fr/les-7-iles/especes-star) et sportif (13 milles soit 24 km) même si avec ces conditions il n’y a pas eu trop de stress.

[Message déplacé]

Excellentes conditions, belle houle propre, léger vent offshre, parking complet à 9h !!
un petit échauffement dans la mousse, puis de beaux surfs avec mon sonic et enfin j’arrive à passer la barre, là c’est plus chaud et je vais dans une zone avec peu de surfeur, ils sont nombreux et les règles de priorité sont pas faciles à appliquer avec un kayak.
au bout de 2hres et un esquimautage raté, je suis un peu moins motivé retour sur la terre ferme.
Demain les conditions sont encore bonnes , vagues prévues 1,2 1,4 m, beau temps. il y avait plus de 2 m à 9 hres ce matin , environ 1,6 1,7m vers les 11hres30. Bernard

Nous avons démarré notre séjour dans le Briançonnais en partant Samedi matin à 7 h 00 après un chargement efficace la veille au soir. La route se déroule sans soucis et une douzaine d’heures, pauses comprises, suffiront à rejoindre La Roche de Rame. Nous retrouverons alors Gaël et son groupe de Cachan ainsi que l’indépendant François.

Dimanche matin nous montons jusqu’au Casset pour une première descente de la haute Guisane jusqu’au rapide des Guillebertes dans lequel une partie du groupe se lancera. C’est d’ailleurs ici que nous pique-niquerons. De quoi bien commencer ! L’après midi continue sur une portion de la Guisane rarement effectuée par le club. Nous réembarquons là où nous avons débarqué puis descendons jusqu’à St Chaffrey où un débarquement s’impose pour certains car c’est aussi l’embarquement de la basse Guisane classée IV. L’autre partie du groupe s’élance donc pour une basse Guisane bien en eau.

Lundi départ 9 h 30 et direction l’Onde. Une première descente de reco est effectuée par un petit groupe. En effet des dangers tels que les arbres peuvent être fréquents et dangereux sur cette rivière. Cette première descente se passe à merveille notamment grâce à un exceptionnel niveau d’eau. Cependant la difficulté de la rivière ne permet pas à tout le monde de descendre. C’est donc reparti pour une deuxième descente toute aussi agréable avec un groupe agrandi et pique-nique à l’arrivée. L’après-midi, afin de permettre à tout le monde de naviguer, nous descendons aux Vignaux pour une basse Gyronde et une descente légèrement mouvementée par quelques sketchs. La journée à été très chaude en température et c’est l’occasion pour Théo et Conrad d’aller sur le magnifique Gyr. Dix minutes de descente plus tard, RDV à la brasserie Luc Alphand pour y fêter les premiers bains.

Mardi, départ plus tôt cette fois-ci pour aller passer une journée sur le mythique Guil !! Un premier embarquement à lieu au-dessus de Ville-Vielle pour y descendre cette très jolie gorge. Le niveau est super et nous retrouvons au passage Mickey pour dévaler à toute allure les gorges de Château Queyras et de l’Ange Gardien. Réembarquement en petit comité après un bon déjeuner. C’est donc parti pour les premières triples chutes qui n’hésitent pas à faire ses premiers ravages. Seuls deux Bateaux sur quatre seront encore debout à la fin. La suite de la journée continue le long du Guil avec des groupes différents en fonction des sections jusqu’à Maison du Roy. Une belle intégrale !!

Mercredi, la fatigue commence à se faire sentir pour tout le groupe. Une journée pénarde sur le Guil et la Durance a donc été organisée afin de reprendre des forces. La matinée commence à l’embarquement du bas bas Guil. La descente sur le Guil continue son cours jusqu’à la confluence avec la Durance sur laquelle nous avons navigué jusqu’au stade d’eau vive de St Clément. Départ au même endroit l’après-midi pour continuer cette journée sur la Durance au même rythme que la matinée. Des paysages somptueux et aucun problème sur cette portion ! De quoi mettre en confiance tout le monde pour clore cette rivière sur la vague du Rabioux. La vague est impressionnante pour ceux qui ne la connaissent pas mais personne ne s’est laissé surpassé et tout le monde est bien passé.

Jeudi, le groupe est reposé et donc direction l’Ubaye. Après une bonne heure de route nous arrivons aux Tuiles pour une descente jusqu’à la Fresquière. L’eau est magnifique et le niveau est étonnement gros sur la rivière (25 m3), cela rend cette portion plus intéressante qu’habituellement. A l’arrivée l’envie ne manque pas chez certain de se lancer sur les ex du haut mais il a fallu se rendre à l’évidence que l’équipe n’était pas assez solide. Ce n’est pas grave, la journée n’est pas terminée et le Martinet – Le Lauzet n’attend que nous. Embarquement après les rafts et c’est parti pour une longue descente avec des vagues en continue. De quoi s’amuser, surfer et s’entraîner. La fin de cette portion dans la gorge est toujours aussi magnifique. Le ciel est superbe lui aussi et le niveau de difficulté est légèrement plus relevé au plaisir de tous. Une grande efficacité au matin permet un retour assez tôt et même une montée à Vallouise pour une partie du groupe. RDV pour Théo avec des toulousains pour une nouvelle descente du Gyr suivie de quelques tournées pour arroser les bains à Luc Alphand.

Vendredi, dernière journée de nav pour certains et il faut en profiter !!! Quoi de mieux qu’un Guil pour tous. Au programme, même programme que mardi. Intéguil !! Embarquement pour tous pour la Combe de Villevieille suivie de Château Queyras puis de l’Ange Gardien. L’après-midi, Millénium, Triple chutes, Escalator Magique et Bas Guil. Une belle journée avec bien sûr des débarquements imposés pour certains. Nous voilà à nouveau bien fatigués.

Samedi pas le temps de se reposer cette fois-ci. Deux programmes ce jour ci : Départ pour la majorité du groupe en direction de Paris ou Rennes, et pour l’autre, retrouvailles au Casset avec l’équipe de Marco, Jérôme et Thierry P. La journée est chargée pour ceux qui viennent de rouler toute la nuit. Haute Guisane pour se mettre en forme le matin, suivi d’un pique-nique. Après manger, c’est parti pour une basse Guisane moins en eau que la dernière fois mais agréable tout de même. Un petit groupe a toujours envie de naviguer et c’est pour cela que nous avons pris la route vers la haute Gyronde que nous n’avons toujours pas descendue. Débarquement au-dessus de l’infran des Vignaux pour tous et réembarquement juste en dessous pour Théo et Jérôme pour un long et magnifique rapide. Nous ne sommes pas loin de Vallouise, c’est l’heure du Gyr !! Il y a beaucoup d’eau cette fois-ci et la descente est terminée encore plus vite que d’habitude.

Dimanche, Programme original, encore un Guil. On ne s’en lasse pas !! Départ une nouvelle fois à Villevieille. Arrivé à Château Queyras, c’est parti pour tout le groupe y compris Frecho !! Les mouvements d’eau sont puissants et l’ont malheureusement perturbé juste avant la fin. Bravo à lui tout de même pour s’être lancé dedans après une semaine de cogitation. La suite se termine comme d’habitude sur le bas Guil que nous effectuerons deux fois car c’est le dernier Guil de l’année et que c’est magnifique.

Lundi, c’est reparti pour l’Ubaye. Cette fois ci, embarquement directement aux ex du haut pour un petit groupe le niveau d’eau n’a pas changé. En revanche, un orage a eu lieu quelques jours avant et nous a offert une eau noire. Cette première partie se passe bien et nous retrouvons tout le monde au Martinet pour descendre jusqu’au Lauzet où nous pique-niquerons et retrouverons Mickey par surprise. Pour terminer ce dernier Ubaye de l’année Théo et Jérôme se lance dans les ex du bas. La gorge est vraiment Magnifique et se termine dans l’immense lac de Serre Ponçon et son eau turquoise.

Mardi, séjour terminé pour l’équipe de trois qui auront bien profité durant ce long week-end. Il leur reste tout de même une petite envie de naviguer. Quoi de mieux qu’une basse Guisane en plein sur leur route. Tout s’est bien passé et direction Malafosse pour les kayakistes restants. A l’arrivée, surprise… Le rapide est totalement turbiné et n’est devenu qu’un grand champ de cailloux. Retour au camp, petite sieste puis montée au Fournel pour y sauter ses quelques chutes avant de terminer sur un bon Gyr avec Grégoire et dernière tournée à Luc Alphand !!

Mercredi, il est temps de dire aurevoir aux grandes et merveilleuses montagnes de Briançon et de prendre la route pour Rennes. Ces douze jours se sont déroulés à merveille dans une très bonne ambiance, sur l’eau comme au camping et j’espère que tout le monde a hâte d’y retourner l’année prochaine. De plus, merci à Victor pour la trésorerie du séjour et a thierry pour sa voiture.

Étaient présents de TEV : Théo, Victor, Frecho, Mathys, Grégoire, Conrad, Vincent, Thierry, Marie, Olivier, Elsa, Patrick, François.

Voir un montage vidéo.

Nous sommes 4 au départ, Elsa Théo Freschaud et Bernard. Départ à 8H15ce qui nous permet de prendre les dernières places sur le parking de Penthièvre, ensuite les conditions promises par Surf Report sont là !!! Belle houle propre entre 1 et 1,4 m pour les plus belles séries. Immédiatement les surfs s’enchainent qq esquimautages non désirés sont réussis, Théo tente qq “air flip” . Bref avec de bonnes conditions tout le monde est content.
A 12h 30 la fatigue se fait sentir, les estomacs commencent à se manifester, d’un commun accord direction Auray pour régler tout ces pb d’intendance. Puis direction le petit port de Saint Goustan, le lieu est magnifique donc une visite s’impose Freschaud s’auto-désigne guide touristique. on a droit à Benjamin Franklin, à la visite d’une église, les petites ruelles etc…
On visite d’accord, mais faudrait pas oublier d’aller dans une brasserie, donc tous les kayakistes ont choisi leur bière pour bien profiter du lieu, se reposer, lutter contre la canicule.
Retour au club à 17h20. Ah j’oubliais le groupe a voté 3 étoiles au guide, la première est pour son superbe travail de rangement du club, merci Frédéric.

Je me suis fait déposer à Saint-Sauveur-le-Vicomte pour embarquer sur la Douve, une rivière qui coule vers le sud-est dans le marais qui délimite le sud du Cotentin (« Cotentin, ce pays comme une île »). J’avais trois jours devant moi pour entamer le tour du Cotentin dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. L’idée (en plusieurs randos) est de descendre la Douve par les marais, d’arriver à la mer dans la baie des Veys, de remonter la côte Est, de faire le tour jusqu’à Portbail sur la côte Ouest et de finir à pied (une douzaine de kilomètres) pour revenir au point de départ ! J’avais fantasmé sur ce parcours pendant le confinement et préparé la nav’.
Départ donc mercredi 8 août vers midi. La rivière est étroite au début et ça avance bien. C’est très joli et on peut voir plein d’oiseaux dont des cigognes.


Le temps est très chaud. Le compas est bien utile pour se repérer sur la carte suivant l’orientation des méandres. J’ai bien avancé la première journée puisqu’après une pause pique-nique à Pont L’abbé, je suis arrivé aux Ponts Douve vers 17 h. La météo annonçait des orages pour l’après-midi et le début de soirée. Mon idée était de pagayer sous la pluie pour rester confortable dans mon bateau mais à 17 h il n’a toujours pas plu. Le barrage des Ponts Douve est fait pour empêcher l’eau salée de remonter dans les marais ; les portes se ferment seules à marée montantes et s’ouvrent seules à marée descendante avec le courant de la rivière. Là les portes sont fermées, l’endroit peu accueillant pour le bivouac (proche de la N13 Caen-Cherbourg), il commence à pleuvoir et j’aimerais bien continuer, rapport à la très bonne météo du lendemain, la mauvaise du surlendemain et aux îles Saint Marcouf qui me font de l’oeil depuis le début. Je contourne donc le barrage par un champ avec mon chariot pour avancer mais impossible de réembarquer en aval ; les berges sont hautes, pentues et envahies par la végétation. Finalement je roule jusqu’au canal des Espagnols à Carentan (creusé par des prisonniers espagnols, Napoléon voulait faire un canal jusqu’à Portbail à travers le marais mais le projet a été abandonné) où je peux remettre à l’eau. Je vais jusqu’à l’écluse, je laisse passer l’orage, je mange et je plante la tente près de l’écluse quand la nuit tombe. Environ 30 km ce premier jour.

Le lendemain jeudi 9 août, je me lève à 6 h pour déjeuner, remballer vite-fait et passer l’écluse avant que cela ne soit plus possible. J’embouque le canal dans la brume (10 km de chenal).


Il y a plein d’oiseaux. J’entends une église sonner 7 h, un coq chanter, des coups de fusils (les chasseurs chassent le canard et les limicoles).

Puis je vois sur le sable une première colonie de phoques (25 dont des petits), ils se mettent à l’eau et me suivent avec le courant. J’en contournerai une deuxième (35 individus) pour ne pas les déranger. Un peu avant Utah Beach je fais une pause sur le sable et j’attaque la traversée vers les îles Saint Marcouf (6 M, cap au 0°) par mer d’huile, très léger courant (coefficient 35), vent nul et tiédeur ; conditions idéales. Je pose le pied sur l’île du large (l’île de terre est réserve naturelle interdite au débarquement) un certain temps plus tard (ma montre a rendu l’âme).

Je suis accueilli par deux stagiaires qui retapent une digue à l’extérieur (l’un a eu ce séjour en cadeau de Noël). Le responsable me dit que théoriquement seuls les adhérents de l’association des Amis de l’île du large de Saint Marcouf peuvent accoster sur l’île ; je lui réponds j’ai 20 € donnez-moi un bulletin d’adhésion. J’ai droit à la visite complète de l’île, le boulot effectué est impressionnant mais l’association est en conflit (judiciaire) avec ces salauds d’écologistes du GONm qui veulent reprendre (sic) l’île et la redonner intégralement aux oiseaux. Ces îles Saint Marcouf sont les seules de la Manche Est jusqu’aux Pays Bas. Elles furent les premières libérées le 6 juin 1944 lorsque des nageurs de combat armés seulement de couteaux ont débarqués sur l’île, en fait déserte. 150 soldats ont débarqués et certains ont sauté sur des mines (2 morts 17 blessés). Le fort est entouré de douves (navigables à partir de la mi-marée).

Après ma visite je me remets à l’eau pour aller sur Saint-Vaast-la-Hougue (encore 6 M). J’arrive deux heures plus tard environ à Tatihou pour une pause.

Puis je pousse un peu après la pointe de Saire et j’avise une plage entre deux accès routiers pour un bivouac tranquille.

Vendredi j’ai mis le réveil pour prendre à la VHF la météo de 7 h 15 qui confirme du vent d’ouest de 15 N et de la pluie. En même temps je vois de gros nuages noirs qui arrivent alors je me déguise en kayakiste et je remballe tout vite fait avant d’embarquer sous une grosse pluie. Je prendrai le p’tit déj’ dans le port de Barfleur.


Je conviens de l’Office de tourisme par un coup de téléphone à ma Louise d’un nouveau lieu de rdv, pointe de Néville à midi, que j’atteins après avoir passé la pointe de Barfleur (phare de Gatteville).

J’ai fait ensuite des navigations à la demi-journée sur la côte nord mais le vent bien établi à l’ouest m’a empêché de m’aventurer dans la Hague et sur la côte ouest pour finir le tour, ce sera pour une prochaine fois !

salut , nous étions trois a partir du club vendredi pour aller faire un tour a groix ( sam acigné frecho , victor ) .
après avoir fini le chargement nous quittons le port de couregan a 13.00 arrivé au port de lay nous continuons pour le tour vent f3 et petite houle , passé beg melen ca devient un peu sportif, très agréable avec un beau décors arrive la pointe du chat et le camping un peu plus haut . nous repartont le lendemain pour finir le tour café a port tudy et go .
départ a 13.00 pour l entré de la petite mer de gavre , victor pêches son premier poissons petite pause dégustative et un petit tour de la citadelle puis longue remonté pour le courégan ou nous arrivons a 19.00 tout en observant le rouleau compresseur d’ orage qui arrive au large .
bilan : 53 km en deux jours c’est pas mal groix est très jolie et les randonnées autour de lorient offre de bonnes alternatives a du mauvais temps très sympa a refaire !!

J’ai retrouvé mes deux manipeurs sur le parking de la plage de Collignon (à l’est de Cherbourg, juste à l’extérieur de la rade) à 8 h et je les ai emmenés à Goury.
La météo annonçait 15 noeuds d’ouest avec des rafales à 20 noeuds et le coefficient de marée est 96. Grosse session downwind avec le courant dans le cul en perspective.
J’embarque dans le port de Goury à 9 h, le courant est déjà fort et lève des trains de vagues un peu plus hostiles que prévus. Je me dis que je n’ai peut-être pas eu la meilleure idée de l’été mais finalement ça passe même s’il faut toujours rester vigilant. Pointe de Jardeheu un peu plus loin idem ; une vraie rivière ! Je file vers Omonville-la-Rogue où je fais un p’tit coucou à mes manipeurs sans m’arrêter, je file vers l’est. En chemin je croise au large quelques pêcheurs et des kitesurfeurs débutants encadrés par des semi-rigides. Passage de la pointe d’Urville encore des mouvements d’eau chelou, je vois sur les bouées de casier que le courant pousse. Le shoreline est plutôt rassurant comme bateau et descend bien au vent dans les vagues. Je longe la digue de Querqueville (la première de la rade en venant de l’ouest) très au large car il y a un backwash sournois (conflit entre les vagues venant du large et celles réfléchies par la digue). Je peux enfin m’arrêter dans le petit port du fort de l’ouest pour souffler mais pas possible de débarquer (port pas super abrité et escalier) ; un gros pipi dans mon éponge plus tard et c’est reparti. Autres stops dans les deux ports du fort du centre. C’est dans la rade que je prends mes meilleurs surfs les plus sains du jour et j’arrive à Collignon à 13 h après 4 h de nav’ sans sortir du bateau (environ 18 M), sans forcer mais sans pause et en restant toujours attentif.

4 participant.e.s PC, LH, FL, ALG 10 €

La sortie était prévue avec 3 à 4 BFT OSO forcissant en fin d’am. Ce matin Météo France annonce 6 à 7 BFT toute la journée et Windfinder l’après midi. Je décide de maintenir la sortie en mettant notre maillon faible en K2.
Bien nous en a pris car pour souffler ça a soufflé. Départ de Port Hue avec du 4 au nord de l’île Agot, ça monte à 5. Nous attaquons la traversée vers les haches en direct. En cours de traversée le vent monte à 6 avec des rafales à 7 et commence à agiter la mer. Il faut se battre sur chaque coup de pagaie pour avancer. Nous nous mettons à l’abri pour récupérer avant de longer la côte N de l’île qui est un peu protégée.
Arrêt au début de la grande plage Nord avec baignade pour les plus courageux pique nique et sieste ou balade.
Nous reprenons notre tour vent dans le nez avant de virer la balise Sud de la loge. Là tout devient beaucoup plus facile. Le vent redescendu à 5 avec des rafales de 6 nous pousse énergiquement et nous offre quelques beaux surfs. Le retour est donc beaucoup plus rapide.
Arrivée Port Hue, sans encombre. Retour, dispersion vers 19h, tout le monde étant très content de s’être frotté à des niveaux de vent que nous évitons de pratiquer en vertu du célèbre dicton : Force 7 ; reste à la buvette.

Patrick

Nous étions 3 : PC, BD, CH à 9 h au club pour embarquer cale du Naye vers 11h. le temps est beau, la mer calme et pétole.
Nous profitons de l’absence de courant dans la Rance pour nous aventurer jusqu’aux filets de protection du barrage, saluons la vierge du Bizeux, dominatrice de la mer et rentrons dans l’anse de Dinard . Nous longeons la côte en admirant les villas avec arrêt à celle de Pinault, la villa Greystone. Nous contemplons les œuvres du bas du jardin, celle de droite « rock on top of an another rock » nous laisse perplexes.
Nous continuons à longer la côte poussés par le jusant jusqu’à la pointe du décollé et son calvaire. Nos estomacs nous annonçant midi nous nous arrêtons pique niquer sur une plage découverte à marée basse. Baignade sans sieste car le sable est trop mouillé et réembarquement. Nous faisons une incursion sur la plage des Longchamps abandonnée par les surfeurs au profit des longecoteurs.euses.
Nous tirons vers le large jusqu’à la bouée du petit pot de beurre et remontons le courant et le vent qui a viré Est jusqu’à Harbour où nous débarquons après avoir dépassé le banc des pourceaux. Nous montons en haut de l’escalier, discutons avec le proprio qui répare le pont levis. La vue est magnifique avec ce temps de carte postale… Un dernier bord avec le début du flot mais aussi la vidange du barrage qui nous dépale vers l’Est. Le seuil se passe sans encombres et nous débarquons avant 16h au Naye.
Belle journée de navigation tranquille et culturelle.

Patrick

Compte rendu stage mer TDB pointe Bretagne, du 24 au 30 Août 2020

6 participants : France et Yves Abel, Thierry, Bernard D, Jean-Pierre, Bernadette (R1)
1 véhicule : BBR 3

Dimanche 23 Août : Chargement à 18h du camion et de la remorque avec kayaks, matériel de camping, et matériel de navigation. La météo n’est pas engageante avec fort vent dès le mardi, et rebelote le samedi, mais l’équipe est partante et prête à s’adapter à des plans à l’abri.

Lundi 24 Août : Départ à 9h du club direction Landeda, camping des Abers, sur la presqu’île Sainte Marguerite. Le gérant nous installe près de la plage à l’Ouest pour faciliter nos embarquements, ce qui mettait notre camp dans une zone exposée au vent d’Ouest. Montage du camp, avec l’ouverture de la grande tente à l’abri. Après le pique-nique nous embarquons sur le port de l’Aber Wrac’h, à la cale des pêcheurs à l’Est de la marina. Vent force 3-4 de Sud Ouest, remontons l’Aber pendant 1h30 entre les bateaux et les parcs à huitres, après le deuxième pont de Paluden l’eau manque dans les méandres nous faisons demi-tour car la marée continue de baisser. Retour facile, très bien pour une reprise. Apéro puis soupe au pistou au repas du soir, préparé à l’avance par la R1.
Le vent s’amplifie dans la nuit, toutes les tentes sont de plus en plus agitées, avec de fortes pluies intermittentes.

Mardi 25 Août : A 6h du matin, réveil en fanfare, la grande tente s’est envolée et est restée accrochée sur la haie sous le vent, bruits de verres cassés. Tout le monde se lève, l’intérieur de la tente est s’en dessus dessous, tables chaises réchauds tout est renversé. Il fait encore nuit, mais il ne pleut pas. La tente est ramenée à plat et l’on met des poids dessus pour qu’elle ne s’envole pas, on abrite ce qu’on peut dans le camion. Puis on se recouche en attendant 8h, les petites tentes tiennent le coup, mais ça remue fort….
A 8h, Thierry part à la recherche d’un coin abrité pour replanter, et France d’un local pour nous abriter pour le petit déjeuner. Les gérants du camping sont sympas, et nous prêtent la salle commune qui sert aux spectacles pour le petit déj. La matinée est très occupée au démontage et remontage du camp, cette fois dans un coin super abrité. Nous constatons que la grande tente est en état, seuls les haubans au vent ont cassé, le camping nous dépanne en piquets, car il y en manquait beaucoup. Vers midi tout est en ordre, le vent continue à souffler du SW, force 6 rafales à 7. Pique-nique réparateur à l’abri. Navigation prévue à l’abri de la mer dans l’Aber Benoit. Windguru prévoit une houle d’Ouest de 3 à 4 m. Nous embarquons à l’embouchure de l’Aber rive droite, à Pen Ar Créac’h, au niveau d’un ostréiculteur. Nous remontons la rivière, en longeant la rive gauche pour nous abriter du vent au maximum quand c’est possible. Visite d’une anse sauvage et abritée, hérons en grand nombre, poissons qui sautent. Remontons l’Aber sur une partie linéaire orientée Est Ouest en longeant la rive sud à l’abri jusqu’au kiosque de Roch An Diaoul. En amont la rivière manque d’eau à marée basse. Au milieu c’est bien agité, le courant descendant contre vent forme des petites vagues. Le retour est musclé contre le vent fort. J’entends quelques jurons…… Mais nous progressons malgré tout. Arrivons bien fatigués au point de départ. L’ostréiculteur vent sa production et nous achetons huîtres et moules pour le soir. Arrêt à Landéda pour un complément de courses, surtout du vin blanc…Les huîtres et moules sont particulièrement bonnes, nous saurons plus tard que les moules sont aussi produites sur place sur des cordes en mer.
Puis soirée musique au camping : musique celtique, belle prestation du violon et du clavecin, pour un public réduit et enthousiaste.

Mercredi 26 Août : Le vent fait une pause aujourd’hui, force 3 rafales à 4, petite houle 1,4m. Beau ciel un peu nuageux. Nous partons pour la journée vers le phare de l’Ile Vierge, point d’arrivée du TDB 2019. Embarquement à la cale des pêcheurs au port de l’Aber Wrac’h. Navigation à marée haute le matin à l’Est de l’ile d’Ehre et de l’ile Wrac’h repérable avec son phare rouge et blanc, plan d’eau très abrité. Rejoignons sans problème le sud de l’Ile Vierge. Il y a beaucoup de monde en visite sur l’ile cette année. Tour de l’ile à pied, puis pique-nique et sieste. Retour plus à l’ouest, pas de problème pour rejoindre le chenal principal où l’activité nautique bat son plein, des bateaux partout, petits voiliers d’école de voile et bateaux de pêche.
Visite éclair au Comptoir de la Mer, puis retour au camp et courses pour les coursiers de service.
Repas délicieux et original ; côtes de porc marinées et choucroute. Merci à France et Yves.
Nouvelle soirée musicale au camping, avec deux guitaristes chanteurs, sur des musiques de tous les pays. L’un des guitaristes était virtuose, superbe dextérité, l’autre une jeune femme accompagnait et chantait également.

Jeudi 27 Août : Météo du jour, vent de sud force 4 le matin, se renforçant 5 à 6 vers midi en tournant à l’ouest. Nous décidons de naviguer le matin à partir de l’Aber Benoit vers l’île Carn près de Portsall. Aller avec fort vent de travers, à moins d’un mille de l’île Carn un fort grain arrive avec le vent qui se renforce, la visibilité est très réduite, nous décidons de rebrousser chemin en longeant de près la côte. Pique-nique au camp, puis la météo du vendredi et samedi restant plus que mauvaise, nous décidons d’aller naviguer à l’abri au fond de la rade de Brest pour le reste du séjour. Démontage du camp, rapide car le groupe est efficace, puis promenade à Portsall pour voir l’île Carn de près, courses et visite à Joss dans sa nouvelle demeure principale à Melon. Délicieux gâteau fait maison pour le goûter. Merci Joss.
Montage du camp vers 19h au camping du Roz à Logonna Daoulas. Nous sommes bien abrités des vents. Repas simple ce soir : spaghettis carbonara.

Vendredi 28 Août : vent force 5/6 de Nord-Ouest. Matinée tranquille au camp avec courses à Daoulas. Navigation l’après-midi, à partir de la pointe du Bindy à 2 km du camping, vers L’Hopital-Camfrout pour voir les anciens quais d’embarquement des pierres de Kersanton. Pierre très utilisée pour les statues et les églises bretonnes et qui a aussi servi à la construction du phare de l’Ile Vierge. La pierre a un grain très fin, et est facile à sculpter en sortant de la carrière, c’est aussi une pierre très résistante aux intempéries. Départ vent dans le dos, puis à l’abri dans la rivière de L’Hopital Camfrout. Visite de l’église du village en pierre locale de Kersanton, pas trop longtemps car la marée descend et il n’y a pas trop d’eau là où nous avons débarqué. Descente tranquille de la rivière jusqu’à la baie, puis remontée vers l’ouest contre le vent et les vagues pour environ 2 milles. C’est difficile, mais on progresse régulièrement. En retrouvant le camion, nous sommes contents d’être arrivés et de nous poser. Bon repas concocté par nos cuistots du jour, Bernard et Thierry, sauté de porc aux pruneaux et carottes.

Samedi 29 Août : Météo identique, vent du Nord de force 5. Nous partons à la journée pour remonter l’Aulne. Embarquement à la pointe de Tibidy, plus près de l’embouchure de l’Aulne, rive droite, traversons vers Landevennec, puis tournons dans le premier méandre de l’Aulne où se trouve le cimetière de bateaux : 7 vieux bateaux de l’armée sont au mouillage à l’abri, on se sent bien petit près d’eux. Croisons un groupe de 7 kmers de Landerneau. Remontons par la rive gauche jusqu’à une anse où se trouve un ancien moulin à marée, le bâtiment qui abritait la roue est en pierre de Kersanton. Le moulin est habité, mais ne fonctionne plus. Remontons la rivière en vue du grand pont, et cherchons un coin abrité pour le pique-nique, car le vent fort s’engouffre dans la rivière. Une petite plage accueillante rive droite fait l’affaire, pique-nique abondant pour les forçats de la mer qui ont une grande faim……petite sieste et retour contre le vent, nous longeons de près la rive droite pour trouver une peu d’abri. Dans la boucle du cimetière à bateaux une famille de kayakistes nous indique des dauphins près des bateaux. Nous nous approchons doucement et voyons deux dauphins de petite taille, un petit et un très petit qui nagent côte à côte à se toucher, sans doute une mère et son petit. Ils nagent tranquillement sans sauter et sortent respirer de temps en temps. C’est magique, et étonnant de les voir dans cet estuaire. Retour vers la pointe de Tibidy contre le vent, mais c’est moins dur que les autres jours. Plage abritée, petit bain pour certains. Retour au camp, et temps de repos avant le dîner. Ce soir c’est RESTO !!! le Florina après L’Hopital Camfrout, conseillé par le gérant du camping. Très bon resto, et du bon vin aussi, nous trinquons pour cette fin de rando. Demain c’est le dernier jour.

Dimanche 30 Août : La météo étant la plus clémente de la semaine, vent de Nord force 3 avec alternance de soleil et de nuages, pas de pluies, nous décidons de naviguer le matin et de plier le camp en début d’après-midi, ce qui laisse le temps aux tentes de sécher. Départ prévu de l’anse de Yelen tout près du camp. Nous nous perdons un peu en chemin et tombons sur un énorme rassemblement de véhicules à la pointe de Bindy, il y a dû avoir une rave party hier soir, pas question d’embarquer dans ce bazar. Nous repartons chercher l’anse de Yelen qui est bien tranquille. Navigation vers le Nord Est pour remonter la rivière de Daoulas. Zone de mouillage près de Pors Beac’h, et beaucoup de parcs à huitres, la mer est assez basse et sera haute vers 16h. Une structure étrange hors de l’eau nous attire, ce sont des tuiles rondes empilées comme des assiettes, probablement pour accrocher le naissain d’huitres. Remontons la rivière jusqu’en vue des premières maisons de Daoulas, puis faisons demi-tour. Retour vent dans le dos, l’anse de Yelen n’est pas facile à reconnaître car le parking avec le camion rouge est caché par une pointe. Retour au camp, il fait soleil et nous pique-niquons dehors.
Pliage du camp et retour à Tizé par la voie rapide du Nord. Arrivons à Tizé à 17h45.

Commentaires :
Le programme prévu n’a pas pu se faire, le TDB n’a été rallongé que d’une dizaine de milles, mais nous avons réussi à naviguer tous les jours dans des zones abritées et avons découvert de beaux endroits que personne ne connaissait.
La navigation journalière n’a pas été énorme entre 6 et 8 milles, mais le fort vent contraire, même dans les zones sans houle ni grosses vagues, est dur à remonter.
Le nouveau camion est super confortable et facile à conduire, il faudra se familiariser avec les commandes du limitateur et du régulateur de vitesse, et avec l’additif spécial à rajouter au diésel.
La grande tente est super confortable pour 6 personnes par mauvais temps. Il faudra réviser les haubans et racheter des piquets.
Coût du séjour par personne 167€ pour 7 jours de stage: Bouffe 74 €, camping 49 €, transport 44€ pour 730 km.
Lien pour les photos prises par Thierry https://drive.google.com/drive/folders/1tToJigQjalZTtF-_Q2yC3skaN6Ax1G_p?usp=sharing

Nous étions 9 à 9h45 au club pour aller pagayer sur la Rance dont 2 pour la première fois …
Pour respecter la distanciation sociale nous scindons le groupe en deux : 6 dans Bébert et 3 dans un VL.
Nous retrouvons S & A et JL & DB à la cale du vigneux en la Ville esss* Nonais.
C’est donc à 13 que nous remontons vers le Nord, poussés par un gentil courant. Nous longeons Langrolais, Au Minihic nous retraversons pour essayer de trouver une plage pas trop vaseuse pour faire quelques exercices de sécurité et un peu d’esquimautage.
Ce qui fut fait ; nos débutants ont donc expérimenté le dessalage et la récupération et pu se frotter à l’esquimautage pour ceux qui l’ont souhaité.
Nous pique niquons et à 15 h reprenons nos kayaks pour remonter jusqu’à l’île aux moines où nous faisons un peu de lecture d’eau vive et de reprise stop. Nous virons l’île et tirons droit jusqu’à la pointe du mont Gareau. Nous tentons une incursion dans le camp viking mais le niveau est encore trop bas. En débarquant nous retrouvons Myriam, une ancienne et peut être future adhérente.
Chargement, gâteau de L et retour dans les bouchons.
Les photos de JLS : https://www.flickr.com/gp/jlsicre/90D2T1
Bilan 60 € pour le club

Patrick

Yo.

Rdv 9h45 au club. Patrick, Didier, Axel et Steph.
Depart en VW pour la cale du Naye pour jonction avec Jdd et OC de Kmce. Premier coup de pagaie 11h30. Mer d’huile.

super balade durant laquelle on profite de l’eruditiondes locaux : solidor - rocher du bigneux - villa de greystone - phare du grand jardin - harbour - cote sauvage nord de cezembre

Baignade Piquenique et tour de l’ile à pieds.
Lezards et pavots cornus.

Depart vers 14h45 ! Direction la conchée puis belle traversée dans une douce houle, bien poussés par le courant de la marée, cap sur petit bé pour arriver sur le grand bé ou l’on fait un tour à pieds pour voir la tombe de chateaubriand qui ne voulait plus entendre que la mer, que le vent… Bande de chardonnerets élégants sur les chardons de l’île ^^

Retour à 17h30 à la cale.
Petites gouttes de pluie, coeurs heureux.
Calypso adopté !!! On aime notre bateau “Oumariak 235” :wink:

Steph, pour le groupe

On en parle dans ce sujet.

Nous étions 3 à 9h15 à Tizé et par un prompt renfort nous nous vîmes 4 à Pléherel plage.
Nous chargeons le bateau de Dom qui laisse son véhicule pour la navette retour et direction Port Hue en St Briac.
Quand nous embarquons nous avons un bon vent 3 bft dans le nez qui, contre le jusant, lève un petit clapot. Il nous freine et pourrit la glisse.
Nous passons par les haches des hébihens, histoire de se glisser dans les cailloux. Le soleil commence à percer et le vent à tomber quand nous traversons vers St Cast.
Nous pique niquons à la cale qui se trouve à l’ouest du port.
Quand nous repartons, c’est pétole. Fort la Latte se découvre en doublant la pointe de St Cast.


Une splendeur pour HC et BD qui n’ont jamais navigué dans le secteur. Grand mitraillage photo.
Nous restons un peu au pied du fort avant de rentrer dans l’anse des sévigné. Nous sommes à PM+ 5, coeff 86, il est trop tard pour rentrer dans la cathédrale désertée par les nicheurs Guillemots et pingouins Torda.

La zone entre le cap et la pointe du Jars est étonnamment calme, un temps de curé selon Dom. Les grottes aussi sont plus praticables à pieds qu’en kayak. Les bleus du cap, il faudra revenir à mi-marée ou en morte-eau.
La remontée jusqu’à la cale de Pléherel nous semble un peu longue avec 15 milles nautiques (28km) dans les bras.
Il reste encore à navetter, Dom me ramène à mon véhicule, à revenir chercher les pioupious restés sur place, à charger, faire la route retour puis nettoyer les bateaux en rentrant. Retour maison 21 h.

Belle sortie avec une super météo. Navette très longue et chronophage. C’est une sortie à refaire en lien avec des marcheu.ses.rs afin d’éviter la navette.

Patrick

Les photos

Lien photos (qui fonctionne !?) : https://photos.app.goo.gl/RxJVC85WXmokxvsU6

Il faut croire que cette année, le gros programme Autrichien en a effrayé certains. Nous n’étions que deux cette année à avoir trouvé la motivation de prendre la route en direction de la vallée de l’Öetz et ses affluents. Le départ est donc lancé Mardi matin assez tôt afin d’avoir le temps de traverser la France tranquillement puis de planter les tentes à la lumière du jour. Nous voilà arrivés en Suisse où nous effectuerons une première escale pour découvrir le Rhône. Au passage nous retrouverons Raphaël et sa copine Manon (qui ne navigue pas), Benoit et Benjamin, des gars des Alpes trouvés sur Facebook.

Mercredi matin, Après une courte nuit de camping sauvage au pied d’un chantier, nous décidons d’embarquer sur la Vispa (Cl IV / V) dont le bruit nous a bercé toute la nuit. Après repérage de l’embarquement, un suisse inquiet de nous voir ici avec des kayaks se presse de nous annoncer que le barrage a de gros problèmes de fonctionnement et que le débit peut passer du mini au maxi en très peu de temps. Le risque est trop gros puisque la partie est engorgée. Nous lançons donc le plan Rhône. C’est parti pour le P3 (Cl IV) pour s’échauffer. Dès l’embarquement nous estimons le niveau plutôt bas mais qu’importe il est déjà trop tard pour changer de plan. Après l’embarquement, la difficulté est moins relevée que prévue due au manque d’eau. Nous arrivons au premier passage où les difficultés sont censées commencer. En effet c’est un peu plus dur mais ça gratte et ce n’est pas agréable. Fin de la descente, nous devons réfléchir au programme du lendemain. Deux options : Partir sur l’Ötez en Autriche, ou attendre ici le lendemain soir que la glace fonde et ramène de l’eau dans le Rhône. L’option Ötztal est choisie. Seul Benoit ne nous suivra pas de peur de trouver de trop gros niveau d’eau. Nous démarrons la route le soir même et dormons en bordure de forêt à la frontière Suisse / Lichtenstein pour couper la route en deux.

Jeudi matin, nous levons le camp assez tôt pour continuer la route. Celle-ci se passe très bien puis après à peine deux heures à rouler, nous arrivons à Öetz, ville qui donne son nom à la rivière puis nous allons repérer le mythique parcours du Wellerbrücke où se déroulait la Sickline (l’une des courses de kayak les plus extrêmes). Il est 14 h et le niveau d’eau est au mini de la journée (208 cm) mais encore trop haut pour descendre cette portion. Le niveau maxi lui est souvent atteint à 21 h. Les jours de fortes chaleurs, le niveau peut passer de 200 à 270 cm dans l’après-midi soit certainement une centaine de m^3/s de plus qu’en début d’après-midi. Il redescend ensuite tranquillement dans la nuit jusqu’à 14h. Il fait très chaud ce jour ci et nous savons que le niveau va monter en flèche. Nous attendons donc un peu avant d’embarquer sur la section nommée köfel (Cl IV / V). Il est 15 h et l’échelle est à 215 cm. Super pour une première. Il y a de belles vagues, des gros rouleaux mais c’est très navigant et agréable. Tout le monde ressort avec le sourire et l’envie de renaviguer. Nous redescendons ensuite sous le Wellerbrücke pour la basse Öetz à 250 cm. Encore une fois le parcours est plaisant et impossible de toucher les cailloux au fond… Super journée. En revanche, dans la vallée, les policiers font la chasse aux campeurs sauvages et tous les campings sont complets. Nous optons donc pour une nuit désagréable dans la voiture.
Vendredi, après une super nuit… nous remontons la vallée en direction de la Venter Ache (Cl IV / V). C’est cette rivière qui forme l’Öetz après sa confluence avec la Gurgler Ache. Ce parcours est vraiment magnifique et offre une super navigation à ce niveau (120 cm). En revanche il faut y être assez tôt dans la matinée pour ne pas avoir trop d’eau. Cette portion étant située bien au-dessus des autres, l’eau de fonte arrive donc bien plus tôt. Il est trop tard pour recommencer cette descente et nous descendons légèrement afin d’atteindre la haute Öetz (Cl IV / V). Là encore, super parcours, des gosses vagues et des mouvements d’eau puissants sont présents. Fin de la matinée, Benjamin est contraint de partir et nous nous retrouvons à trois. Cependant, l’envie de naviguer ne manque pas mais nous préférons attendre le soir pour plus d’adrénaline. Il est 18 h et nous nous dirigeons vers Köfel que nous avons descendu hier. Cette fois ci le niveau est à 260 cm. La rivière n’a plus rien à voir avec ce que l’on connait. Dès l’embarquement, les vagues sont immenses et les trous abominables, la rivière déborde de partout… Nous sommes tous en mode survie le long de la portion et à l’arrivée c’est un grand soulagement pour tout le monde. Ce soir pas question de se faire avoir comme la nuit dernière et nous nous mettons assez tôt à la recherche d’un camping capable de nous accueillir. Enfin un peu de confort !! c’est l’occasion d’aller prendre une douche.

Samedi, nous sommes bien reposés. En revanche nous n’avons pas beaucoup d’inspiration en ce qui concerne le programme de la journée. Nous sommes au nord de la vallée, la Venter et la haute Öetz y sont aussi, il y a des grosses chaleurs ce matin, c’est reparti pour la même Matinée que Vendredi. Cette fois ci embarquement un peu plus tardif pour monter la difficulté. Le niveau d’eau sur la Venter est encore mieux et même avec une heure de décalage par rapport à la journée précédente, on sent la différence. La rivière pousse plus il y a moins de cailloux et les trous sont plus méchant. Aucun souci sur cette descente, c’est parti pour redescendre une nouvelle fois sur la haute Öetz. Fin de matinée et fin du beau temps. En effet, nous avons eu le droit a un gros orage et même à l’alarme des coulées de boue. A peine une heure après le début de l’orage, les niveaux d’eau ont monté à une vitesse ahurissante, l’eau est devenue marron et aucune rivière n’est praticable. C’est l’occasion d’aller voir les rapides que l’on connait avec plus de 350 cm à l’échelle. Même du bord ça fait peur… Impossible d’y aller en kayak. Nous n’avons tout de même pas envie de perdre notre journée et nous partons donc repérer les points d’accès de la haute Venter. Retour ensuite assez tard au camping sous la pluie.

Dimanche Nous montons tout en haut de la vallée pour naviguer sur la haute Venter (Cl IV / V). Le temps s’est légèrement amélioré mais c’est tout de même difficile d’enfiler ses affaires trempées à cette altitude. Nous embarquons quand même mais l’eau est très froide et nous glace les mains à tel point qu’il devient impossible d’appuyer sur les boutons de nos GoPros pour filmer. Quoiqu’il en soit, le début n’est pas passionnant et c’est au milieu de la descente que la partie intéressante intervient. Cette portion est intéressante à 90 cm à l’échelle de la Venter mais mérite tout de même un peu plus d’eau. Nous avons déjà effectué la quasi-totalité des parties désensables de l’Öetz excepté la moyenne Öetz et le Wellerbrücke (encore trop dur pour nous à ce niveau), il est temps à présent de changer de vallée. Nous prenons donc la route en direction du Ruezbach. Les topos nous indiquent deux portions navigables. Nous arrivons sur place après 2 h 30 de route pour le repérage de la première section mais ce n’est absolument pas navigable. Des troncs d’arbre bloquent la rivières la pente est gigantesque, aucun contre-courant, des gros seuils avec des gros pavés pointus à l’arrivé attendent les kayakistes. On se demande qui a bien pu faire un topo sur cette portion. Il reste tout de même une section à repérer avant de se dire que nous avons fait la route pour rien. La section est décrite en particulier pour une superbe chute d’une dizaine de mètres. Nous allons la voir et en effet il n’y a que ça d’intéressant. Le reste ressemblant à la partie au-dessus. Nous sommes arrivés le soir et donc par conséquent… trop d’eau (9 m^3). Fin de la soirée au bar puis passage de la nuit au camping.

Lundi matin, nous retournons voir la chute. Bingo !!! Pas de pluie cette nuit et le niveau a descendu correctement jusqu’à 6.5 m^3. La chute reste impressionnante tout comme le rapide d’entrée qui semble très difficile et dangereux en vue de ce qui nous attends 20 mètres plus loin. Il reste tout de même un embarquement possible… Pour celui-ci, il est nécessaire de positionner le bateau au bord d’une falaise à 5 ou 6 m de haut puis de se lancer, atterrir comme on peut puis dévaler la chute. C’est Raphaël qui se lance en premier en passant de la meilleure des façons, suivit de Théo, à sa façon (esquimot au premier saut puis passage de la chute sans la pagaie), puis Jérôme très bien passé lui aussi. Seulement 50 m de navigation en un jour et demi mais il y a de quoi avoir le sourire pour la petite équipe. Le soir nous décidons de rouler vers le Deferggenbach puis recherche d’un petit coin où dormir.

Mardi, petite navette puis embarquement pour le parcours des chutes d’eau là où nous avons dormi. Parcours qui lui aussi porte bien son nom puisqu’encore une fois nous ne trouverons que deux rapides intéressants ici. Le début est plutôt classe II, il n’y a pas d’eau et ça gratte de partout (12 m^3). Cependant nous arrivons à un premier rapide où toute l’eau vient glisser sur un caillou rebiquant nous offrant un superbe tremplin à bateau ! Le rapide suivant qui est collé au premier est lui une chute de 5 ou 6 m précédée d’une entrée plus ou moins compliquée mais toujours plus facile que celle de Lundi. La suite ressemble au début mais avec des arbres en travers et des portages obligatoires. L’après midi nous descendons un peu plus bas pour effectuer une autre portion de rivière classée IV / V. Nous commençons à descendre, quelques rapides au début avant de se faire interpeller pour nous obliger à porter un rapide à cause d’une activité bucheronne dangereuse pour les kayakistes en raison des troncs d’arbre traversant la rivière à l’aide d’un câble. La descente continue jusqu’à l’arrivée. Le seul vrai rapide était malheureusement celui que nous avons porté. Descente un peu décevante mais nous ne retiendrons que la première portion et ses deux merveilleuses chutes école. Suite à cela, nous remontons dormir dans notre petit coin déniché la nuit dernière.

Mercredi, dernier jour avec Raphaël, nous en profitons pour descendre sur l’Isel (Rivière dans laquelle se jette le Deferggenbach). La portion qui nous intéresse s’appelle l’Iselkatarakt que nous avons descendue à 50 m^3. Très bon niveau pour une première même si le premier rapide reste beaucoup plus intéressant que le reste. En effet il s’agit d’un long rapide Class V de 300 m avec de beaux obstacles. La suite reste tout de même agréable et navigante malgré un intérêt moindre. Suite à cela, nous disons aurevoir à Raphaël et sa copine Manon puis nous remontons tous les deux vers la partie des chutes du Deferggenbach. Cette fois-ci, un atelier freestyle à été improvisé dans le rapide du tremplin. Celui-ci s’est plutôt mal passé puisqu’il s’est soldé d’un atterrissage de Théo dans un rappel. Le bain était inévitable et après de longues secondes à tourner dans le mouvement d’eau, Théo finit par attraper la corde magnifiquement lancée par Jérôme. Fin de journée et retour à notre campement pour une dernière nuit autrichienne.

Jeudi départ très tôt à 6 h du matin. L’objectif étant de repartir faire une dernière journée sur l’Öetz qui risque de nous manquer un certain temps et de rouler jusqu’à Besançon. Les niveaux d’eau ayant légèrement baissé cette semaine, le Wellerbrücke est peut-être abordable. En effet le niveau est assez haut (202 cm) mais la ligne est très belle. Malheureusement, nous ne sommes que deux et la sécu est trop légère pour un tel rapide. Après de longues minutes à se faire du mal à le regarder, nous décidons de partir sur Köfel. Le niveau est bon et cette fois ci, ce n’est pas effrayant. Une belle section pour finir ce séjour d’une bonne manière. La suite de la journée se passe dans la voiture jusqu’à Besançon où un camping municipal nous accueillera.
Vendredi, traversée de la France jusqu’à Rennes. Arrivée au club à 16 h. Résultat du séjour, 4800 Km, 375 € / personnes, de nouvelles rivières et une super ambiance. Merci à Jérôme pour sa voiture et sa présence !!

La vidéo TEV : https://youtu.be/DcxH9ULhwrQ
La vidéo de Raphaël : https://youtu.be/M2FsXRQ3o9A

Les Caprices de Dame météo avaient transformé la Leyre en Loire et les aléas de santé réduit la troupe à 9.
C’est donc du Camping “les bords de Loire” à Gennes que la troupe s’élança après une nuit paisible et un rougail saucisse roboratif concocté par Martine.
Le dimanche fut venté et arrosé et c’est avec plaisir qu’on se posa à La Daguenière pour écluser une bière à la sympathique guinguette qui fêtait la fin de la saison avec un petit concert.
Lundi 28 septembre on embarqua à 9 et le R1 après un rapide aller retour à Rennes pour déposer sa blonde au bras endolori prit les commandes de son Vertige jaune. Un peu de vent, plein d’éclaircies, un déjeuner au soleil, de beaux paysages peuplés de zoziots divers nous ravirent et c’est la mine réjouie que l’on planta le tipi et les guitounes sur un immense banc de sable près du pont de chemin de fer au début de l’île de Chalonnes.
Nuit paisible et le mardi matin on s’embarqua vers 9h30 pour gagner Ingrandes qui serait le terme de la rando.
On arriva vers 13h au camping municipal “la Bastille” d’Ingrandes. Claude et André avaient cavalé tout le long du trajet entraînant les troupes.
L’après midi était libre pour tous et Jean Raymond et François promptement menés par un aimable chauffeur partirent récupérer le camion et la voiture de Maryse.
Au retour de savants mouflages avec poulies et Prussick permirent de hisser les canots au niveau du camping.
On décida que les “lyoph” (pour ceux qui n’avaient pris que ça pour la rando) ça suffisait comme ça et ce fut au Lion D’or après un apéro sur le “cul d’un canot” que l’on alla dîner pour un rapport qualité prix imbattable. Faut dire que le camping nous avait accueilli pour 20€ à 9!!
Mercredi nous vit de retour à Tizé pour rinçage rangeage congratulations et dispersion.



Les canoteurs: speedy Gonzalés André plus Claude
Anne plus Patrick
Elsa plus Jean Luc
Maryse plus Jean Raymond
François (R1 à temps partiel) sans Martine hélas!

70km sur l’eau environ. transport 30€, camping 8€ (pour 2 nuits!) restau 20€, nourriture à la charge de chacun

Les photos de Jean Luc bientôt

12 participants 8 tev, 3 ren, 1kmce 23€

Tout le monde est à l’heure au rendez vous de Pont Calleck. Le Scorff est petit mais descendable. Nous faisons une première descente très encadrée car nous redoutons des arbres en travers. Je vois un chevreuil traverser tranquillement la rivière devant moi. D’arbres, que nenni! La deuxième descente est beaucoup plus décontractée. Tout le monde s’en donne à coeur joie.

Pique nique sous la pluie avant de repartir pour l’Ellé.

Le niveau est bas mais agréable. Nous profitons des vagues pour surfer et faire des stops/reprise. Un groupe de six se lance dans les Roches qui sont très agréables à ce niveau. Tellement que quatre courageux rempilent pour une deuxième descente.

Une belle journée d’eau vive tranquille, 0 bain, 0 stress.

Patrick

6 Téviens pour une promenade nautique de Tizé au stade d’eau vive AR.
Jess et Elsa en Kmer, Luc et Daniel en OC ainsi que Claude et François.
Papotage et vannage de rigueur

Nous sommes 6 au départ du club : J P, Bernadette, Emmanuel, Bernard, Fredo, Louise. Nous retrouvons Cristelle à Pen Cadenic, départ de la rando. Nous remontons la rivière en profitant d’un léger courant et découvrons un paysage agréable, la côte est basse, l’horizon dégagé, les rives sont bordées d’arbres et d’éoliennes en arrière plan. La marée de morte eau ne nous permet pas de monter au delà des “anciens marais salants” mentionnés sur la carte : y a plus d’eau ! on débarque et on voit en effet les vestiges des anciens marais complètement à sec et garnis d’herbe.
Pique nique à l’abri du vent après un bon grain qu’on a bien vu venir. Après le pic nic et avec du beau temps, nous descendons la rivière jusqu’à son embouchure marquée par une tour rouge puis retour au point de départ sous un nouveau nuage venteux. Au total, 3h 15 de navigation tranquille, un peu moins tranquille sous les grains. Et une nouvelle destination qui vient compléter le tour de Bretagne. Une sortie sympa et facile :stuck_out_tongue:
285 km, 17 € par personnes, 33 € de solde