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CR raid AN 2019 : la Hague / Cancale Comptes rendus des sorties 2019

Publié : mar. 3 sept. 2019 18:29
par pchauvel
Depuis le temps qu’on pagaie dans les Anglo-Normandes on avait envie de faire ce raid. Les conditions étaient bonnes ce mercredi 21 : au moins trois jours de beau temps devant nous et de bonnes perspectives encore pour 3 jours après. Bertrand et moi sommes disponibles.
Nous avions prévu d’embarquer à Port Racine car le coeff de 66 rendait le départ de Goury, bateaux bien chargés, assez périlleux. Mais le coin étant très fréquenté, nous avons embarqué sur une cale à 1 km à l’Est. Premier coup de pagaie à PM+4 soit 14h, une heure de remontée N/No histoire d’éviter le badaboum. Nous naviguons dans un train de vagues pas bien méchantes qui finit par se calmer au large. Nous pagayons tranquillement en attendant la renverse qui nous emmènera vers Alderney. Tout se passe comme prévu et nous débarquons vers 18h à Saye bay où nous avons prévu d’aller au camping. Notre arrivée suscite beaucoup d’intérêt et de questions dont : Does your sail works ? que j’entendrai une dizaine de fois dans le trip.
Douche, restau au beach shak sur le port dont le fish and chips est très correct. Retour nocturne au camping.
Jeudi 22, le courant ne devient favorable qu’à PM+5, ce qui fait 16h30. Grasse matinée, qui footing, qui balade tranquille. Nous embarquons vers 13h30 pour aller manger en ville mais le timing se resserrant nous retournons au même restau que la veille où nous sommes très bien accueillis en tenue de kayakistes.. Nous réembarquons vers 15h30 et luttons pour remonter jusqu’aux étacs où nous allons rendre visite à nos amis les fous … de Bassan. Nous attaquons la traversée vers 16h, un peu avant la renverse. Mer belle, bonne visibilité. Nous voyons les îles se déplacer en fonction de notre avancée. Sark est en point de mire. Nous arrivons un peu avant 20h sur la pointe N et nous arrêtons sur une grève repérée par Bertrand dans un précédent trip. Le temps de monter le camp de vérifier la météo, il fait nuit. La météo étant bonne nous décidons de pousser jusqu’à Jersey avec la marée du matin.
Vendredi 23. Le réveil sonne à 5h du matin et nous sommes sur l’eau avant 7h malgré un portage malcommode sur la grève caillouteuse. Nous longeons Sark par l’Ouest, passons par le gouliot entre Brecquou et Sark, paysage grandiose. C’est le grand regret de ce trip : ne pas avoir eu le temps de passer une journée dans cette île magnifique que nous adorons. Le courant nous porte bien et nous décidons de tenter St Brelade sur la côte Sud en direct plutôt que de nous arrêter côte Nord et attendre la marée du soir. Ça se gâte avant la pointe Gros nez au NO, le courant nous éloigne pas mal. Il y a aussi une grosse houle de NO qui nous interdit tout arrêt sur la longue plage Ouest. Pour couronner le tout, la renverse se fait une heure avant ce que nous avions calculé. Nous faisons du 3km/h … La plage va nous sembler longue, longue, longue. Nous réussissons à trouver un peu de contre courant en nous mettant à la limite de déferlement des vagues, toujours un œil sur la droite. La vitesse remonte à 4,5/5 km/h. La chaussée du phare de Corbière étant trop dangereuse nous décidons de contourner par l’Ouest ce qui nous fait prendre le courant de face. La vitesse tombe à 1,5 voire 1 km/h avec le vent de Sud Est qui anime la mer Il faut piocher pendant une demie heure pour rejoindre le premier contre. C’est bien moulus que nous arrivons sur la plage près de St Brelade vers 15h après 8 h de pagayage. Quartier libre jusqu’au restau du soir où nous décidons d’aller en kayak. Tout est bourré de monde et à chaque fois on nous demande : Have you booked-No- Sorry . Nous finissons par trouver un chinois qui accepte de nous servir au bar. Nous décidons de continuer le trip vu que la météo est bonne. Nav de nuit pour le retour, montage du camp dans le vent.
Samedi 24. Lever 6h30 pour premier coup de pagaie 8h15 direction les Minquiers. Traversée tranquille. La fin de la montante nous pousse gentiment sur une mer belle. Le vent de S/E est moins fort que prévu et la voile marche ce qui me permet de ne pas trop me faire larguer par Bertrand. Une bande de dauphins vient nous tenir compagnie à une heure des Minquiers. Nous arrivons tranquillement vers midi. A peine arrivés, nous sommes invités par un couple d’îliens à boire le thé et nous passons un moment agréable. Bertrand va chercher sa bouteille de Porto pour trinquer avec nos hôtes. Repas léger, qui baignade, qui sieste. Comme nous sommes en forme, nous décidons de profiter du beau temps pour pousser jusqu’à Chausey que nous apercevons. Le courant est contraire mais coeff 41, on se dit qu’on a fait pire à Corbière. Nous prenons congé de nos hôtes à 15h30, direction Chausey. Nous surveillons la vitesse au GPS 4 puis 5 puis 6km/h. Nous mettrons 4h pour rejoindre le spot de bivouac au Nord de Grande île. Nous avons choisi ce spot pour la tranquillité mais ça se paye d’un gros portage. Nous finissons nos dernières provisions avant d’aller en direction du phare pour prendre la météo. Retour de nuit un peu erratique après avoir tenté un raccourci qui rallonge.
Dimanche 25. Lever 6h30, premier coup de pagaie vers 8h30 PM-6. Objectif port Pican. Il y a un bon 3 Beaufort ONO contre le jusant qui agite la mer. Conjugué à un reste de houle d’Ouest, cela complique la nav surtout pour Bertrand qui n’a pas de dérive. Ça se calme bien avec le flot et nous faisons une superbe arrivée sur la pointe du Grouin sous un angle inhabituel. Nous débarquons à 11h37 à Port Pican. Didier arrive presque aussitôt avec la voiture que j’avais laissée chez lui pour la navette. Nous sommes très bien reçus et c’est vers 14h30 que nous quittons Cancale pour aller chercher la voiture de Bertrand à la Hague. Retour Cesson 21h30.
Quelques enseignements : la qualité de l’accueil dans les Anglo-Normandes est exceptionnelle. Les gens sont curieux, accueillants, les garde côtes envoient les pêcheurs s’enquérir de votre situation. On aimerait la même sollicitude chez nous. Ne pas trop forcer même dans le dur pour pouvoir repagayer le lendemain sans douleur. L’importance de l’hygiène, pouvoir se laver pour ne pas avoir d’irritation. Partir avec du matériel éprouvé. J’ai fait l’erreur de prendre un gilet neuf et je me suis blessé sous les bras au bout d’une journée, merci la Biafine. J’ai fini le trip avec le gilet dans le fond du kayak…
Les stats :
580 km à 2 voitures pour la navette.
En kayak
La Hague/Alderney : 27 km en 4h
Alderney/ Sark : 37 km en 4h30
Sark/Jersey : 39 en 8h non stop
Jersey /Les Minquiers : 26 km en 4h + Les Minquiers/Chausey 22 km en 4h
Chausey/Port Pican : 22 km en 3h
Soit un total de 173 km (93 milles) en 5 jours. C’est un trip de galériens mais nous étions contraints par l’emploi du temps de Bertrand qui n’avait que 5 jours. A refaire sur 10/12 jours de beau temps pour le faire tranquillement et avoir le temps de marcher notamment sur Sark et d’aller sur Herm et Guernesey.

Patrick

CR Golfe 2 3 septembre 2019

Publié : mar. 3 sept. 2019 18:31
par pchauvel
RDV club 8h30. Arrivée Barrarac’h en Séné 10 h. Premier coup de pagaie 11h (PM+3) le courant est sensible dès le départ. On prend le chenal de sortie, sauf qu’on passe au Sud des Logoden. On se fait griller par un bateau qui est passé au N qui semble plus rapide. On arrive assez vite à port Blanc où nous croisons deux naïades en zozo de très à complètement dévêtues pour la seconde : un petit bonheur matinal gratuit. Nous nous engageons sur la grande plaine qui nous semble longue. Ça s’énerve avant l’île de la jument. Il faut se battre pour rejoindre le contre afin de faire le stop à Er lanic. Nous faisons une reprise en dessous pour rejoindre la veine d’eau principale.

Un coup de boost et nous avalons le mouton à toute allure. Il y a des ruptures de pente sensibles et nous sommes très vite à la sortie. Comme on a la niaque on décide de pousser vers Méaban. On a l’impression de se traîner…. On contourne vers l’Est pour se poser sur la « grande » plage. 19 km en 2h15. Un plongeur nous montre les deux congres qu’il vient de prendre.

Casse croute, sieste sur un Méaban silencieux, déserté par les goélands.

Premier coup de pagaie vers 15h15 (PM-5). Les courants ne sont pas aussi puissants qu’à l’aller mais on ne veut pas arriver trop tard. Nous finissons le tour et retrouvons au Sud la colonie de goélands que nous croyions disparue. Heureusement de vent de SO s’est levé et nous aide bien. Nous enchainons les petits surfs et on arrive assez vite dans le Golfe. Ça commence à rentrer, le GPS indique 8/9 km/h. pas si mal. Au final nous mettrons le même temps qu’à l’aller grâce au vent qui a gonflé nos voiles faisant tirer un peu la langue à Frédo. Débarquement à Barrarac’h à 17h30. Nous avons le temps de nous préparer, de traverser, de nous changer, de faire le tour de la presqu’île de Conleau avant d’arriver au restau où nous avons pris la précaution de réserver une table … sur terrasse avec vue sur le chenal. Repas copieux et sympathique, petite nav de nuit pour rentrer, montage des tentes à la frontale et dodo.

Lever vers 7h30, démontage du bivouac tchétchène, petit dèj en face du restau de la veille.

Vers 9h30, nous partons remonter la rivière du Vincin qui arrive à Conleau. Paysage superbe, mer plate, glisse géniale : un grand moment de calme en contraste total avec la nav de la veille. Nous allons jusqu’au bout qui est barré par les vannes d’un étang privé, discutons avec une châtelaine qui nous invite, après un échange sur ce moment de bonheur que nous partageons, à visiter l’étang qui jouxte son château. Nous rentrons tranquillement en longeant la rive Sud, la surface de l’eau seulement troublée par les mulets qui détalent à notre passage. Comme nous avons du mal à quitter cette ambiance, nous poussons jusqu’à Port Anna avant de débarquer vers 11h.
Pique nique sur « notre » banc, chargement, retour club 15h.
340 km, 25€ de de restau + 17 de transport, 3 teviens PC, YLH, FL.

Un plan sympa à refaire avec un départ début d’AM pour aller faire de la veine d’eau à Berder sur la chaussée et la pointe Sud, une première nuit, la sortie du golfe le lendemain, une deuxième nuit et le matin du troisième jour, une remontée de rivière calme histoire de goûter le Golfe dans son alternance terre /mer, puissance / calme.

Patrick

CR TDB Finistère nord 18 au 23 Août 2019

Publié : mer. 4 sept. 2019 19:10
par bernadette
Compte rendu randonnée Tour de Bretagne Finistère Nord, de Kerfissien à l’Ile Vierge, du 18 au 23 Août 2019

5 participants : Cristelle, Jean, Sylvie, Jean-Pierre, Bernadette (R1)
3 véhicules : Espace Ducouret avec remorque perso, voiture Jean et voiture Cristelle qui nous rejoint sur place.

Dimanche 18 Août : RV à 9h au club pour le chargement, route facile, arrivée 12h15 au Camping de Theolen. Vent fort, force 5, difficile de monter les tentes sur le camping très exposé aux vents. La première navigation est reportée au lendemain vu l’état de la mer sur cette côte très rocheuse. Nous allons randonner l’après midi vers l’ouest, côte superbe sous le soleil et le vent, glanage de pommes de terre, petit bain pour le « gang des baigneuses ». Repas du soir sous la tente Tipi concocté par Sylvie et Jean : Palette de porc/ ratatouille. Arrosage des divers anniversaires du mois d’Aout à l’apéro….
Lundi 19 Août : Le vent a baissé, force 3 rafales à 4, houle prévue de 1,4m, la mer semble praticable. Départ vers 11h de Kerfissien, 2 h après la marée haute, avec trois K1 et un K2 pour Jean et Sylvie. Nous louvoyons entre les roches et les déferlantes qui sont bien repérables. Arrivons sans encombre à Porz Guen. Pique-nique à l’abri du vent, café à l’école de voile après une longue attente qui valait le coup. Navigation de retour très agréable au début dans des eaux turquoises et calmes, à l’abri des cailloux car la mer a bien baissé. A mi route le vent se renforce et nous reprenons une route plus éloignée de la côte avec vagues et passes à négocier. Avons quelques difficultés à retrouver le port de départ dans ces amas de cailloux, mais finalement les eaux calmes du port de Kerfissien nous accueillent, bain de mer, bain de soleil, portage et retour au camp. 8 milles nautiques parcourus.
Mardi 20 Août : Le beau temps s’installe, le vent et la houle diminuent. Changement de camp, partons pour Guissény, au camping municipal de Curnic. Installation du nouveau camp et pique-nique. Navigation l’après midi à partir du Meneham (anse ouest), vers le phare de Pontusval puis le port de Brignogan. Très belle navigation entre les roches, eaux limpides, on se dirait sur un aquarium. Petit bain au port de Brignogan, même Jean s’y met ! Retour facile, quelques hésitations encore pour retrouver le point où nous avons embarqué, malgré les repères pris au départ, grande antenne et château d’eau…. Distance parcourue environ 7 milles nautiques. Après le portage et le chargement nous partons à pied visiter le village du Meneham, ancien village de pêcheurs et de goémoniers datant du début du 20ème siècle, maisons au toit de chaume restaurées, petit musée, artisanat. Trop tard pour prendre un pot sur place, le restaurateur nous refoule, dommage !
Mercredi 21 Août : Il fait encore très beau, petit vent, pas de houle, grand soleil. Parcours en aller retour de l’anse du Curnic (Guissény) au Meneham, (départ d’hier). Navigation facile, côte moins rocheuse que vers Brignogan, quelques plages ; Pique nique dans le petit port du Meneham sur une belle dalle plate. Recherche d’un café au village du Meneham, essai raté ! le resto ne fait que resto ! Bain de mer et bain de soleil pour la sieste. Retour facile sans vent ni mer, grosse difficulté pour retrouver le port d’embarquement de Curnic, car la configuration à marée basse est complètement changée. Tout le monde n’est pas du même avis !!! Finalement on s’en sort. Distance parcourue : environ 8 milles. Long portage dans les algues vertes, puis pot sympa sur le port dans un bistrot original, avec des glaces locales excellentes.
Jeudi 22 Août : Encore grand beau, petit vent d’ouest 10 noeuds, houle un peu plus forte. Parcours prévu vers l’Ouest avec navette, du port du Curnic vers l’Ile Vierge avec arrêt au port de Lilia, port de départ des navettes de touristes pour l’Ile Vierge. Environ 8 milles de navigation. Départ du port de Curnic vers 11h, il faut passer assez loin de la pointe de Curnic car la houle déferle sur les hauts fonds et sur les roches. Quelques temps après on peut se rapprocher de la plage du Vougot et longer la côte, visite de l’anse de Courrejou bien abritée de l’ouest, port d’échouage très fréquenté. Pour l’arrêt pique nique nous choisissons la Grève Blanche 1 mille plus loin, bien abritée aussi. Bain et pique nique. Sieste et bain de soleil. Repartons pour l’Ile Vierge. La première pointe se passe sans problème, en se rapprochant de l’ile Vierge la houle prend beaucoup d’amplitude mais sans déferler, c’est impressionnant. Une passe est bien visible pour se rapprocher de l’Ile Vierge, tout se calme et nous pouvons débarquer près de la cale des navettes, qui en fait n’est utilisée qu’à marée haute. Tour de l’île à pied, les vagues déferlent sur le nord de l’Ile et c’est tout calme au sud. Spectacle magnifique sur les ilots de l’Aber Wrach. Le phare ne se visite qu’à marée haute. Il est en pierre de taille grise et fait 77m de haut, c’est le plus haut d’Europe. Le vieux phare est en restauration ainsi que la maison des gardiens qui deviendra un gîte pour 10 personnes, à retenir. Retour très calme vers le sud pour trouver la cale de Lilia où la voiture est garée. Rencontrons un jeune phoque presque apprivoisé qui vient jouer avec nos bateaux, restons un long moment avec lui. Ce sera le seul phoque de la rando. Rentrons vers le port de Lilia, cale à sec et très long portage (avec deux chariots pour les bateaux les plus lourds dont le K2). Il est 18h, nous partons faire le tour de la pointe en discutant d’un resto pour le soir. Ce sera sur le front de mer de Lilia, nous faisons le tour des 3 restos et choisissons le resto « Huitres Legris », face au soleil couchant sur les ilots de l’Aber Wrach, superbe vue, cuisine soignée et originale. Des ormeaux sont proposés au menu, une première pour plusieurs d’entre nous.
Vendredi 23 Août : Il nous reste une partie de côte à faire entre Porz Guen et Brignogan, C’est une grande zone sableuse qui découvre loin, avec la grande plage de Keremma et ses dunes, l’anse de Goulven à l’Ouest et la baie de Kernic à l’Est, la navigation doit se faire à marée haute. Le guide des 60 itinéraires de kayak de mer préconise un départ 1 heure 30 avant la marée haute au départ de Brignogan, plage du Lidivic en face du terrain de football. Nous partons donc assez tôt pour cette rando, à 9h30 sur l’eau. Des petits surfs pour entrer dans l’anse de Goulven, paysage de dunes érodées par l’eau, très différent des jours précédents. Nous ressortons de l’anse en longeant la plage jusqu’à la pointe de roc’h Vran au milieu de la longue plage de Keremma. Arrêt repos. Jean n’est pas en forme et choisit de nous attendre là pour le retour. Finalement nous resterons ensemble, bain, pique nique, sieste. Rentrons tranquillement à notre point de départ bien repérable cette fois avec les poteaux d’éclairages du terrain de foot. Pot à Plounéour Trez et retour au camp. Il est 16h. Jean n’est pas seulement en petite forme, il a de la fièvre. Cristelle avait prévu de nous quitter ce soir. Finalement nous décidons tous de rentrer ce soir. Jean pourra se faire soigner. Pliage du camp, les tentes sont bien sèches. Route de retour facile, arrivée à Thorigné à 20h.

Commentaires : La côte du nord Finistère est très remarquable avec des zones d’amas de roches très étendues en mer. Ces zones rocheuses nécessitent peu de vent et de houle pour profiter de circuler près de la côte entre les roches, ce qui a été le cas pendant ce séjour, nous avons eu beaucoup de chance avec le temps. Avec vent et houle, ces sections de côte sont très engagées avec très peu d’abris. Les oiseaux de mer sont abondants : goélands, mouettes, sternes, cormorans, très peu de phoques sauf un à l’Ile vierge. Campings très sympas et peu chers 9€ à 4,8€/p/j. Pas nécessaire de réserver, il y a toujours de la place, car ce n’est pas un zone très touristique. Coût du séjour pour une personne : 32€ de bouffe sans compter un resto à 29€, camping 5 nuits 33€, transport véhicules personnels pour 605 km.
Ce fut un beau séjour de mer, avec une navigation facile (sauf le premier jour) et remarquable pour les paysages de mer rencontrés. Peut être les plus beaux de Bretagne.

Lien sélection reportage photo de Sylvie https://drive.google.com/drive/folders/ ... sp=sharing

CR sorie côte N 11 9 19

Publié : jeu. 12 sept. 2019 19:41
par pchauvel
RDV 10 club 11h45 La Varde 8 participants dont 6 teviens 10 €
Premier coup de pagaie vers 13 h après le pique nique pris à la Varde. La renverse n’a pas encore eu lieu mais le jusant est faible. Nous passons qui au nord qui au sud du Bénétin, au sud du Chevreuil. Au Meinga le courant est bien installé. Regroupement derrière l’ancien fort Du Guesclin. Nous sommes poussés par vent et courant vers le Grouin qui se passe sans encombre. Dommage que je sois pressé sinon nous aurions pu aller jusqu’au Herpin. Petite séance d’esquimautage pour les motivés à Port Pican.
Navette, chargement, retour maison 18h.

Patrick

[EDIT Sam] Et le lien photos d'Henri qui va avec... + vidéos d'esquimautage : https://photos.app.goo.gl/C1GMzttgtevfTCRT6

Cr sortie baie du Mont St Michel 19 9 19

Publié : jeu. 19 sept. 2019 21:19
par pchauvel
Nous sommes au club comme prévu à 8h15 , partons à 8h30 pour arriver à 9h30 à la roche Torin. Aie. Une pierre bloque l’entrée. Il faut charioter jusqu’à la Sélune. 2x15 mn de perdues, encore 15 de bouinerie et nous sommes sur l’eau à 11h soit 45 mn de retard sur l’horaire prévu. Premier tirage de bateau au confluent de la Sée et de la Sélune. Premier phoque. Nous tirons sur le Grouin du Sud. Le vent et le courant nous poussent fort. Petit stop au Grouin du Sud et nous repartons vers Tombelaine en visant le Nord. Nous perdons assez vite le lit de la Sélune et c’est le deuxième tirage de bateau. Pour ceux qui ont réagi un peu tard c’est même portage. Nous gardons l’option Nord mais pas de bol, le lit repart vers le mont St Michel, les premiers sont quittes pour charioter pour traverser le banc de sable. Une fois retrouvé le lit du Couesnon nous décidons d’arrêter les frais, pas question de s’engager dans la baie avec le retard accumulé, et remontons le Couesnon jusqu’au barrage, accompagnés par le phoque du Couesnon.
Débarquement pas trop gadouillou, pique nique très agréable sur le barrage avec vue sur le Mont.
Les deux chauffeurs repartent ensuite à pieds vers la roche Torin au travers des herbus. Belle balade sportive avec saut de canal. Au bout d’1h30 de marche nous retrouvons nos véhicules puis nos camarades. Un pot à Beauvoir avant de se séparer jusqu’à de nouvelles aventures.

A refaire avec peut être un coeff plus fort mais pas trop, 80 ? et surtout avec un timing irréprochable : sur l’eau 15 mn avant la PM St Malo.


Patrick

Baie du Mont 3 10 19

Publié : ven. 4 oct. 2019 12:09
par pchauvel
3 teviens
Cette fois ci, nous sommes à l’heure sur l’eau à la Roche Torin. A PM St Malo c’est-à-dire 10h48 ça continue de monter et nous pagayons contre un courant significatif mais pas gênant. La renverse se fait au niveau du Grouin du Sud à PM St Malo + 30. Nous profitons de notre expérience de la dernière fois et évitons les bancs de sable en retournant vers le mont st Michel. Nous obliquons au NO vers un point GPS situé au Nord des parcs à moules du banc des Hermelles 48° 42.516'N 1° 36.990'O sans dépasser le 315 NO. Le vent 2/3 bft de SE nous pousse bien et nous faisons des séries de surf très agréables. Arrivés à notre point nous nous autorisons un casse croute léger en pleine mer bercés par le clapot. Nous repartons vers Cancale où nous visons le rocher. Nous voyons une dizaine de pingouins Torda ce qui nous fait un beau bilan en plus des 4 ou 5 phoques aperçus qui étaient tout surpris de voir des kayakistes dans la baie. Le vent tourne S puis SO et se renforce 4/5 ce qui ne fait pas nos affaires car nous sommes encore bien Nord. Nous abattons les voiles pour prendre plus de Sud tandis que Dom qui remonte mieux au vent choisit de tirer un bord SE. La dernière heure va s’avérer longue car freinés par le vent qui a encore forci nous sommes dépalés vers le Nord par le courant de marée. Malgré nos efforts, nous voyons les Rimains s’éloigner et nous finissons notre bac contre vent et courant au Nord de l’île des landes. Il reste encore la vieille rivière à remonter en s’aidant des contre courants avant le dernier bac qui nous ramène à Port Mer. Dominique qui a pris l’option gagnante nous attend tranquillement depuis ½ heure.
Navette, BDE, retour maison 21h pour moi, bien moulu.

A refaire avec les mêmes conditions de marée 86 avec départ PM St Malo, même route qui évite les bancs de sable et les bouchots mais avec du vent d’est pour éviter la galère de la dernière heure. Prévoir une heure et demie de mise à l'eau car le chariotage pour embarquer à la Roche Torin est facile mais long. ça pourrait être une occase de jumeler avec une rando pédestre dans les herbus afin que les marcheurs fassent la navette ...

Patrick

vers St cast 10 10 19

Publié : jeu. 10 oct. 2019 22:01
par pchauvel
3 teviens + 6 KMCE = 6 pagayeurs.
RDV St Jacut cale de la houle Caussole. Premier coup de pagaie PM+ 3 pour limiter le portage. Nous longeons la cote évitons le portage sur le cordon qui mène aux hébihens. Nous obliquons vers le sud dans le lite de l’Arguenon, traversons vers la plage des quatre vaux en faisons attention aux bouchots qui commencent à dépasser, remontons vers Penguen, la pointe de la garde, passons la pointe de St Cast. Il est temps de penser au casse croute . Xavier nous indique une plage qui découvre entre Port St Géran et Fort la latte. Nous traversons donc la baie de la Fresnais.
Repas au soleil et à l’abri du vent, sieste. Nous réembarquons à BM + 30 mn, tirons un bord vers les Hébihens. La houle et le vent viennent taper les Haches et nous ne faisons pas trop les malins. Nous décidons de longer tranquillement l’île par le Sud, histoire d’arriver à PM-3 afin de limiter le portage.
Virée sympa à refaire.
La cale de la houle Caussole est un bon plan pour naviguer dans le secteur. Il y a une autre cale au Nord du port de St Cast + les 2 du port qui peuvent être intéressantes pour une virée sur le cap Fréhel, histoire de changer de Port ST Géran. A creuser.

Patrick

Dordogne automnale

Publié : mar. 15 oct. 2019 18:56
par françois
CR Dordogne 2019
Lundi 7 Octobre
Départ et route pluvieux puis temps plus calme pour notre arrivée au camping de l’Europe à Argentat, notre point de départ.
On plante les guitounes pour la nuit par une extrême douceur et l’on s’en va dîner au restau à Argentat. C’est vraiment la fin de saison et en plus nous sommes lundi : le bled n’est guère animé.
On dédaigne le bar à tapas réservé sur internet (on prévient quand même) et on s’installe à la brasserie de la Dordogne pour un dîner roboratif. Le trip commençait bien.

Mardi 8
Les troupes sont rodées, les équipages faits à l’avance et à 10h les 5 canots attaquent la descente après avoir laissé nos véhicules en garde des patrons du camping (ils nous feront la navette dimanche).
On franchit le rapide du Malpas, unique petite difficulté du parcours, avec un seul plantage sur roche (faut dire que la Dordogne est au niveau mini : 12m3). On poursuit avec un beau soleil d’automne, un premier picnic sympa et quelques rapides amusants jusqu’à Beaulieu sur Dordogne.
On tâtonne un peu avant de s’installer en rive gauche dans une sorte de jardin public (tous les campings sont fermés à Beaulieu en cette saison).
Les troupes vont visiter Beaulieu, magnifique village, et rentrent à la nuit pour ingurgiter le rougail saucisse confectionné par Martine. Le cubi de rouge prend une claque monumentale et quelques gouttes de « raide » viennent même abreuver les soiffards. Puis chacun se retire sous sa tente ou sous le tipi pour ceux qui, avaient eu la flemme de monter leurs guitounes.
Mercredi 9
Le réveil est fort pluvieux et on ne se hâte point de décoller mais on finit par embarquer pendant une accalmie. On franchit la glissière de Beaulieu qui occasionnera de belles estafilades sur les coques.
La matinée est maussade et le picnic arrosé mais le temps s’améliore et c’est sous un beau ciel que nous nous plantons au charmant camping « les eaux vives » à Carennac. Nous y sommes quasiment seuls et le patron fort aimable nous encourage à ramasser les noix qui parsèment son terrain. Martine ne s’en prive pas. Anne et Franck sont au fourneau et nous concoctent une potée aux potimarron et harengs bien aimable. Puis nous nous retirons sous nos tentes à la nuit noire (20h30 environ).
Jeudi 10
L’équipe est maintenant au top et à 10h05 nous sommes sur l’eau après une nuit fraîche et quelques gouttes de pluie. On passe la glissière de Carennac à la cordelle car le niveau d’eau est vraiment bas, mais nous ne déchargeons pas les canots. Le beau temps est revenu et on picnic au soleil au port de Gluges. On dépasse Saint Sozy et on s’arrête en rive gauche sur un camping fermé. Le propriétaire nous autorise aimablement à passer la nuit chez lui mais nous prévient que ses sanitaires sont fermés et ses circuits d’eau vidangé. Anne et Martine se font une copine, sauveuse d’écureuil à ses heures perdues. A 18h le soleil se couche derrière la falaise mais Jean Raymond se met au piano et la magie du risotto opère. En matière de nourriture le plan était que chaque canot était autonome pour son petit déjeuner et son repas de midi (l’idée lyoph. de Patrick m’était restée). En revanche à tour de rôle chaque canot régalait la compagnie pour le dîner.
Vendredi 11
Réveil dans la brume avec des tentes ruisselantes d’humidité mais l’ambiance est magique et au fur et à mesure de notre progression le long de magnifiques falaises le soleil perce et nous réchauffe. On se dévisse le cou pour admirer le paysage et les châteaux perchés aux bords des falaises. On s’arrête à Souillac dans un jardin public pour le picnic. Il fait presque trop chaud et nous renonçons à aller visiter la basilique qui est un peu loin à notre goût.
Un équipage qui trouve sans doute le rythme trop lent engage le turbo et nous colle quelques centaines de mètres dans les dents. Nous faisons une pause au soleil et j’aperçois au loin comme une coque qu’on retourne mais je n’y prête guère plus d’attention que ça (les furieux avoueront après, qu’une mauvaise gîte dans les branches leur a valu un bon bain de siège. Ils nous régaleront le soir d’un bel apéro)
On s’arrête au camping de Saint Julien Lampon. Les douches sont bien chaudes mais le lieu est un peu trop proche de la route à notre goût. On peut quand même utiliser un préau abrité avec tables et chaises et Luc nous prépare un porc Columbo d’excellente facture (il se murmure que Madame Luc y est pour quelque chose).
Samedi 12
Cinquième et dernier jour de navigation. L’équipe est sur l’eau en un temps record, tout le monde est en forme et on atteint le cingle de Montfort pour un picnic carrément caniculaire en un rien de temps. On se régale de la vue de quelques castels puis c’est le magnifique village de la Roque Gageac, ses falaises, ses barques à touristes et ses boutiques.
Un kilomètre après, les derniers coups de pagaie de la rando nous amènent au « camping de la plage » où les aimables propriétaires nous invitent à nous étaler sur autant d’emplacements que nous le souhaitons. Le camping est encore bien rempli de touristes en camping-car mais il s’avère fort agréable avec ses sanitaires modernes. Une salle est aimablement mise à notre disposition et Yves et André nous régalent d’un confit de canard local. Quelques bières vidées au bar du camping avaient donné le ton de cette pénultième nuit sous la tente.
Dimanche 13
A 9h pétantes comme convenu le volubile proprio du camping de l’Europe nous embarquait dans son Traffic (sa Mercos avait un pneu crevé) et en une heure cinquante de route nous abreuvait Franck et moi de tous les potins de la Corrèze. Retour pour 13h un peu fatigués mais avec nos deux véhicules.
Pendant ce temps les petits copains avaient désarmé les canots, fait séché le matos et avaient fait une petite visite de la Roque Gageac. Franck et moi fûmes même récompensés de nos efforts de navetteurs par une bonne bouteille de « Ter Raz », excellent IGP du Périgord.
Après la sieste on s’en fut visiter Beynac, autre magnifique village des bords de la Dordogne avant de monter à Domme, autre lieu magique perché sur la falaise et d’aller conclure cette virée par un dîner « chez les filles », bonne table locale.
Lundi 14
A 9h10 on décollait, camion plein et remorque chargée pour atteindre Tizé vers 16h30 après avoir affronté l’orage qui tombait sur Nantes. Ce fut un beau voyage.
Les équipages : Franck et Anne. Luc et Elsa. Jean Raymond et Claude. Yves et André. Martine et François. Les trois canots de TEV plus le Prospecteur de Franck et mon Pocket Canyon.
Les stats : 8 jours de voyage, 5 jours de rando, 1372 km en Bébert, 115km en canot.
Le budget : 127€ de camping et nourriture, 93€ de transport et 315€ pour Bébert IV (Bébert III est déjà budgété)
Chacun c’était muni en plus de lyoph ou autre pour le midi, de café en poudre, confitures et douceurs pour le petit déj et de quelques bouteilles pour faire bonne mesure dans les bidons.
N’hésitez pas à me demander des tuyaux si vous voulez monter un autre trip sur cette magnifique rivière.
François
Les photos bientôt

Première eau vive de la saison 17 10 19

Publié : jeu. 17 oct. 2019 19:31
par pchauvel
RDV club 8 h, départ 8h10, bouchons : il faudra partir à 7h30 quand on va vers l’Ouest.
Nous arrivons à 10h15 à Pont Calleck où nous retrouvons Bernard et Dom. Le Scorff est bien en eau.
La première descente est prudente avec François en poisson pilote, nous cherchons les arbres annoncés. En fin de compte c’est à peu près propre : après la carrière, il faut serrer à gauche, à 1km de l’arrivée il faut serrer à droite. La deuxième descente, avec un grand soleil est plus agréable.
Repas à l’aire habituelle, au soleil. Nous ne trainons pas car si Shakespeare n’attend pas, le moyen Ellé lui nous attend. Il a pas mal baissé depuis hier, puisqu’il est à 1,01. Mais c’est très bien pour un début de saison. Les passages dans les saules qui étaient scabreux l’an dernier sont élargis : merci à ceux qui y ont veillé. Nous travaillons dans les petits rapides. Le passage des roches se fait sans problème.
Retour club pour 18h.

370 km 22 € 6 participants

Patrick

CR sortie Lié dimanche 20 Octobre 2019

Publié : lun. 21 oct. 2019 11:26
par bernadette
CR sortie sur le Lié Dimanche 20 Octobre 2019.

5 participants : Annabelle, Elsa, Cristelle, Jean-Pierre, Bernadette. 80% de filles, un record.

RV au club à 10h 30 pour le chargement. Sommes à midi à Pont Querra, il y a de l'eau sur la glissière. Pique nique à la base de loisirs sur la terrasse. Cueillette de chataignes.
La voiture de Cristelle reste à Pont Querra et nous montons tous en tenue pour le départ au Vaublanc. Trop peu d'eau pour embarquer à cet endroit. Descendons au pont suivant à Saint Sauveur le Haut. Pas beaucoup d'eau non plus, mais faisable. Descente sans problèmes, les bateaux gratouillent sur les petits dénivelés, un arbre en travers à mi parcours où l'on passe à gauche sous le tronc. On arrive vite à Pont Querra dans la forêt de perches de slalom sur le plat au dessus du déversoir. Après un long parcours slalom nous descendons par la passe à poisson/kayak sans problème, l'arrivée se fait en douceur avec ce niveau. Comme il est tôt, Cristelle propose de descendre encore un peu. Nous descendons environ sur un demi km mais il y a pas mal de petits rapides qui gratouillent, ce qui nous incite à ne pas aller trop loin. Retour avec quelques portages les pieds dans l'eau. Sommes à 14h30 à la voiture. Change, manip, goûter. Cristelle repart de son côté pour Larmor, et nous vers Tizé où nous arrivons à 16h15.

Bilan 200km en voiture, 5km en kayak. Trop peu d'eau pour bien profiter de la rivière. Ce ne sera sûrement pas la plus belle descente de l'hiver. Mais un bon bol d'air dans un joli coin, c'est toujours çà.

A bientôt sur l'eau

Bernadette

Remarque :
La roue de secours de la petite remorque bouge beaucoup, il faudrait revoir la fixation avant de la perdre
Manque un écrou papillon de cale pied au diesel 65 du club, utilisé par Elsa pour la descente.