Compte-rendus des sorties 2021

Tous les compte-rendus des sorties, les niveaux d'eau requis pour les rivières, à lire et à relire au coin du feu.
bernadette
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Descente Vilaine Tizé /Apigné, projet artistique et nautique, le 13 Mai 2021

Message par bernadette »

Aujourd'hui 13 mai, était programmée une descente de la Vilaine avec les artistes intervenantes dans le "projet artistique et nautique". C'était la seule date possible où les 2 artistes Léa Müller et Sophie Cardin étaient disponibles en même temps. Ces artistes sont chargées de concevoir les canoës design et le parcours artistique du projet. TEV s'était proposé pour leur faire descendre la Vilaine en canoë entre Tizé et le Rheu, et le club de Pont Réan pour la partie suivante.
Ont participé de TEV : François, Thierry, Mélanie et Bernadette (R1), plus Anne-Laure de REN, Léa artiste paysagiste, Sophie plasticienne, Fabienne de ABDP. 3 canoës avec un(e) TEVien(ne) et une invitée et 2 kmer Anne-Laure et François.
La navette a été faite le matin avant le RV de 9h à Tizé, avec le camion et la remorque rivière.
Embarquement vers 9h30 à Tizé. Portage au niveau de la base nautique de Cesson. Parcours tranquille jusqu'à l'écluse Dupond des Loges, juste quelques gouttes. Sommes à 11h 15 à l'entrée de l'écluse, François avait réservé le passage pour 11H, un quart d'heure d'éclusage pour 2,5 m de dénivellé). Puis traversée de Rennes jusqu'aux Jardins de la Confluence où nous arrivons vers 12h15. Pique nique très agréable dans l'herbe et sur les bancs. Petit temps de repos avant de réembarquer pour l'écluse du Comte qui ouvre à 13h30. Puis descente agréable avec un petit vent contraire mais pas de pluie, Super, même un rayon de soleil à l'arrivée dans l'écluse d'Apigné. Débarquement au ponton rive droite juste après l'écluse, au parking où le camion rouge nous attend. Il est 14h30. l'arrêt s'est fait à Apigné, car le port du Rheu est inaccessible aux véhicules actuellement.
Journée très agréable avec des non kayakistes, qui n'ont pas le même regard que nous sur l'environnement, paysage, ou bâti. Celà m'a bien intéressée.
Retour à Tizé à 15h30 et rangement du matériel.
L'équipe artistique continuera le parcours demain jusqu'à Pont Réan, pilotée par le club de Pont Réan.
A bientôt sur l'eau
Bernadette
Photos à suivre, çà a mitraillé!!!!!!!
Photos de Mélanie https://linksharing.samsungcloud.com/d9DmjpnwTGTS
françois
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Exploration du plan d'eau de Haute Vilaine

Message par françois »

3Teviens pour cette exploration bien ventilée du plan d'eau de Haute Vilaine. Picnic à la belle base nautique située près du barrage puis remontée vent dans le dos sur quelques kilomètres. Joli paysage de campagne boisé et vallonné, des sentiers de randonnée pour les marcheurs et une faune abondante.
Pause sur un espace herbu propice au farniente (quand il fait beau). Claude fait un petit essai de mon Stellar et s'en tire fort bien. Retour avec le vent contre en s'abritant le long des rives. On remonte presque jusqu'au barrage défendu par une rangée de bouées et on se fait un petit downwind jusqu'à la base. Change et chargement puis Yves nous régale d'une petite rousse à la Brasserie du Tonnelier. Déconfinement oblige on déguste en terrasse et en plein vent mais le plaisir est là.
Retour vers 18h30 à Tizé.
La Haute Vilaine mérite un bis avec peut-être une navette pour l'explorer plus en amont.
Transport avec mon Scénic et ma remorque perso pour 8€
Yves, Claude, François
“Everyone must believe in something. I believe I'll go canoeing.”
Henry David Thoreau
pchauvel
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Pyrénées, Ascension 2021

Message par pchauvel »

Départ le 8 mai 7h30, arrivée 19h après un peu de tourisme dans le Gers. Nous découvrons notre gîte à Moulin Lauga, idéalement placé au confluent du Salat avec l'Estours.
Le dimanche, le Salat a gonflé avec la pluie de la nuit. Nous décidons d'aller voir le haut Salat avec l'embarquement à Couflens.
La descente se passe bien jusqu'à la chute où nous nous engageons la fleur au fusil : résultat, deux esquimautages et un bain. Chats échaudés craignant l'eau froide nous sommes plus prudents sur la fin qui se déroule sans anicroche.
Nous enchaînons jusqu'à Seix, histoire de reconnaître le parcours.
L'après midi, nous allons descendre l'Alet avec un niveau d'eau correct. Je m'arrête à Moulin Lauga pour accueillir Didier et Bernard qui ont une journée de décalage sur nous et préparer le risotto.
Il pleut une partie de la nuit et le Salat est puissant pour la première descente de nos impétrants. Nous prolongeons la descente jusqu'à Vic d'Oust.
L'après midi est consacré au Garbet, histoire de profiter du bon niveau d'eau. Nous embarquons en amont des petites gorges au dessus des Escales.
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DSCN3489 (2).JPG (66.43 Kio) Consulté 4967 fois
Les petits rapides causeront quelques difficultés à Bernard. Nous débarquons à l'entrée des célèbres gorges d'Ercé qui sont barrées par un arbre d'après les infos recueillies au club de Seix. Nous rembarquons en dessous pour faire une magnifique partie basse bien en eau.
Le soir nous nous régalons d'un bortsch cuisiné par Victor.
Mardi nous allons reconnaître le Salat au dessus de Couflens jusqu'à Salau. Le niveau d'eau est correct mais le temps froid et pluvieux peu engageant. Nous nous rabattons sur le haut Salat qu'instruits de nos mésaventures passées nous descendons sans bavure. Jonction avec les camarades à Moulin Lauga pour aller jusqu'à Vic d'Oust.
L'après midi, nous retournons sur le Garbet qui a baissé. Heureusement nous avions décidé de shunter les dernières grilles.
Mercredi matin, Victor nous quitte pour rejoindre le stage sécurité rivière d'Antoine sur le Tarn.
Nous descendons le Salat entre Moulin Lauga et Vic d'Oust. J'en profite pour aller voir l'Arac mais le niveau d'eau est trop bas.
L'après midi, notre doyen ayant manifesté son désir d'élévation nous décidons de marcher vers les cimes. Nous montons marcher en direction de Port d'Aula jusqu'au refuge au pied du mont Valier. C'est aussi une sortie naturaliste avec observations de végétaux et d'oiseaux.
Mais il faut redescendre car nous avons une épaule d'agneau roulée qui nous attend chez le sympathique boucher de Seix. Nous nous régalons après deux heures de cuisson, attente comblée par quelques parties de tarot et l'apéro.
Jeudi matin, nous décidons d'aller voir le haut Alet. Le niveau d'eau est bas et la descente se transforme en une rando pédestre vers le cirque de Cagateille.
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Nous concluons par une observation de bouquetins à la lunette astronomique en compagnie d'un guide du parc national. Il faut reconnaître que la réintroduction du bouquetin est nettement plus consensuelle que celle de l'ours qui énerve beaucoup les habitants de la vallée...
L'après midi est consacrée à la descente de l'Alet classique avec ramassage scolaire à Pont de la Taule et Moulin Lauga. Alain nous régale d'un rougail saucisses.
Vendredi, comme il a bien plu, nous allons revoir l'Arac. Il est devenu tout marron et semble descendable. Nous le remontons sur 6 km avant de trouver un embarquement avec un bon parking. La descente cl2/3 est agréable malgré les eaux boueuses et le crachin. Un kilomètre avant l'arrivée, nous tombons sur le tournage de "miction impossible 6". Nous voyons même Tom Cruise de dos en pleine action. Souvenir inoubliable...
L'après midi, Alain, très concentré, embarque en solo sur le haut Salat. L'équipe de sécurité et les paparazzis le suivent en camion. La descente se passe bien malgré un tête à tête avec une branche et nous le récupérons à Moulin Lauga.
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Haut Salat Alain Passage délicat.jpg (43.02 Kio) Consulté 4968 fois
Opération razzia de produits locaux chez le boucher et à la fromagerie avant de remonter nettoyer la maison et déguster l'aligot touillé avec une grande expertise par Didier.
Une semaine de vacances sportives, culturelles et naturalistes très agréable avec un bon groupe.
Les stats :
1980 km
Hébergement en gîte avec chacun sa chambre 120 € repas 160 € (on a très bien mangé)
Transport: 160 € (nous n'étions que 3 dans le véhicule) + 26 € d'autoroute
Theo LC
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Gavarnie Cauterets

Message par Theo LC »

Longtemps que Jérôme et moi attendions ce long week-end dans l’espoir de retrouver un peu d’adrénaline en kayak et l’opération n’a pas manqué. Départ Vendredi soir pour les deux acolytes du Mans pour l’un et de Rennes pour l’autre. RDV à 22 h près de la Roche-sur-Yon afin de poursuivre la route direction Cauterets dans le même véhicule. Le trajet se déroule vite sans même voir un policier en ces temps de couvre-feu. C’est à 5 h que nous arrivons à la confluence des gaves de Gavarnie et de Cauterets. Il est temps de dormir, la tente est montée dans un champ à toute vitesse et le réveil fixé à 9h.

C’est donc de bon matin que nous retrouvons Julien (un ancien du club), Florian et Mathieu un peu plus haut dans la vallée de Gavarnie. Petit déj ensemble le temps des retrouvailles puis sans trop réfléchir, c’est sur le P1 du Gave de Gavarnie que nous entamons notre première descente. Le cadre est magnifique, il suffit de se retourner pour y apercevoir le célèbre cirque de la vallée. La descente manque malheureusement d’eau mais ce n’est que la mise en jambe avant de filer sur Cauterets où une différence de niveau se fera ressentir. Nous pique-niquons à la raillère, l’embarquement de la partie classique de Cauterets face à face avec l’effrayant premier rapide où quelques kayakistes y ont laissé des vertèbres. Celui-ci n’est pas pour nous mais du bon kayak est à venir. Nous embarquons à quatre pour cette deuxième descente, Julien s’étant abimé l’épaule dans Gavarnie. Le début s’enchaine bien, il y a un très bon niveau (155 cm) et très vite nous arrivons au rapide de la pisciculture. La pente est énorme et il ne faut surtout pas rater l’entée. La pression se fait ressentir lors du repérage et a eu raison de Florian qui préfère réembarquer un peu plus bas. Les trois autres se lancent dedans et offre deux beaux esquimots à Mathieu. La suite de la décente enchaine toujours autant, du bon classe 5 continue mais au milieu, Flo remarque un trou dans son bateau et déclare forfait à son tour. C’est autour de bières, de pizzas et de frites que nous mettons un terme à cette belle première journée.
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Rapide de la raillère

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Rapide de la pisciculture


Dimanche matin, nous avons dormis au bord de la rivière, c’est l’occasion de retourner sur la classique. Le niveau d’eau a baissé (145 cm) et ça se voit du bord (pour ceux qui ont l’œil). Flo n’ayant plus de bateau et Julien une épaule en vrac, c’est à trois que nous descendons. Effectivement il y a moins d’eau, ça gratte un peu mais finalement la difficulté est accrue. Nous sommes de retour à la pisciculture et personne ne passe aussi bien le rapide que le premier jour. Théo s’engouffre dans le fameux « broyeur de kikis » mais s’en sort comme un chef 😊, la ligne de Jérôme est un peu moins propre et Mathieu se prend un bain. Pas de dégâts, le matos est récupéré et nous filons sans encombre vers l’arrivé. L’après-midi, nous décidons de repérer une célèbre chute un peu plus haut dans la vallée. L’équipe est très enthousiaste mais cet état d’esprit à lieu avant d’être à son pied. Finalement, c’est sous la bonne excuse du « y’a pas assez d’eau » que nous décidons de ne pas dévaler la chute d’une dizaine de mètres. Ce n’est pas grave, elle sera encore là quelques années :lol: . RDV au bar avec tout le monde, et c’est après un bon verre que nous disons au revoir à Julien et Flo. Le reste de la soirée se fera au camping en compagnie d’un nouvel ami, Elwinn, un kayakiste très sympathique croisé sur un parking.
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La fameuse chute


Le lendemain la mauvaise surprise du niveau d’eau nous attend à l’embarquement. Nous décidons d’aller repérer l’échelle pour s’en assurer et en effet celui est trop bas pour assurer une belle descente (140 cm). C’est sur ce regret que nous décidons de plier bagage en disant au revoir à Mathieu, Elwinn, Cauterets et ses sublimes montagnes.

Résultat des courses : 200 € / personnes pour trois jours. Un peu plus cher que les 250 € de cet été en Autriche pour dix jours 😊 mais c’était l’occasion de tremper la pagaie dans l’eau vive et de retrouver les bons copains !!

Un grand merci à Julien qui à défaut de naviguer à pu prendre ces superbes photos et vidéos !!
https://drive.google.com/drive/folders/ ... 5e6MRgWP6H
Frécho
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Cézembre dimanche 05 juin

Message par Frécho »

bonjour a tous ! nous étions deux Emmanuel et moi a partir du club a 09h30 du club direction dinard ou nous retrouvons didier et marise a la plage du pissos a 200 m du barrage de la rance pour embarquer a 11h15 . nous longeons la cote jusqu'à la pointe de dinard puis direction la balise du buron le courant est avec nous , fin de descendante bm a 11h55 un petit vent de force 2 nous rafraichie . traversé du chenal groupé jusqu'à basse buron puis cap vers cézembre . nous arrivons a cézembre juste a l étale impeccable pour une petite séquence émotion pour passer derrière cézembre ça bouge un peu donc on passe au large !! nous arrivons a la pointe de cézembre coté est , recherche d un point de débarquement sans trop de vague ( c est un peu chort break ) et piquenique , deux kayakiste arrives observation des bateaux arrivant et voila ti pas des connaissances de ren en ballade eux aussi ! visite du sentier et regards sur chaussay au loin la visi est exceptionnelle !!
nous réembarquons vers 13h30 direction le phare du jardin ! ça bouge un peu mais c est bien pour la digestion !!!
nous continuons sur harbour et nous arrivons rapidement ( deuxième heure de la montante ) poussé par un vent qui a légèrement forci (force 3 ) puis la cote a l abri de la plage saint ennogat ( quelques tentative de nageuses pour entrer dans l eau mais sans succès ) plage de l écluse et nous finissons par la baie de dinard pour observer les beaux bâtiments dernière séquence émotion a la pointe de la viconté qui se passe bien et nous voila arrivé a la plage du départ sur les environs de 16h30 ! le bon plan c est que les véhicules peuvent descendre avec la remorque bien pas de portage !! une très bonne journée avec du soleil et de très bonne conditions et une découverte pour Emmanuelle qui ne connaissait pas cézembre voila voila !!je joindrait des photos demain

EDIT Sam : les photos d'Emmanuel
françois
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Allier Prades les Martres de Veyre 4 au 11 juin

Message par françois »

Vendredi 4 Juin
Route tranquille jusqu’au camping de Langeac pour Patrick et moi. Retrouvailles avec Jean-Raymond et Maryse venus de Lannion et Callac, et avec Franck et son copain Patrick Morinaux venus de la région nantaise.
On monte les tentes et le tipi sous une pluie de plus en plus persistante et on déguste mon porc au chorizo en le faisant descendre avec quelques gorgeons de Faugères.
Pluie une bonne partie de la nuit, ma tente commence même à prendre un peu l’eau.
Samedi 5
Temps maussade mais doux. On laisse un véhicule au camp pour la manip. et on part descendre la section Prades Langeac avec les bateaux vides, histoire de retrouver les sensations de l’OC pour ceux qui n’ont pas pagayé depuis longtemps.
Après quelques manœuvres sous les orgues basaltiques de Prades, on attaque la descente. Le niveau est de 12M3 et les rapides sont faciles.
Après inspection, tout le monde passe avec brio le drossage de Prades seul rapide technique de la descente, puis on s’amuse bien des petits rapides qui se succèdent. Piquenique et sieste sur une petite plage; nous rencontrons même d’anciens rennais.
En fin de parcours, nous descendons en solo la fameuse glissière de Langeac qui vous envoie en direct sur la plage de galets, puis on poursuit jusqu’au camping.
Après la manip, on s’en va visiter la petite ville et on s’installe en terrasse pour une boisson rafraichissante.
Le soir, Maryse nous régale d’un poulet au curry et on s’endort dans des tentes sèches.
Dimanche 6
Dès potron-minet, la troupe s’affaire pour remplir sacs et bidons puis embarque pour aller jusqu’à la Voûte-Chillac. 17km et non pas 27 comme l’indique le guide. On effectue un portage pas trop compliqué en compagnie d’une bande de jeunes qui découvrent la rivière et le canoë-kayak.
Après déjeuner et sieste sur une vaste plage nous continuons la descente ponctuée de petits rapides.
Installation au camping après un petit incident avec des goujats qui installent leurs caravanes sans s’inquiéter de nos intentions et on part explorer le bled situé sur un éperon rocheux niché dans une boucle quasi parfaite de la rivière. Hélas, aucun bistrot n’est ouvert en ce dimanche soir.
Franck et son acolyte nous régalent d’un plat de pâtes-champignons-saucisson et on part se coucher de bonne heure.
Lundi 7
La descente se poursuit paisiblement.
Le pique nique et la sieste se déroulent sous le château de Saint Ilpize que nous visitons au préalable par une température beaucoup plus clémente que lors de notre descente de 2015.
Nous pestons contre les aménagements qui défigurent le site du barrage situé en amont de Vieille-Brioude et le rendent dangereux. Nous y avions bivouaqué agréablement il y a quelques années. Le saumon semble mieux traité sur l’Allier que le pagayeur. Aucun aménagement ni indication sur la manière de franchir l’obstacle. Nous nous en tirons grâce à une cordelle au fruit de notre expérience de coureurs de rivières.
Une plateforme herbue, fraîchement tondue à la sortie de Vieille-Brioude nous invite au bivouac.
Maryse est un peu inquiète de planter sa tente sur un endroit public, mais je la rassure car aucun panneau d’interdiction n’est placardé et je pense que nous ne sommes pas les premiers à utiliser ce lieu. Effectivement les promeneurs de chiens, marcheurs, joggeurs, vététistes qui fréquentent cet endroit sont fort aimables et nous souhaitent tous une bonne soirée. Nous assistons même à une séance de yoga donnée par une locale à ses élèves. Nous avons un peu l'impression de participer à la vie locale. Nuit paisible après l’inégalable risotto de Jean-Raymond.
Mardi 8
Un km après le départ, re-grognements sur le manque d’indications quant au franchissement du barrage de la Bageasse. Le guide nous indique un portage en rive droite qui s’avère dangereux. Nous traversons vers la rive gauche, nous glissons les bateaux sur un mince matelas d’eau puis nous faisons la reprise pour affronter un petit rapide mal pavé. Je pense qu’une famille peu expérimentée trouverait ce portage pénible et nous nous indignons de l’indifférence des édiles et des loueurs de sit-on-tops.
Le beau temps est revenu et les anoraks restent dans les bidons. Nous passons à la cordelle les restes d’un petit barrage et c’est un peu plus loin que l’incident survient. Trop confiants sans doute, Patrick et François s’engagent dans un bras de rivière partant en rive gauche et dont ils ne voient point la sortie. Le Nova Craft encore bien chargé se fait drosser contre la rive et une branche basse vient me bloquer au niveau de la poitrine. Nous gîtons aval pour éviter de remplir le bateau mais je dois m’éjecter et Patrick dérive en coulant pavillon haut. Je me laisse porter par le courant et soutenu par mon gilet, je rejoins Patrick qui vide le bateau et remet tous les bidons et sacs à bord. Seule une gourde et un bidon d’eau s’étaient fait la malle mais avaient été rattrapés.
Nous avions opté pour attacher tout le matériel à une sangle mais sans solidariser le matériel au canot : le vidage et la remise à l’endroit en ont été facilités. L’autre leçon est que le port du gilet doit se faire en toutes circonstances, même quand la rivière est facile et le temps chaud.
On en fut quitte pour une bonne rigolade avec les petits copains qui eux, avaient choisi la passe évidente.
Au bivouac, sur une plateforme herbue dans la forêt avant le pont de Nonette, Patrick sortit des bières de son bidon et régla notre dette, puis il nous confectionna une roborative soupe de pois cassés qui nous cala jusqu’au lendemain où les plus courageux se régalèrent des restes au petit déj.
Mercredi 9
Longue journée chaude ponctuée d’un autre incident. Dans un rapide Maryse et JR se heurtent à un tronc planté dans le courant en diagonale et sous lequel la poupe bien relevée de leur Prospector se coince, les bloquant en plein rapide. Heureusement, il n’y a pas trop de fond et nous parvenons à les rejoindre munis de cordes de sécurité. Nous les faisons descendre de leur canot plein d’eau, Maryse se faisant un peu mal. Nous parvenons à faire faire un bac à la cordelle au canot rempli à ras bord, et après vidage l’équipage repart. Moralité : naviguer en groupe, c’est bien pour une intervention rapide en cas d’incident. Pour ma part, je m’efforce toujours après un rapide un petit peu «chaud » de faire un stop au plus près de la difficulté pour porter éventuellement secours à l’embarcation suivante.
Les réserves d’eau baissant, malgré l’utilisation du filtre Katadyn de Patrick, nous décidons de nous arrêter au camping de Nonette pour refaire le plein. Nous y sommes aimablement accueillis puis nous piqueniquons sur l’immense plage avant notre invariable sieste.
J’avais envisagé Coudes comme bivouac, mais les hurlements avinés d’un pochetron à dreadlocks qui en quelques secondes nous avait déclarés une amitié indéfectible nous fit renoncer et continuer un peu plus bas sur la rivière loin du vacarme de l’autoroute.
Une plateforme accueillante et ombragée allait être le lieu de notre dernier bivouac. Nous étions coincés entre la rivière et la voie de chemin de fer et a priori tranquilles, mais un chemin à peine carrossable vit le passage de motos de trial à pleine puissance puis un étrange ballet de véhicules conduits par des mâles solitaires. Lieu de pêche secret ou rendez-vous de drague gay ? Nous ne saurons jamais le fin mot de l’histoire mais le dîner fût bon et la nuit paisible.
Jeudi 10
Deux heures de navigation rythmée par de petits rapides, nous menèrent au camping des Martres de Veyre sur le coup de midi.
On porta les canots et le matos par-dessus la clôture et on s’en fut boire une bière au bar.
La vue du plat du jour nous incita à déjeuner sur place : la salade de gésiers suivie d’une entrecôte frites et d’un moelleux au chocolat, le tout pour treize petits euros nous ravit et les manipeurs s’en furent faire la sieste avant une douche bien méritée pour ne pas trop incommoder les voyageurs du TER vers Issoire puis Langeac.
Ils s’en revinrent vers 20h avec les voitures et nous conclûmes cette belle semaine par un énorme plat de spaghettis bolognaise.
Vendredi 11
A 8h, la messe était dite et les six canoteurs prenaient la route vers leurs pénates et leurs Pénélopes.
Patrick et moi avions promis à Bernadette d’être présents pour encadrer « Rennes à la pagaie »
Ce qui fut fait.

6 Canoteurs dont trois Teviens.
120km de rivière parcourue
Transport 1400km, 130€ dans le Dacia de Patrick
45€ de camping et restau plus la nourriture apportée par chacun.
Nous avions opté pour des petits déj. et déj. Individuels et par un dîner commun où chacun nourrissait une fois les 5 autres canoteurs.
Très belle section de rivière pleine de petits rapides sympas que je vous recommande en canot ou kmer.
N’hésitez-pas à me solliciter pour plus d’infos.
François R1 peu débordé.
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pchauvel
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Sortie pose de toilettes dans le Golfe

Message par pchauvel »

Nous étions deux, Bernard et moi à 7h45 au club. Quelques bouchons et kms plus tard, nous arrivions à la pierre jaune. Après un échange téléphonique avec le proprio pour la localisation de notre cadeau, nous attaquons le chantier à coup de pelle et de pioche. Vérification au niveau : faudrait pas avoir le mal de mer; assemblage, pose de la bâche de protection. C'est fait, elle est posée.
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Nous nous accordons un coup d'œil sur l'océan, Houat et Hoédic sont perdues dans la brume, avant le casse croute. Puis nous filons sur la cale du Ruault pour embarquer vers Illur et l'île d'Arz.
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Nous nous guidons sur les perches blanches pour trouver le chenal car nous sommes à marée basse coeff 92. Nous débarquons au NO d'Illur et traversons l'île à pieds.
Nous traversons ensuite contre vents et marées le chenal jusqu'à Arz. Là aussi nous faisons une petite balade pédestre avec temps de recueillement à l'église au clocher si connu des navigateurs.
Le retour se fait en direct par la face Est en tenant compte d'une forte dérive due au vent et au courant bien établis. Le paysage a changé, tous les parcs à huitres ont disparu.
Nous rentrons au club contents, nous avons bien profité de la plus belle journée de la semaine.

Patrick
pchauvel
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sorties 40 ans

Message par pchauvel »

Le samedi 26 nous étions 14 motivés pour aller naviguer dans le Golfe, objectif Illur. Embarquement à la cale du Ruault quasiment à marée basse. Nous suivons les perches du chenal à l'ouest de l'île aux oeufs, à l'est d'Illuric et trouvons un chenal pour Illur. Nous débarquons sur la plage au NO où se trouve un bateau chargé de fêtards avec la musique à fond. Nous faisons un peu de marche à pieds jusqu'au bourg que nous visitons tranquillement.
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Nous discutons longuement avec l'un des gardiens de l'île qui appartient au conservatoire du littoral. il nous fait part d'un projet de gîte qui devrait se faire l'année prochaine. Une idée de future virée...
Le retour se fait par l'est d'Illur. le flot recouvre les parcs à huitre ce qui nous facilité la navigation. A peine débarqués, la pluie reprend. Elle ne nous lâchera qu'après le repas.
Dimanche nous réembarquons toujours au Ruault en direction de l'est. Objectif longer la côte jusqu'à l'île aux oiseaux et retour direct avec le vent et le courant portants. Il fait beau mais le vent 3/4 nous amène à chercher l'abri des berges. Nous nous arrêtons au chateau du Néret où Fred et Alain ont une longue discussion avec le propriétaire. Un scoop, il est d'accord pour accueillir les 50 ans de TEV. un souci de moins pour les prochains organisateurs.
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Nous continuons jusqu'au château de Kerlevenan. Nous finissons par trouver l'ile aux oiseaux, petit monticule d'herbe. Compte tenu de la dérive du vent et du courant nous choisissons de rentrer en direct. Ce qui est fait en 25 mn contre 1 h pour l'aller. Il fait très beau et c'est un plaisir de s'installer au pique nique à Kercambre. Pique niqueen bonne compagnie, pliage rapide et efficace du camp. Nous sommes de retour d'heure de voter.

Patrick

Les photos d'Alain : https://drive.google.com/drive/folders/ ... sp=sharing
Les photos de Cédric : en attente
les photos d'Emmanuel: en attente
Theo LC
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Alpes juillet

Message par Theo LC »

Départ original cette année puisqu’il a été décidé d’effectuer une partie du trajet de nuit. C’est à 20 h vendredi 02/07 que le départ est lancé. Pour couper la route en deux, nous dormons à Clermont-Ferrand puis repartons de plus belle à 6 h du matin pour une arrivée à la Roche de Rame à 14 h, ce qui nous permet de naviguer l’après-midi. Un rendez-vous à 17 h a été fixé avec le groupe de Cachan pour descendre la Gyronde à partir des Vigneaux. En attendant, c’est l’occasion pour Thierry P et Théo de s’échauffer en montant à Vallouise pour un Gyr express. Nous redescendons aux Vignaux où le groupe de Cachan nous y attend pour former un bon groupe de 13 kayakistes. A notre grande surprise, le niveau est très haut sur la rivière en raison de travaux sur un barrage situés en amont et certainement trop élevé pour certains, fatigués du voyage ou débutants. C’est donc avec trois bains et des récupération difficiles que nous entamons le bal des nageurs du séjour. Le soir c’est l’anniversaire de Vincent avec qui nous dégustons de bonnes tartes à la myrtille.

Le lendemain, en forme suite une bonne nuit de sommeil, après avoir commencé par la manière forte, nous baissons d’un ton en montant au Casset pour naviguer sur la haute Guisane. Le parcours manque d’eau mais reste navigable et c’est sans doute plus appréciable pour les débutants. Malgré quelques bains, la descente s’est très bien déroulée ainsi que le passage des Guibertes. Pique-nique à l’arrivée sous une météo capricieuse puis une équipe plus confirmée se prépare à embarquer sur la partie basse de la rivière, beaucoup plus exigeante. Cette portion s’est descendue sans encombre et très rapidement ce qui a laissé le temps au groupe de retenter sa chance sur la Gyronde mais là encore, de nombreux sketchs viennent compliquer la descente. Cela dit c’est un bon entrainement à la sécurité.

Au programme du Lundi, un grand classique. Le Guil dans son intégralité et c’est sur la combe de Ville-Vielle que commence la matinée pour tout le groupe. En bas de cette très belle portion le groupe diminue pour s’engouffrer dans la combe de Château Queyras, un célèbre rapide dans lequel toute l’eau de la rivière se concentre dans une étroiture entre deux parois verticales. A l’arrivée, l’équipe se réduit à nouveau pour continuer sur la combe de l’ange Gardien où les rapides sont courts mais techniques et c’est à l’arrivée de cette gorge que nous nous retrouvons pour manger tous ensemble. Le réembarquement se fait ici pour ceux qui souhaitent le lancer dans les deux plus gros passage de la rivière, à savoir, le millenium et les triples chutes. Etonnamment, pas de bains cette année sur ces rapides. Nous retrouvons ensuite le reste du groupe au pont de la Chaplue pour une suite plus tranquille. Le groupe se sépare à nouveau pour poursuivre sur le rapide de l’escalator magique, un long rapide intéressant un peu mal pavé puis sur le bas Guil un merveilleux parcours mais malheureusement trop difficile pour une partie du groupe. Résultat de la journée, un niveau un peu bas, des bains à foison mais quel plaisir de naviguer entourés de ces paysages éblouissants.

Ce mardi, malgré des troupes épuisées par cette intéguil, un programme bien chargé nous attend sur une autre rivière tout aussi intense que le Guil, l’Ubaye. C’est à nouveau un programme classique en embarquant des Thuiles avec tout le groupe jusqu’à la fresquière. Le parcours est très simple et navigant et il y a quelques vagues pour faire plaisir à tout le monde. Le débarquement à lieu juste avant le rapide des qualifs pour la majorité du groupe. Les kayakistes restants s’élancent alors dans les ex infrans du haut, une portion là aussi plus difficile qui offrit trois bains pour quatre kayakistes. L’après-midi c’est à nouveau avec l’entièreté du groupe que nous enchainons cette belle journée sur la section du Martinet - le Lauzet. Là aussi, tout le monde peut s’éclater, il y a du volume, de belles vagues et d’agréables rapides. C’est sur cette dernière descente que va se terminer cette journée, l’équipe étant pour l’instant trop faible pour pouvoir descendre les ex infrans du bas, une section beaucoup plus compliquée que ce qui a été descendu jusqu’à présent et il est l’heure d’aller chercher Alexis à la gare de l’argentière.

Rapide de la Dent de requin sur l'Ubaye.JPG
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Mercredi, après l’Ubaye, quasiment tout le monde est cuit et le chef propose alors une journée de repos. L’occasion pour ceux qui ont encore du jus, de naviguer en enchainant sans se prendre la tête avec des sketchs. Deux équipes se forment, une première sur le bas bas Guil, portion très calme et très jolie et une seconde pour un embarquement sur le Guil à partir des triples chutes pour une descente jusqu’en bas sans interruption avec navette en stop sans aucune difficulté. Retour au camping pour le midi sous une pluie qui ne s’arrête pas et qui au passage augmente le niveau d’eau dans la Gyronde. C’est l’occasion d’aller sur la haute Gyronde que nous n’avons pas encore descendu en partant de Vallouise jusqu’aux Vignaux. C’est une portion très navigante et agréable avec un niveau d’eau bien gonflé entre la pluie et le barrage ouvert. Pour terminer cette journée de repos, avec une petite équipe de trois, nous montons la route des mines d’argent de l’argentière pour sauter les chutes du fournel. Une série de cinq ou six chutes de 1 à 4 m qui à ce niveau se passe sans rien sentir. Une bonne journée de repos !! A notre retour, nous retrouvons le groupe des peinardos guidé par Patrick C qui viennent d’arriver. L'occasion de fêter son anniversaire. A partir de ce jour nous commençons à être nombreux mais la logistique deviendra plus simple avec la possibilité de faire deux groupes, les hardos et les peinardos comme les ont définis certains.

Jeudi matin afin de commencer tranquillement et de faire une navigation tous ensemble, nous décidons de monter à nouveau au Casset pour la haute Guisane avec une grosse équipe de 21 personnes. La descente se passe bien jusqu’au rapide des Guibertes où Mathieu C, la nouvelle recrue très motivée de cette année se luxe l’épaule sur une mauvaise chute alors qu’il en est à sa première rivière du séjour. Grosse déception pour lui ainsi que pour l’équipe d’encadrement qui souhaitait le voir progresser. Pendant que Victor et Théo se chargent d’aller à l’hôpital, une équipe se forme pour descendre sur la basse Guisane tandis qu’un autre groupe poursuit la haute Guisane jusqu’à Chantemerle, une portion de rivière très calme et sympathique. Le soir après cette bonne journée, Théo se décide à monter à Vallouise pour un Gyr bien gonflé par la pluie avec des kayakistes trouvés à l’embarquement qui eux poursuivent leur descente sur la Gyronde jusqu’à l’argentière. Pas le temps de les suivre jusqu’en bas, arrêt à Vallouise pour Théo, navette en stop et retour au camping.

Dab sur la Guisane.JPG
Dab sur la Guisane.JPG (533.95 Kio) Consulté 4790 fois

Vendredi retour sur l’Ubaye avec un programme identique à notre dernière venue. Seul détail qui change, Théo laisse son rôle de chef à Vincent le temps d’une journée. Vincent nous emmène donc au départ des Thuiles la Fresquière où nous retrouvons l’équipe de REN composée de trois kayakistes supplémentaires pour pousser le groupe jusqu’à 24 kayakistes, puis sur les ex infrans du haut. Là encore, descente compliquée en termes de sécurité suites aux nombreux bains sur cette section où la récupération peut être compliquée. Après un bon pique-nique nous descendons à nouveau le Martinet – Le Lauzet avec tout le monde en formant deux groupes. Ce vendredi soir c’est notre dernière soirée avec Cachan qui lève le camp le lendemain. Pour cela RDV pour ceux qui ont encore du jus, il y a des tournées à payer avec tous ces bains !!

Samedi, les choses sérieuses reprennent avec Théo qui récupère son rôle de chef. Au passage, pendant la nuit, après le départ du club de Cachan, nous récupérons Jérôme et Mathieu A. Au programme de ce Samedi, une intégrale du Guil à partir de Château Queyras pour un premier groupe ainsi qu’une deuxième équipe sur Ville-Vielle / Château Queyras puis bas bas Guil en parallèle. Pas de difficulté lors de ces navigations puis pour terminer cette journée, RDV à Vallouise avec Mathieu A, Jérôme et Théo pour un Gyr. A l’arrivée, surprise, une voiture se trouve à l’envers en plein milieu de la rivière. Un rocher relativement antipyique :D.

Dimanche, toujours deux groupes mais cette fois-ci deux activités. Les peinardos décident de monter dans la vallée du Gyr pour une rando pédestre tandis que les moins peinard retrouvent des toulousains dont Elwinn, un kayakiste rencontré à Cauterets un mois plus tôt, accompagné de trois amis à lui qui nous ont gentiment aidé à la sécu sur l’intégrale de la Gyronde. La suite de la journée se passe au lac de la Roche de Rame pour se baigner avec les toulousains en attendant l’heure du Gyr. Le même groupe qu’hier monte alors à Vallouise pour faire découvrir à nos nouveaux collègues cette superbe rivière. Résultat des courses, un bain sans conséquence sur la fin du parcours et une belle tournée à Luc Alphand !

Lundi, c’est un retour sur le Guil pour le groupe de Patrick à partir de Ville-Vielle jusqu’à l’éboulis en choisissant les parcours abordables. Pour l’autre groupe c’est à nouveau l’Ubaye qui est à l’honneur cette fois-ci en partant des ex infrans du haut puis en enchainant la rivière jusqu’aux ex du bas. Cette dernière portion à bien changé depuis l’an dernier et n’a plus rien à voir. La difficulté de la fosse au lion et de la moulinette s’est accrue tandis que le reste s’est simplifié. Seuls Théo et Mathieu se lanceront dans la fosse au lion donnant un bon spectacle à Jérôme et Alan qui ont préféré porter. Après tout nous sommes en démocratie. En revenant, toujours le même rituel, Gyr et retour au camping.

Sécu fosse aux lions-min.JPG
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Mardi, C’est la dernière journée de navigation. Le groupe de REN s’en va dans l’après-midi. Pour cela nous montons à nouveau sur la Guisane puisqu’elle est située sur la route du retour. La majeure partie du groupe décide de descendre la haute Guisane tandis que l’autre souhaite é aller repérer Malafosse. Un gros rapide sur la Durance mais cette année encore, il est à sec. Ce n’est pas grave l’équipe embarque sur la basse Guisane. Après manger, retour sur la basse Guisane avec les gars de REN et cette fois-ci, c’est au tour de Jean Charles de se luxer l’épaule. Au même titre que Mathieu, un tour à l’hôpital, une attelle et plusieurs jours d’arrêt. Heureusement, cette fois-ci cette blessure arrive en fin de séjour. N’oublions pas bien sûr le dernier Gyr avec Paul un nouveau toulousain qui vient d’arriver.


Mercredi, il est temps de partir contre notre gré. Le camp se plie très rapidement aux aurores et le départ à lieu à 8 h 30. La route s’est passée sans aucun soucis pour permettre une arrivée à 21 h à Tizé.

Au total, je compte 59 bains. Voici le décompte, si vous voyez des erreurs dites le moi :

1er : David : 12 bains (félicitation !!)
2ème : Alexis : 7 bains
3ème : Vincent : 6 bains
Norbert : 5
Olivier LM : 5
Thierry P : 4
Cristelle : 3
Youenn : 2
Victor : 2
Gaël : 2
Bernard H : 2
Nanard D : 2
Patrick (Cachan) : 2
Patrick C : 1
Mathieu C : 1
Jean-Charles : 1
Fabrice : 1
Olivier F : 1

Veuillez aussi retrouver les photos d'Alan ici : https://photos.app.goo.gl/fQj9pWcX5k54KyMH8

Pour ma part, je suis ravi d’avoir organisé un stage avec un tel succès !! Au final 26 kayakistes de cinq clubs différents sont passé naviguer avec nous et même si l’organisation était un peu compliquée j’espère que cela ne s’est pas fait ressentir et que tout le monde a pris plaisir sur ces rivières. Merci à tous d’être venu et d’avoir participé de près ou de loin à l’organisation et à la sécurité et merci à Victor pour la prise en charge de la trésorerie.
bernadette
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Stage mer TDB pointe Bretagne du 25 au 31 Juillet 2021

Message par bernadette »

Six participants : Cristelle, Jean, Yves LH, Claude, Jean-Pierre, Bernadette (R1)
Véhicules : BBR 3 avec 5 passagers plus le véhicule de Cristelle.

Dimanche 25 Juillet : RV à 8h30 pour le chargement. Le matériel de camping a été préparé la veille. A 9h15 en route pour Lanildut où le camping du Tromeur est réservé. On ne peut pas s’y installer avant 15h, il est donc prévu de naviguer l’après-midi, la météo est clémente. Retrouvons Cristelle à 12h30 au port de Lanildut sur l’Aber Ildud. Pique-nique sur la plage et départ pour la première randonnée vers le sud. Bel après-midi de navigation jusqu’à la pointe de Corsen en aller et retour, environ 8 milles pour 2h30 de navigation. Peu de courant le long de la côte.
Le camping est facile à trouver, très bien fléché, l’accueil est agréable, et les 3 emplacements proposés sont confortables et bien abrités du vent. Installation du camp, la grande tente récemment déchirée est réparée avec du bon scotch et fait parfaitement l’affaire, très confortable pour 6 personnes. Apéro à la bière (çà fait djeune), au menu du soir curry de mouton déjà prêt cuisiné par la R1. Promenade dans un chemin creux qui rejoint l’aber. Nuit tranquille.
Lundi 26 Juillet : Météo Windguru : vent de NO force 3 pas de houle, 0,7m. Les conditions sont idéales pour le parcours de Portsall à l’Aber Ildud. C’est une zone où il y a beaucoup de têtes de roches en mer qui font déferler la houle. Aujourd’hui c’est parfait. Nous partons tous en camion pour le port de Portsall, la navette se fera le soir. Embarquement à 11h dans le port (mi-marée descendante coef 92) devant le bâtiment « l’ancre An Eor » qui abrite une expo sur le naufrage de l’Amoco Cadiz, stationnement et embarquement facile sur une cale. Petit détour pour aller visiter l’Ile Carn à 1,5 mille dans le Nord Est. L’Ile Carn était notre point ultime du TDB de l’an dernier. Nous débarquons sur l’île pour voir le cairn et ses trois sépultures du néolithique. Souvenir de jeunesse des premières fouilles de JP. Puis nous longeons la côte vers le sud à la recherche d’une plage pour le pique-nique, que du rocher entre Portsall et Argenton, même pas un petit coin de sable à marée basse !! Les rochers sculptés par l’eau et le vent ont des formes étranges d’animaux, cela vaudrait le coup d’organiser par là un concours de photos sur le rocher le plus étrange. Nous débarquons vers 13h dans un abri rocheux, comme il n’y a pas de houle, c’est possible. Temps de repos agréable au soleil. La rando se continue tranquillement l’après-midi, Argenton, passage entre l’île d’Ioc et la côte où un pêcheur ramène un gros sac d’algues pêchées à marée basse, puis Pospoder, puis Melon, à partir du port qui est en eau nous repérons la maison de Joce ou ce qu’il en reste, juste le toit et les murs, pas d’ouvriers à travailler sur le chantier. Joce invitée à l’apéro ne pourra venir car elle est actuellement à l’île de Groix. Arrivée à l’Aber Ildud vers 16h, environ 10 milles parcourus aujourd’hui, débarquement sur la plage avant la jetée du port de Lanildut. Aujourd’hui lundi l’activité de transport d’algues a repris sur le port, c’est impressionnant, de gros camions arrivent à toute allure charger des algues sur la jetée à partir des petits bateaux qui attendent leur tour. La route est devenue dangereuse. Le chargement sur la remorque est plus compliqué qu’hier !!!!! Courses à Lanildut dans une petite épicerie pour compléter le tian préparé par Cristelle et pour le pique-nique du lendemain midi. Soirée tranquille au camping.
Mardi 27 Juillet : Météo correcte sur Windguru, vent NO force 3 (rafale 4), houle 1,30m, basse mer à 14h28, coef 89. Aujourd’hui journée plus tranquille pour reposer les troupes, parcours prévu en aller-retour entre l’anse de Porsmoguer, juste au sud de la pointe de Corsen et Le Conquet. Difficulté pour trouver l’embarquement, la plage n’est pas indiquée, embarquement vers 11h. Traversée de la baie vers la pointe de l’Ilet (2,5 milles), plus ou moins près de la côte selon l’humeur du pagayeur. Arrivée à la pointe de l’Ilet, le courant descendant est très fort, un groupe décide de faire demi-tour, Cristelle et Jean, les jeunes du groupe, choisissent d’explorer plus loin. Ils partent à toute allure sur le dos du courant, en quelques secondes ils sont déjà à 500m. Le RV du pique-nique est dans l’anse de Pors Illien plus abritée de la houle que la plage des Blancs Sablons réputée pour son surf. En arrivant à l’abri, croisons une planche de surf à foil motorisée !!!!! Une petite hélice en bas du foil est pilotée par un moteur électrique. Il fait un temps agréable mai un peu venteux. Cherchons à la jumelle le retour des deux pagayeurs. Personne en vue à la pointe de l’Ilet où nous nous sommes quittés, mais les remous de courant sont moins forts. Nous finissons par les apercevoir nettement, ils n’auront qu’une demi-heure de retard sur la première équipe. Un contre-courant entre la pointe de l’Ilet et celle de Kermorvan leur a permis de remonter le long de la côte sans trop de difficulté, puis le franchissement de la pointe contre le courant n’a duré que quelques mètres avant de retrouver la baie. Je pensais ne pas les revoir avant au moins une heure, mais non. Comme Cristelle avait une partie du pique-nique dans son kayak, c’était mieux comme çà. Pique-nique sur la plage, mini sieste puis retour vers Porsmoguer, portage, bains, il fait beau. Courses prévues à Plouarzel, au super U. La recherche du Super U s’avère très compliquée, car le fléchage disparait au mauvais moment, après 2 tours de village, Cristelle part en reconnaissance dans la voiture d’une femme du coin qui nous a pris en pitié !!! Bonne solution, Cristelle de retour nous pilote jusqu’au bon endroit. Claude, Yves et Jean se proposent pour les courses et la bouffe pour 2 jours, et c’est parti. Soirée longue et tranquille au camping.
La météo du lendemain est forte, vent d’Ouest à Sud-Ouest 4/5 le matin puis 5/6 à partir de 15h et la houle se renforce 1,80m. L’heure idéale pour passer la pointe Saint Mathieu à partir du Conquet est à basse mer, 15h demain, car les courants sont très faibles à ce moment de la marée. La houle va se renforcer pour les jours suivants, nous décidons donc de quitter le camp demain matin pour un camp dans le fond de la baie de Brest, à l’abri de la mer. Sur la route nous passerons voir l’état de la mer à la pointe Saint Mathieu, avant de se décider de tenter le parcours, selon la météo du jour.
Mercredi 28 Juillet : Démontage rapide du camp, à 9h30 nous sommes partis. Comme il est très tôt, nous allons voir le château de Kergroades non loin de Lanildut, très belle bâtisse de la fin du 16ème siècle. Rejoignons la pointe Saint Mathieu, où le vent est bien conforme à la météo, à 1 mille au large où le courant descendant est le plus fort, la mer est formée par vent contre courant, les voiliers sont chahutés. Un voilier navigant avec le vent et contre le courant fait du sur place. Avec cette vision, le passage de la pointe n’est pas engageant, mais il faut imaginer que le courant va se calmer. Exercice difficile, d’autant que l’on sait que le vent va se renforcer vers 15h. Nous décidons de renoncer, et partons naviguer dans l’anse du fort de Bertheaume à Plougonvelin. Pique-nique puis embarquement sur la cale, à l’abri du vent. Le château de Bertheaume est très animé, avec des grimpeurs sur via ferrata en dessous du château, et des descentes en tyrolienne. Après le château, nous arrivons en plein vent, la remontée vers l’Ouest contre le vent est difficile mais possible, nous naviguons jusqu’à la pointe de Créac’h Meur en longeant la côte. Le retour est agrémenté de quelques surfs agréables. Comme il est encore tôt, nous continuons à naviguer vers l’Est dans l’anse de Bertheaume. Beaucoup d’animation sur l’eau avec les écoles de voiles. Aller facile avec le vent, retour plus difficile contre le vent qui s’est renforcé. Petit bain à l’arrivée. Chargement et départ pour le camping du Roz à Logonna Daoulas que nous connaissons de l’an dernier. Montage rapide du camp puis dîner de saucisses/semoule.
Jeudi 29 Juillet : Parcours prévu, la rivière de Daoulas, avec un départ à marée haute à Daoulas le matin, et une arrivée à la pointe de Bindy près du camping, où nous déposons la voiture pour faire la manip après la rando. Temps gris avec vent d’Ouest force 3 rafales à 4. Pique-nique au soleil sur la plage du Yelen à l’abri du vent. Balade à terre pour repérer un camping qui en fait n’en est pas un. Arrivée à la pointe du Bindy vers 15h, nous continuons la navigation le long de la côte puis retour contre le vent. Courses à Daoulas par Cristelle et Bernadette, ce soir moules marinières au menu. Balade du soir vers la grève du Yelen où nous avons fait l’arrêt pique-nique. Distance parcourue aujourd’hui 7 milles.
Vendredi 30 Juillet : Météo Windguru, vent d’Ouest force 5 rafales à 6 qui doit se calmer après 16h. Décidons d’aller ce matin rendre visite à BEkayak à Brest tant que çà souffle et de naviguer sur l’Aulne l’après-midi. Visite très intéressante à BE kayak, certains complètent leur équipement. Accueil sympa de Manu Redureau. Pique-nique au camping. La navigation prévoit de partir de la rive droite de l’Aulne près de la sortie des méandres pour aller voir le cimetière des grands bateaux de guerre. Sur la grève du Seillou, l’embarquement n’est pas engageant dans le vent fort et le clapot sur une plage de cailloux. En questionnant les riverains, nous trouvons un embarquement plus en amont, plus proche du cimetière, sur un nouvel accès fait pour les voiliers qui mouillent là. Cet endroit est idéal pour embarquer et stationner. Nous remontons contre le vent et le courant jusqu’aux gros bateaux, pause photos, puis nous continuons de remonter en nous abritant du vent le long de la rive gauche. Remontons vers le moulin à marée de Landevennec, la marée est basse, mais il y a assez d’eau pour remonter jusqu’au moulin. Beaucoup d’oiseaux et des paquets d’huitres qui poussent les unes sur les autres en sortant de la vase, on dirait des bouquets, superbes. Certains remontent vers le pont de Térenez, mais le vent reste fort. Retour vers le point de départ sans problème, le vent faiblit sur la fin.
Ce soir c’est resto ! pas de place au petit bistro sympa de Daoulas, alors ce sera la brasserie « Le Florina » dans la campagne à l’Hopital Camfrout sur la route du retour. En attendant l’heure du repas, nous allons découvrir le village du Faou, son église et ses vieilles maisons. Au Florina, menu copieux, beaucoup de monde au resto, plus que sur les plages ! C’est assez bruyant mais on est bien servi.
Samedi 31 Juillet : C’est le dernier jour du séjour, comme la durée du retour est de 3 heures, nous allons naviguer le matin. Destination : remontée de la rivière de l’Hopital Camfrout avec la marée montante puis redescente. Nous embarquons à Moulin Mer sur la commune de Logonna, à l’embouchure rive droite de la rivière. Remontée facile de la rivière, visite des anciennes quais de chargement du granit de Kersanton rive droite de la rivière pas très loin du village. Nous débarquons au village de l’Hopital Camfrout, visite de l’église toute en pierre de Kersanton, puis visite de la boulangerie, puis petit café du matin. Retour au camp pour le pique-nique et le pliage de la grande tente. Prenons la route à 14h30 et quittons Cristelle. Retour à Tizé à 17h45. Rinçage et rangement.
Commentaires :
Le temps a été ensoleillé, un peu nuageux, pratiquement pas de pluie, deux périodes de vents forts, le mercredi et le vendredi. Les 2 campings étaient très agréables. La météo donnée par Windguru est assez fiable. Nous avons navigué tous les jours, sur des parcours pas trop longs, sauf le lundi. Un petit regret pour la pointe Saint Mathieu qui aurait pu se faire finalement le jeudi. C’est plus facile à voir après coup.
Coût du séjour par personne 168€ pour 7 jours : Bouffe 60 €, camping 50 €, transport 58€ pour 830 km parcourus.
Photos prises par Yves : https://photos.app.goo.gl/d1DErWnmieRZPXDUA
Photos prises par Cristelle https://photos.app.goo.gl/d7NKv3ZDsfyErnbv7
Dernière modification par bernadette le mer. 1 sept. 2021 15:11, modifié 1 fois.
Verrouillé