Vogalonga + Croatie 2018
Départ jeudi 17 mai 8h,arrivée Habère Lullin 19h14. Jonction avec nos amis malouins. Rougaille saucisse apporté par nos soins et super plateau de fromages offert par nos hôtes. Camping au chalet à 11.
Vendredi 18 départ pour Venise 8h, la route est chargée mais nous finissons par arriver à Punta Sabioni après avoir fait le tour de la lagune par l'est. Les emplacements sont spacieux et le camping très agréable.
Samedi 19,nous prenons le vaporetto pour Venise afin de retirer nos dossards. La queue est un peu longue, retour par le marché aux poissons et aux légumes.
L'après midi nous avions prévu de naviguer vers Murano mais nous découvrons les réalités de la navigation à Venise, l'accès à la mer difficile, les courants, les bancs de sable, les canots qui foncent à toute allure. Nous nous limitons à repérer la pointe nord ouest de St Erasmo où nous prévoyons d'attendre la course.
Le soir, briefing, Didier et Stéphanie optent pour prendre le départ et shunter Burano, les malouins se voient tout faire et le reste du groupe reste sur le plan de récupérer la course à St Erasmo.
Dimanche 20,c'est le grand jour.... Je me lève en même temps que ceux qui prennent le départ et apprends de la bouche du patron du camping, courroucé que nous ayons shunté son briefing que l'accès à la mer ferme à 8h.... Branle-bas pour activer le groupe et à 8h nous sommes sur l'eau et rejoignons tranquillement notre point de jonction. Arrêt sur la plage sud de St Erasmo, il est trop tôt pour boire un café au bistrot.
Peu après 9h nous voyons arriver les premières embarcations, avirons, dragons boats, kayaks gondoles, SUP, canoés, gonflables....
L'entrée rétrécie dans le chenal est très disputée. Nous nous engageons en même temps qu'une péniche propulsée par une dizaine de gondoliers avec ragazza et sono à fond. Nous avons un vent de 3 ou 4 bft dans le nez jusqu'à Burano mais quelle ambiance ! Nous sommes vraiment portés par l'énergie qui se dégage de tous ces rameurs et pagayeurs. Quelques collisions sans conséquences avec surtout des avirons qui ont du mal à frayer leur chemin dans cette marée humaine. La traversée de Burano est superbe. À la sortie le chenal s'élargit, les pagayeurs s'espacent, l'énergie se dilue un peu et nous pagayons ainsi jusqu'à Murano. La traversée du canal est animée, chaque dragon boat y allant de sa chanson et de son animation sûrement répétée depuis longtemps.
Nous faisons une pause casse croûte à la sortie de Murano puis nous reprenons la course jusqu'à Venise. L'entrée sur le canal est très disputée, ça bouchonne et ça s'empaille à coups de rame.
Les kayakistes sont déroutés sur le quartier juif. Navigation très agréable. Nous finissons par retrouver le grand canal avant le Rialto.
C'est un grand moment de bonheur que de pagayer jusqu'à Saint Marc où on nous remet une belle médaille. Le débarquement étant très compliqué nous décidons de rentrer au camping par le lido.
La navigation retour camping est compliquée entre vaporetto, canots à moteur, ferrys qui sillonnent la lagune dans tous les sens.
Nous arrivons au camping avant la fermeture de l'accès et bénéficions d'un débarquement assisté très énergique.
BDE au bistrot du camping puis restau tous ensemble pour se raconter et fêter dignement nos exploits.
Lundi 21, les kayaks restent sur la remorque : quartier libre à Venise et arrivée de Cristèle le soir.
Mardi 22, pliage du camp sous la pluie, séparation avec nos amis malouins puis route vers la Slovénie et Cres.
On se plante à Trieste et on se retrouve à traverser l'Istrie. Plan pas si mauvais puisque nous arrivons rapidement à Porozina pour prendre le Ferry. Arrivée vers 18h au camping Kovacine près de la ville de Cres. Montage du camp dans un grand espace dévolu aux groupes à l'ombre des oliviers.
Mercredi 23 nous embarquons du camping pour découvrir la baie de Crès le matin et remonter jusqu'à un oratoire au Nord l'après midi.
Jeudi 24 nous longeons la côte jusqu'à Valun, pique niquons sur la plage du camping pour rentrer en direct.
Avant le débarquement un petit rappel sur les fondamentaux de la navigation en groupe s'avère nécessaire.
Vendredi 25 nous roulons jusqu'à Martinscica pour remonter la côte ouest jusqu'à Lubenice. Là nous visitons qui à la nage qui en kayak la grotte bleue.
Trois courageux attaquent les 400 mètres de dénivelé qui nous séparent du village abandonné sur le plateau afin de faire la jonction avec les marcheuses. Ils seront récompensés de leur effort sur une terrasse ombragée. Au retour les dauphins sont venus fêter l'anniversaire de Stéphanie. On attend la vidéo avec impatience.
Samedi 26, nous embarquons à Beli pour remonter vers le nord. Si les vautours sont absents, moutons acrobates et chevreuils garnissent les falaises. Nous arrêtons 2 km avant la pointe Nord car il commence à se faire tard.
Visite de Beli avant une remontée acrobatique des 18/100 de la rampe d’accès au port qui demandera une certaine organisation : pas question de s’arrêter donc de croiser c’est pourquoi nous bloquons la route.
Dimanche 27 Camp à Baldarin camp mixte textiles / nudistes au sud est de l'île, navigation vespérale pour les amateurs, histoire de repérer le site.
Lundi 28 nous embarquons du camping vers Ozor mais le courant nous freinant plus que prévu nous changeons de plan et traversons vers Nerezine sur l'île de Losînj. Pique-nique, visite, retour à la voile pour le K2.
Mardi 29 nous réalisons un petit exploit logistique en menant simultanément un départ en bivouac et un pliage définitif du camp afin de gagner du temps au départ. Nous laissons le camion en garage mort au camping.
Le premier coup de pagaie se fait à 11h pour remonter la côte vers le Nord. Le rivage est très découpé et nous trouvons rapidement un spot sympa pour le pique-nique. France fait une mauvaise chute et s'entame le cuir chevelu. Heureusement plus de peur que de mal car après un petit soin elle se remet de ses émotions. Nous remontons en longeant les recoins de la côte jusqu'à Punta Kriza où nous trouvons un spot de bivouac sans sangliers, avec peu de moustiques, une terrasse herbeuse spacieuse, un coin de baignade sympa et un foyer.
Repas, feu de camp arrosé à la prune par Steph pour son anniversaire puis dodo.
Mercredi 30, lever et pliage du bivouac.
Nous remontons un peu vers le Nord avant de repiquer vers le camping. Arrêt baignade et pique nique.
Débarquement, rinçage du matos après négociation auprès d'Elvis par notre ambassadrice de charme.
À 200 m du camping, grosse frayeur, la remorque dont la tête de lapin s'est mal verrouillée se détache du camion et s'arrête gentiment dans les arbres..... Pas de bobo. Après x essais en tout genre et une sécurisation de la poignée et du chariot de la tête de lapin nous reprenons notre route. Il faudra la changer dès notre retour. Remontée de l'île, ferry, traversée de l'Istrie jusqu'à Momjan où nous avons trouvé un hébergement à la ferme. C'est en fait une ferme auberge en haut d'un village perché de l'Istrie gourmande.
Les aubergistes, prévenus de notre arrivée tardive ont accepté de nous faire à manger. Nous mangeons sur une terrasse avec une vue sur les villages perchés du coin et avec la mer en fond.
Tous les produits viennent de la ferme, même le vin, excellent. Le paiement du repas ainsi de la chambre sur deux caisses séparées avec un mix de Kuna et d'euros est un vrai sketch qui amuse beaucoup nos voisins. Nous dépensons nos derniers Kunas dans le magasin de la ferme auberge.
Le petit déjeuner est excellent et c'est bien lestés que nous reprenons la route. Nous traversons le Nord de l'Italie à bonne allure, arrêtons faire quelques courses à Aoste pour arriver à Habère Lullin avant 19h. Repas avec plateau de fromages et réception des reblochons commandés à Pauline.
Jeudi 1er dernier effort pour rejoindre Thorigné pour arriver vers 19 h, déchargement, rechargement, adieux, dispersion.
Les photos :
Thierry
https://drive.google.com/open?id=1xtg_d ... 9RWEDkZ-Hd
Bernadette
https://drive.google.com/open?id=1_DsyO ... PiyVoaXYvJ
Steph …
Les stats :
8 vogalongueurs, 9 croates, la gente féminine représente les 2/3 de l’effectif, un taux rarement atteint.
3830 km parcourus en camion, un prix de 520 euros pour le trip complet se décomposant comme suit : 116 € pour la nourriture, 132 pour le camping, 80 € de péages, ferry …., 192 € pour bébert. Ce à quoi il faut rajouter 3 restaus pour environ 60 € ainsi que les 32 € de la ferme auberge plus ce que nous n’avons pas manqué de dépenser en cartes postales, huile, bistrot, souvenirs …
Solde club : 1010 euros plus un demi plein.
Quelques enseignements à garder en mémoire :
Pour Venise regarder le camping du Lido et punta Fusina de préférence, L’accès à la mer est compliqué à Punta Sabioni même si le camping est très agréable.
Le départ de la Vogalonga, grand moment sûrement, peut être dangereux, casques et protections ne sont pas superflues.
Pour la Croatie, pas besoin de changer des Kunas à l’avance. On en trouve à des taux très intéressants à l’embarquement. On trouve les produits de base facilement sur place.
Pour les courses de fond, le Boulgour n’a plus la cote, par contre le quinoa, hélas introuvable sur place, est très demandé.
Des pentes de 18/100 ça passe avec Bébert chargé mais c’est le maximum et il ne faut surtout pas caler.