10 nominés, 4 descendeurs, 1 chauffeur, 22€.
Au début nous étions 10 partants pour une Rouvre vers 180/190. Au matin elle était à 212 à la hausse ce qui fait que nous sommes restés à 4 motivés : Patrick, Samuel, Jérôme et Théo.
Didier L qui avait pris sa journée s'est proposé de nous conduire, ce que nous avons accepté avec joie histoire de s'éviter une navette à vélo.
Route sans histoire, pique nique à Pont Huan par un temps très doux.
Briefing avant le premier coup de pagaie : respect de la formation prévue, respect des distances de sécurité, en cas de bain on privilégie le nageur et on évite le sur-accident.
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La rivière est puissante mais les passes sont franches. A ce niveau le Rouvre mérite son surnom de petite Vézère.
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Un premier arbre à l'entrée du second rapide se jumpe sans difficulté. La passerelle passe de justesse à droite toute. Nous arrivons sans encombre à Taillebois où l'échelle FFCK indique 115.
Premier rapide de Taillebois sans histoires. Nous reconnaissons un affluent rive gauche dont le final est très sportif et faisable à ce niveau mais un chêne bloque la sortie du rapide. Ce sera pour une autre fois...
Nous reprenons la navigation pour trouver un arbre au milieu du second rapide. Le fort niveau d’eau et le manque de lumière ayant perturbé l’indentification le stop est brutal pour l’ouvreur mais le respect des distances de sécurité fait qu’il n’y a pas de problème. Jérome et Théo trouvent même une passe dans les cailloux rive gauche. Sam et moi sommes quittes pour un micro portage.
A Segrie Fontaine l’échelle indique 215 , Vigicrue est à 2,28 ???
Nous repartons en ayant franchi les plus forts rapides sans problème. Normalement la suite est une promenade de santé. Sauf qu’un chêne barre la rivière au dessus des roches d’Oêtre. C’est parti pour un portage assez long car à ce niveau les stops sont rares.
Théo s’emmêle les pinceaux, chute et lâche son bateau qui glisse gentiment jusqu’à son élément naturel et continue tout seul sa descente. Il se coince sous l’arbre, se remplit et dévale la rivière. Le temps que nous nous regroupions, « safety first » et il prend une bonne avance sur nous. Nous scrutons les berges en restant vigilants sur les arbres.
Arrivés sous la roche d’Oêtre, un arbre, encore un chêne barre la rivière aux deux tiers. En le franchissant nous devinons une forme rouge : le D75 de Théo …immergé sous l’eau. Aie ! Aie ! Aie !
Didier est sur place, il nous confirme que c’est bien le bateau. Nous sortons cordes et poulies et tentons divers mouflages pour faire bouger l’arbre. Il bouge bien mais le D75 reste toujours coincé.
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Il ne reste plus qu’ à tenter de scier le tronc avec la petite scie pliante que j’ai en permanence dans mon kayak. Le tronc fait une vingtaine de cm de diamètre et c’est du chêne. Il faut se relayer pour le scier en faisant attention aux craquements sinistres pour ne pas se faire blesser. Au bout d’une petite heure, alternant tractions et sciage, il tombe mais le bateau ne bouge pas. Il faut un dernier effort pour le faire basculer avant de la libérer.
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Jérôme qui était prêt à embarquer le récupère 100 m en dessous au grans soulagement de Théo qui retrouve sa monture.
Fin de descente sans histoires si ce n’est le jumping de 2 arbres.
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Collation, debrief : on était content de ne pas être 10, on a bien fait d’emmener les poulies, la scie est un engin indispensable dans un groupe.
Traditionnel arrêt andouille chez Jacky.
Patrick