Comptes-rendus des sorties 2022

bonjour a tous !! nous étions quatre a partir du club a 09h30 direction la plage du pissot au bord du barrage de la rance ! en partant nous voyons un gros oiseaux voler a la sortie du manoir !! c ’ est quoi ?? que voila une bonne surprise un cigne dans son envole !! chose rare !! ça commence bien !!
nous arrivons a la plage sur les coups de 10h30 les conditions sont excellente !! :smiley: :smiley: ç était le jour ou il fallait aller en mer !! nous rencontrons un canot de la snsm qui nous demande de rester coté babord des bouée des gros bateaux car il y a une régate d ’ aviron ! passer la pointe de Dinard nous piquons sur la bouée le buron et traversons le chenal direction cézembre surprenant il y a pas de bateaux a circuler !! arrivé a cézembre sur les coups de 12h30 on mange tranquille puis nous partons pour nous balader un petit coucou au gas du club de Monfort qui sont en ballade comme nous direction le petit sentier et la déception !! il est fermé pour cause de nidification !! bon un petit tour sur le point de vu au dessus de la plage !! nous apercevons un kayakiste solitaire mais on le connait !! petit coucou au papa de Yael jeune hardèrent au club !!
retour tranquille cap sur l ’ ile du buron puis nous longeons la cote pour rêver un peu sur les villa !! nous allon faire un tour dans la baie de dinard ou nous longeons la cote !! puis nous repassons la pointe de la vicomté pour rejoindre la plage ! arrivé sur les coups de 15h45 débarquement traditionnelle thé et gâteaux puis retour a 17h30 au club en évitant les bouchons !!
bilan une bonne sortie au prix de 10 euros ç était vraiment le moment d’ aller en mer petite reflexion le manque de débutant est dommage je pense qu’il faut proposer ce genre de sortie le samedi occasionnellement voila ! voila !!

Quelques photos et le tracé GPS (16,7km) de la sortie: https://drive.google.com/drive/folders/1EQZr9lTGuuGdI2I-s_swu4hI5udPFmzW?usp=sharing

Vendredi 1er Avril 2022, ce n’est pas un poisson d’Avril, mais une vraie sortie/
Le RV OK plaine de Baud à 10h, avec la journaliste Jeanne Denis et un photographe. La demande de la journaliste était d’essayer un canoë, chose qu’elle n’avait jamais faite, pour rédiger une article dans le Rennais (Mai-Juin), dans la rubrique “J’ai testé pour vous”, sur son expérience de la journée, et en profiter pour annoncer la manifestation Rennes à La Pagaie du 18 Juin. Les deux invités étaient chacun dans un canoë open avec un pilote expérimenté à l’arrière. Trois kayaks de mer accompagnaient les 2 canoës. Il faisait un beau soleil, mais un fort vent froid du Nord. En pagayant, il ne faisait pas trop froid sur l’eau. Nous sommes allés à petite vitesse jusqu’au moulin Logeais, avec des temps de pose pour le photographe. Un arrêt au retour à l’écluse Dupond des Loges, où nous avons débarqué au ponton récemment installé. Le réembarquement a été fatal au photographe, plouf dans l’eau, heureusement sans son appareil photo!
Ce fut une matinée bien agréable sur l’eau. J’espère que l’article fera une belle promotion du canoë kayak, et de Rennes à la pagaie. On attend de voir…
Ont participé, de REN : François C et Michel, de TEV : Patrick G, Jean-Pierre, Bernadette.
A bientôt sur l’eau
Bernadette

Nous étions 8 à 8h à Tizé. Objectif : rejoindre l’île de la Serre pour 2 jours d’échauffement avant de pagayer sur le Fier et le Chéran.
Les conditions météo annoncées sont mauvaises mais la route se fait bien jusqu’à Roanne. Là on voit de plus en plus de neige sur le côté. Arrivés vers Tarare c’est très blanc. Nous faisons notre BA en dépannant un gazier qui n’a pas de cric et repartons sur l’autoroute sous une tempête de neige. Heureusement ça ne detient pas sur la route et nous suivons la saleuse.
Ça se décante après le passage du tunnel qui bascule sur le Lyonnais Nous arrivons vers 18h. Nous prenons le temps d’aller repérer le stade d’eau vive avant de nous installer car Manu et Théo de REN, arrivés de Grenoble ont fait les courses et avancé le chantier.
Dimanche, nous sommes prêts à embarquer à 10h. Une équipe se concentre sur le bas du bassin tandis que le reste du groupe va affronter le haut. Il y a de beaux trous suivis de rouleaux qui ne demandent qu’à vous rouster.
D’autant plus que le niveau est 20 cm plus élevé que d’habitude.
Quelques bains sont à déplorer et Théo REN se tord méchamment la cheville. Fin de partie pour lui.
L’après midi ressemble beaucoup à la matinée. La température est bien meilleure que prévue et nous nous régalons sur l’eau. Un nez rencontre une pointe de bateau sans trop de gravité.
Le dahl de lentilles corail est bien apprécié avant une soirée jeux de société.
Lundi nous embarquons à 10h pour une séance unique. Il fait beau et l’eau a baissé. Nous connaissons le bassin par cœur. Tout se passe bien avec quelques bains.
Gadet qui va nous guider sur le Fier et le Chéran nous retrouve pour naviguer.
Nous sortons de l’eau a 13h30 pour profiter d’un barbecue avant de prendre la route.
Nous roulons 2 heures le long du Rhône, du lac du Bourget avant d’arriver au gîte des Pralets à St Eustache.
C’est carrément luxueux pour nous. Au menu, daube de veau maison faite par la maman de Théo qui nous a quittés pour soigner sa cheville.
Mardi nous décollons du gîte à 9h pour nous retrouver route de Chavaroche. Nous embarquons à une restitution après un chemin pentu qui nous emmène au fond de la gorge.
Nous embarquons au pied d’une cascade chevelue.
La descente est très agréable dans un cadre magnifique, petits rapides entrecoupés de planiols.
Attention toutefois au rapide sous le troisième pont de chemin de fer. On ne voit pas la sortie et il y a un moche rappel.
Nous mettons en place une grosse sécu pour faire passer tout le monde en sécurité au milieu.
Nous débarquons chemin du moulin à Hauteville sur Fier et pique niquons sur la plage.
L’après midi est consacrée à une visite du site aménagé des gorges du Fier.
Fin d’après midi au jacuzzi pour ceux kinenveulent.
Rougail saucisses au menu.
Mercredi, le niveau ayant monte sur le Chéran nous embarquons à Cusy près de la cabane des pêcheurs pour le moyen Chéran. C’est un parcours facile cl 3 mais très engagé car au fond d’une gorge inaccessible et il y au km 4 un infran très dangereux. Il faut passer un moulin rive gauche et faire le stop après un gros bloc rive droite suivi d’une avancée rive gauche. Le portage est sportif nous sortons les cordes tellement c’est raide.
Un rapide dont la sortie est compliquée par un arbre dans la passe oblige à mettre une sécu.
Nous arrivons à la rue à Bernard. La sortie ne nous inspire pas et nous portons. Un petit regret, car vu d’en dessous, ça paraît plus simple.
L’arrivée sur Alby est splendide.


Nous y retrouvons le reste du groupe pour un pique nique au soleil. Dommage qu’il faille remonter les bateaux ,recharger la remorque et traverser le village car il faut éviter un barrage infran.
Nous embarquons sur le bas Chéran pour un parcours dans une gorge splendide. À 8 m3 c’est un parcours 2/3 très facile mais le paysage est très particulier. Nous sommes dans une gorge en grès tendre qui recèle des curiosités géologiques et biologiques dans un site grandiose. Pour les férus de géologie, nous traversons la ceinture de molasse périalpine.
Jeudi, le niveau a monté à 10 m3 sur le Fier. Parfait pour le classique Dingy / pont de Brogny. Un rapide à 400 m du départ pimente le parcours 2/3 parsemé de rapides faciles.
Débarquement sous une pluie battante, nous sommes contents d’aller bivouaquer chez Gadet dans la montagne.
Soirée resto après une visite rapide du vieil Annecy.
Vendredi, c’est rando pédestre. En effet, la grosse pluie de la veille sur la neige fraîche a déclenché une grosse crue. Fier et Chéran sont montés à 60m3. Nous allons nous promener au pont de l’abîme et au chaos du Chéran. Retour au chalet pour préparer notre départ, acheter du fromage et s’occuper de la raclette. Gadet nous retrouve pour une soirée, jacuzzi et raclette bien arrosée.
Samedi on rentre.
Bilan du stage : très positif. Nous avons découvert le stade d’eau vive de l’île de la Serre qui est un bel outil. Toujours intéressant d’y passer deux jours avant d’aborder un stage eau vive.
Nous avons ajouté deux rivières au palmarès de TEV.
Mention particulière pour le Chéran dont les gorges sont magnifiques.

Les stats: 11 participants, 2039 km pour 438 € avec hébergement en dur et un bon restau. Solde club 474 € plus les pleins GO et ADblue faits à l’arrivée.
Bientôt les photos et vidéos Dossier Fier/Chéran – Google Drive
Patrick

Classique balade pour Emmanuel et moi en Pocket Canyon:
Aller retour Pont Réan Le Boël avec remontée de la Seiche.

Une sortie organisée par Alice, qui a regroupé au total 16 personnes, une bonne partie issue du groupe régulier du samedi, et quelques autres camarades ayant rejoint le groupe pour l’occasion.
Entrée Cale des Vigneux de la Ville-Es-Nonais vers 11h, avec une mauvaise surprise : un kayak de moins que le nombre de participants. Marco se rendra à Saint-Suliac louer un kayak où nous le rejoindrons sur l’eau.
Nous continuons à remonter vers le nord, passons l’oratoire de Grainfollet et piquons vers l’Est direction la plage du Vallion où nous nous installons sur la cale pour pique-niquer au soleil. Au retour nous faisons le tour des deux petites îles proches de la pointe de la Roche du Port, avant de s’engager sur la rive Ouest de la Rance avec un vent de nord-est qui s’est levé, provocant un léger clapot.
Dernière petite aventure avant de revenir à la cale des Vigneux, un petit détour via le « campement viking » où nous nous égarons un peu (avec plaisir) dans le labyrinthe avant de faire demi-tour.
Retour au club, kayaks et matériel rincés et rangés à 18h. 13€50 par personne, location du kayak à Saint-Suliac comprise.


Quelques photos et la trace GPS : TEV-Rance-23Avril2022 – Google Drive

6 partants de Tizé, jonction à Mordreuc avec Dom pour la navette. Embarquement à St Su (ne pas confondre avec St Luuuu). Nous sommes 4 musculaires et 3 voileux. Nous remontons à contre vent pour s’échauffer, laissons les musculaires prendre de l’avance avant d’abattre vers le Sud. le vent est plutôt 3 et les vagues petites mais progressivement ça forcit notamment dans les risées et le jusant s’accélérant nous trouvons de belles vagues à surfer en face du mt Garrot. Yves casse mais Dom le prend en charge et répare en pleine mer. Nous rattrapons les musculaires passé le pont St Hubert, on a cru un moment rejouer la lièvre et la tortue tellement ils avançaient bien à la force de leurs bras. Bernard juché sur sa terrasse nous hèle à ce moment: la BDE est au frais. Nous nous laissons tenter et montons saluer la maitresse de maison et nous rafraichir vite fait le gosier. Nous avons peur d’arriver à Mordreuc dans la vase et nous passons de justesse. Au débarquement Yves tombe et s’ouvre les deux mains dans les huitres sauvages. Il est pris en charge à l’infirmerie. Dom me remonte pour la navette. Arrivé dans Bébert je vois que mon téléphone a beaucoup sonné. J’apprends que Thierry attend le camion et la remorque pour charger pour le WE CDCK du Golfe: oups !
Malgré toute notre diligence il est 19h15 quand nous arrivons au club … les Golfeurs sont repartis depuis longtemps et ce malentendu les obligera à se lever plus tôt le samedi.
Nous leur souhaitons un bon Weekend malgré tout.

Patrick

SORTIE CDCK 35 - WEEK-END DU SAMEDI 30/04 - DIMANCHE 01/05/2022 !!!

Bonjour à Tous,

Voilà, le week-end CDCK 35 est terminé !!!:smiley:


Après un RV manqué :smile::smile::smile:, le vendredi soir, pour le chargement , 6 Teviennes – iens s’étaient levés très tôt, pour charger remorque et kayaks…

Départ avec un 1/4 h d’avance… Arrivée au camping du Tindio vers 10 h 00 où nous retrouvons Claude, Norbert et son Epouse…


Montage du camp, arrivée de Rennes Evasion Nature et de Montfort/Meu… Pique-nique au soleil au camping…


Un groupe composé de Sabrina, Olivier et Fabrice (REN) partent taquiner le courant de la Jument et la vague de Berder.


13 h 15 : direction la cale du Bilouris pour le reste du groupe. Déchargement, nous embarquons à 13 h 45 pour un tour de l’île aux Moines par l’ouest piloté par Marie-Astrid dans le cadre de sa formation MFPC…

Nous longeons l’île aux Moines jusqu’à la pointe nord de l’île (pointe du Trec’h)). Arrêt sur une petite plage (cale du Tre’ch), balade pour voir le passage de la balise de la Truie et des courants du Golfe.

Nous rembarquons pour redescendre l’île aux Moines par l’est. Après la pointe de Brannec, on commence à sentir le courant. Arrivés à la pointe du Nioul où le courant de la montante est puissant, nous longeons, au plus près, l’île aux Moines avant d’entamer un bac dérivant vers la pointe St Nicolas, et nous mettre à l’abri dans l’anse de Kerners (Bravo à Pascaline de Montfort :+1:)

Arrivée à la cale du Bilouris vers 18 h 00 …

Retour camping, temps libre, avant la préparation de l’apéro offert par le CDCK 35… Repas sympathique des Clubs avec concours de rougaille/saucisse, cakes salés, teurgoule, far et autres … :birthday::birthday:

Nuit fraîche !!!

Réveil 8 h 00 … Petit déj et démontage du camp… On constate une couture qui se découd sur la nouvelle tente :rage::rage::triumph::triumph:.

Migration vers le passage St Armel … Un peu le bazar pour stationner… Heureusement, on s’était changé au camping avant de partir… Débarquement des kayaks … 11 h 15 sur l’eau … Direction l’île d’Ilur… Débarquement sur la plage près du village… Mauvais choix car un peu vaseux… Visite du village et on repart vers la plage de l’île d’Arz (l’île de l’Ours en breton) … Pique-nique dans le petit parc qui domine la plage… Pique-nique, sieste, visite du village sous une belle météo… Retour vers 14 h 30 pour le passage Saint Armel… Le vent est tombé, nous naviguons sur une mer d’huile… Arrivée vers 15 h 30… On se change, chargement rapide des remorques car les places de stationnement sont chères !!! On migre un peu loin, dans un petit champ pour un goûter de kouing-amann/thé apporté par Maryse et Didier (merci à eux)… :smiley:


Dispersion des troupes et retour au Club vers 18 h 30 …

Bref, un beau week-end de kayak … Merci à tous de votre participation, d’avoir respecté le timing avec la devise du week-end :


« TEV, toujours un temps d’avance !!! »

A bientôt sur l’eau … Thierry … :wink:


Ont participé : Montfort sur Meu : Pascaline, Fabrice, Jean-Luc, Jacques

Rennes Evasion Nature : Marie Astrid, Sabrina, Olivier, Fabrice, François

Thorigné Eaux Vives : Marie, Muriel, Maryse, Didier, Norbert, Claude, Emmanuel, Luc, Frécho, Bernard, Dominique, Thierry

Soit 21 personnes !!!

Les comptes :

Camping : 7,35 €/personne

Transport TEV : 311 km x 0,07 cts = 21,77 €

BBR : 21,77 €/personne x 6 = 130,62 €

Gas oil BBR : 100,00 €
Virement fait au Club : 30,62 €


Les photos d’Emmanuel : TEV-WE-CDCK35-Golfe-2022 – Google Drive


Les photos/vidéos de Thierry : Sortie CDCK35 - week-end du 30/04 - 01/05/2022 !!! – Google Drive


Les photos de Fabrice (Montfort/Meu) : https://photos.app.goo.gl/K3frE9a9CtcpwWr59


Les photos de Olivier (REN) : 2022_04_30 et 1er mai - Golfe du Morbihan - Interclub – Google Drive


Un topo d’Olivier (REN) pour naviguer sur la vague de Berder :
Topo - Surfer la vague de Berder.docx (12.7 KB)

Rdv club 7.45 , jonction Ploumanac’h 10.15 pour premier coup de pagaie 10.50, Pm-10 mn. Pas trop mal !
Beau temps, petit vent 3bft dans le nez. Nous prenons le temps de repérer l’île aux moines, Bono, Malban et Rouzic avant d’engager la traversée. Une heure plus tard nous débarquons à la caserne de l’île aux moines.
Nous nous octroyons une heure pour manger et nous promener. Ce qui nous permet d’aller faire le tour du fort. Pour une visite exhaustive, il faudra avoir plus temps car la marée n’attend pas.
En montant vers Rouzic nous voyons plusieurs phoques soit dans l’eau, soit se gralant sur des dalles au soleil.
Nous arrivons sur Rouzic et tombons sur une bande de guillemots et de torda. Puis c’est le passage de l’arche avec les milliers de fous dont certains sont encore en train de construire leurs nids.


Au sud nous retrouvons des phoques et un groupe de macareux qui font la joie d’Alain.

Le retour est expédié en 1h30 à la faveur d’un petit vent du Nord qui gonfle nos voiles. Retour en ordre dispersé. Appel VHF sans succès. C’est bien les copains d’acheter une VHF pour la sécurité. Encore faut-il l’allumer, ça les use pas !
Nous chargeons et partons, sous la direction de Henri vers Pors Bugeles.
Restau Ar vag à Plougrescant, un peu bruyant au début mais à recommander : le chef s’est fait tatouer une étoile en attendant celle du Michelin.
Balade de fin de soirée sur le cordon des Illiers avant une nuit calme sur le parking des remorques, endroit aussi à recommander.
Petit déjeuner à 8h avec grand choix de victuailles avant d’embarquer au port. Les conditions sont plus rudes que la veille. Nous nous laissons pousser vers l’ouest à l’extérieur car le lagon de Port Blanc n’est pas encore accessible. Nous y faisons une incursion sur le chemin du retour. Après quelques hésitations sur le lieu de pique nique, nous nous posons au cordon des Illiers et y mangeons à l’abri du vent de Nordé avant de rembarquer pour le port.

Chargement, dispersion, nous arrivons vers 17.30 au club.

Patrick

De belles photos de phoques et d’oiseaux par par Alain: Unique Download Link | WeTransfer

5 partants de Tizé + 2 frères de la côte, nous étions 7 à partir de la Guimorais. Le tour de l’île Besnard nous fait prendre contact avec les éléments: une houle de un mètre qui génère un bon clapot.
Poussés à par le flot et le vent nous avançons vers la pointe du Meinga. Derrière nous trouvons quelques surfs sympas.
Noud longeons la côte mais la houle nous empêche de nous rapprocher trop. Les passes à cailloux sont trop rock & roll au sens propre.


Nous nous regroupons avant la pointe du Grouin qui se passe dans difficultés après un grand virage pour éviter l’entrée.
Nous nous laissons descendre jusqu’au sud de la de l’île des Landes. Là, une scission à lieu entre ceux qui ont leur dose et ceux qui ont encore envie de pagayer. Les derniers longent l’île et vont voir les courants.
Retour Port Picain, navette, gouter et bde. Merci Yves et Didier.

Patrick

photos et vidéos de Thierry: https://drive.google.com/drive/folders/1EAB5QqtO5swi_PYgjf2LkqTSfPD0e6Zn?usp=sharing

Photos et vidéos d’Emmanuel : TEV-12Mai2022 – Google Drive

Rdv club 7h50. Le chargement ayant été fait la veille, on est parti avant 8h et sommes à Donville vers 9h30. Le temps de charger et il est 10h15 quand nous mettons le premier homme à l’eau. Comme il y a un peu de houle nous le propulsions à la main . Une grosse vague arrivant avant qu’il n’ait mis sa jupette, il embarque 10 litres d’eau dans le cokpit mais ça passe. Instruits de sa mésaventure nous prenons notre temps et tout se passe bien.
La traversée est agréable et rapide puisque nous nous doublons les huguenants en deux heures en suivant de loin un trois mat qui tire un bord et finit par se poser devant nous dans le sound.


Nous posons à Ancre pour le pique-nique. Comme les deux maisons sont occupées et que nous ne voulons pas d’histoires avec les proprios de la cabane, nous allons nous poser à l’ouest.
Nous repartons poussés par le jusant et contournons Grande Île par le sud. Nous repérons la plage sous le phare pour un éventuel bivouac et décidons de continuer vers le Nord jusqu’au sémaphore. Nous voyions un zozo arrimé à une vedette et saluons poliment . Oups ! Ce sont les affmars en train de contrôler un plaisancier. Ils répondent à notre bonjour et nous n’insistons pas car le bateau de Michel n’est pas immatriculé…
Nous faisons du rase cailloux jusqu’à la plage du sémaphore, le paysage est devenu lunaire. Superbe ! Michel cherche le passage du Nord Est et croit le trouver. Mais il doit renoncer. A PM+6 coeff 100, il ne reste plus beaucoup d’eau dans l’archipel.
Nous finissons par nous poser et faire un peu de pêche à pieds. Bilan 3 praires, 1 palourdes et 5 coques. Nous mangeons les 3 praires et la palourde.
Nous estimons que les affmars ont fini leur journée et décidons d’aller nous poser sur la plage du phare.
Elle est pentue et le portage se fait facilement. Nous laissons les bateaux à gauche de la plage et allons chercher un resto.
Celui du fort et des îles est une valeur sûre et nous y mangeons très bien. Michel a une touche avec un serveur et le passage à la caisse est carrément torride. Un mot, un regard auraient suffi pour ne pas avoir sa tente à monter mais il ne les prononça pas et l’affaire se dégonfla aussi vite qu’elle était montée.
Au retour, nous hésitons à continuer la promenade mais la proximité de la pleine mer nous incite à la prudence. Bien nous en prend car l’orage qui était prévu finit par nous tomber dessus à l’improviste en plein montage de tente.
Nous nous tassons dans le deux tentes montées en attendant la fin de l’orage en surveillant la pleine mer. Rapidement la menace des eaux s’éloigne, nous montons la dernière tente et dodo !

La pluie et l’orage nous bercent une partie de la nuit et il faut attendre 8h avant que nous ne puissions sortir de nos tentes .
Pendant que je prépare le petit déjeuner, Michel se prend pour Hulk et arrache son support de trappe arrière en l’ouvrant.
Heureusement, il a du bon Scotch et avec un sac poubelle, réussit une réparation de fortune. Nous embarquons à PM-1 avec un mini portage. Arrêt au château de Louis Renault avant de repartir vers le passage du Nord Est qui est beaucoup plus accessible qu’hier. Nous faisons tranquillement le tour de grande île et rejoignons Ancre pour y pique niquer.
Les courants n’étant favorables que vers 18h nous décidons de partir vers 14h15 d’Ancre et de tenter notre chance en remontant à 100. Un petit vent de travers aide bien le voileux. La traversée se déroule bien jusqu’au moment où nous rencontrons des courants importants qui nous rabattent Sud. les trois derniers km sont un long bac contre le vent et le courant. Au bout de 3 heures nous arrivons sur la plage de Donville. mais nous ne sommes qu’au milieu de nos peines car la plage est beaucoup plus plate que je ne pensais et le portage est long, long, long. Nous l’attaquons tranquillement après une BDE et nous mettons quasiment 1h30 à rejoindre la cale. Le temps de charger et de rentrer il est 21h 15 quand nous quittons le club.
Très belle sortie pleine d’enseignements. Chausey en vives eaux c’est très agréable, Le changement de paysage est phénoménal; on a du temps. Faut juste éviter la galère du portage final en choisissant une PM St Malo vers 18h par exemple ou embarquer du port de Granville qui est équipé en fonction du marnage.

Patrick
les photos de Henri: https://photos.app.goo.gl/LM66z4eGsEDZ1K918

Sortie Ouessant des 30 et 31 mai 2022.Le compte rendu Jean Pol de KMCE:
Un coup de fil : « Tu veux faire un tour à Ouessant ? ». C’est Hervé mon copain de KMCE qui me fait part de la proposition de Patrick de TEV . Même pas de concertation familiale, c’est oui et le surlendemain nous nous retrouvons sur le quai d’Argenton. Ouessant est dans le couché de soleil, devant un verre, 3 kayakistes causent, cap, météo, Fromveur, quand, survient Bertrand, le quatrième larron, également Teuvien. Le cadre est là, l’équipe aussi, nous sommes comme les maçons, au pied du mur.
Lundi, 8h30, le départ. C’est cocasse, l’île, par sa forme, ressemble à un crabe (ses deux pinces enserrant la baie de Lampaul), et bien, c’est en crabe, dans notre jargon faire un bac, que nous atteignons notre but. Le temps est beau , la mer belle, nous glissons sur l’eau et, 3h15 plus tard, nous doublons la pointe Sud Est de Ouessant. La féerie minérale commence, mais, pas de spot pique-nique en vue. Il nous faut nous résoudre, malgré nos estomacs affamés, à poursuivre notre navigation jusqu’à la plage du Prat dans la baie de Lampaul.
Nous repartons, bien requinqués, pour affronter la partie Nord de l’île. Là, Patrick m’explique que la pointe de Pern au Nord Ouest est parfois, un peu bougeante… j’ai de grosses lacunes en « rivière », aussi je stresse un peu. Finalement, c’est comme il a dit, mais, on est encore en début de marée et la mer est calme, donc, ça le fait sans encombre, mais. pendant ¼ d’heure, j’ai un peu négligé le paysage, pour me concentrer sur mes appuis. Le panorama est superbe, on est sur une autre planète, on a l’impression d’être les premiers, de la roche partout, il fait beau, mais on ne peut s’empêcher de penser que souvent ici, les éléments se déchaînent et, alors là…
Nous continuons notre route, Bertrand prend plein de photos, les autres restent muets d’admiration, chacun engrange son plein d’images et d’impressions, nos bientôt 7h de navigation ne nous pèsent même plus. Arrive enfin, après le tour de l’île de Keller, notre point d’étape, une site improbable, un endroit de bout du monde, un lieu sauvage comme pas possible. Ultime supplice, un passage sous arche et une navigation souterraine d’une cinquantaine de mètres, avant d’atteindre la cale de Calgrac’h, une cale bien pentue où nous devrons nous mettre à 4 pour porter chaque kayak.
Les bateaux mis en sécurité, nous redevenons terriens. Pour faire simple, après une sympathique discussion avec le pêcheur du coin, nous filons jusqu’au bourg de Lampaul pour faire fructifier l’économie locale, à savoir le pub et la crêperie. Les tentes montées, la séance de TaÏ Chi terminée, c’est, un petit réconfort à la main, que nous guettons le « rayon vert » d’un magnifique couché de soleil.


Le lendemain, nous avons à nouveau droit au soleil, mais à l’Est ce coup-ci, Bertrand en a profité pour faire un long footing. Nous reprenons notre périple autour de l’île, le courant ne nous est pas favorable et le passage de l’île Cadoran (Nord Est) s’avère un peu délicat, mais le paysage est toujours aussi grandiose. Puis, c’est le port du Stiff, où, un dauphin joueur et peu farouche parachève de manière phénoménale notre circum navigation. C’est dans l’anse Ar C’hromm que nous découvrons une petite grève pour casser la croûte et attendre la renverse de la marée.
Top départ. Malgré force peu de vent, et un début de marée, le Fromveur chahute déjà. En guise d’au revoir, un Fulmar Boréal vient nous saluer et nous repartons pour 12 miles de navigation « en crabe ». La mer est belle, aux coups de pagaie qui se succèdent, Bertrand rajoute des coups de fil à son boulot (il est beau le télé travail!!!) et, peu à peu, le phare du Four grossit à l’horizon. A mi parcours, les Océanites tempête que nous avons croisés à l’aller, se manifestent à nouveau, nous les laissons à leurs jeux et approchons du but. Perdu dans les cailloux, le port d’Argenton se fait un peu désirer, mais après 3h40 d’efforts nous touchons enfin la cale d’arrivée. Une petite bière, de cordiales salutations, des promesses de futures nav, les bateaux chargés, c’est parti pour un long trajet retour en voiture, les yeux plein d’étoiles et de paysages fabuleux, ivres de nature sauvage et de souvenirs fantastiques.
Merci Patrick pour ta maîtrise, ton expérience et ta bonne humeur partagées, j’espère, qu’avec Bertrand et Hervé nous ne t’avons pas déçu et que tu penseras à nous pour une future balade aussi exceptionnelle. Tout fut parfait, on pourrait dire « sous contrôle » car Dame Nature nous a permis de l’approcher dans sa suprême beauté. Si tel n’avait pas été le cas, on n’ose y penser. Aller à Ouessant, c’est une grande école de modestie, il faut un sage meneur (Patrick ce coup ci), des planètes bien alignées (comme on dit), du grand beau temps, un coeff de marée raisonnable, de la bonne humeur, un groupe homogène et aucun pépin majeur. Après, ce n’est que du bonheur et…il était bien d’y être ces 30 et 31 mai 2022. Après de savants calculs Hervé estime que nous avons parcouru 38 miles nautiques en 2 jours (70 km).

Très belle journée de grand soleil. RV à 8h30 au Club, pour 12 personnes. Chargement de la remorque mer avec 11 bateaux, 1 K2, avec exceptionnellement deux shorelines polyeth chargés sur la barre du haut. C’est pratique car celà évite de prendre une autre remorque.
Départ du club à 9h, arrivée à 10h30 à la cale de Montsarrac où nous retrouvons Didier et Maryse.
Embarquement vers 11h pour l’île d’Arz, il fait très beau et le vent est faible. Cap sur la pointe de Bilhervé. Après 1h15 de navigation tranquille nous débarquons à la cale de Pen Raz sur l’Est de l’Ile d’Arz. Petit bain pour certaines, eau très agréable en température. Pique-nique sur le muret, sous les pins. Promenade dans l’île pour ceux qui veulent. Puis départ pour le tour de l’île d’Arz en passant par le sud de l’île, puis en longeant la côte ouest. La marée est déjà montante, et le vent s’est renforcé, un bon force 3. Arrivés à la pointe Nord de Beluré, nous faisons un cap sur l’entrée de la rivière du Passage. Le vent s’est encore renforcé plutôt du 4, il y a des petites crêtes blanches, il est de ¾ arrière. Le courant et le vent nous aident à progresser mais c’est dur de maintenir un cap. Arrivée à la cale de Montsarrac vers 17h.
Retour à Tizé à 19h, rinçage et rangement. Les troupes sont fatiguées.

Ont participé à la journée : Marie-Hélène, Thérèse-Anne, Thierry, Jean-Pierre, Bernadette (R1), Luc, Claude, Hubert, Marie, Norbert, Pierre, Didier et Maryse.

Bilan, environ 20 km parcourus sur l’eau. Belle journée ensoleillée et ventée dans l’après-midi. Secteur bien adapté pour des débutants ne connaissant pas le milieu marin.

Prix du transport 18€ par personne pour 260 km, recette 216€. Dépenses 144€ de gazoil. Véhicule supplémentaire 72€. Solde zéro. Mais il reste du carburant dans le réservoir.

Les photos de Thierry avec le lien ci dessous.
https://drive.google.com/drive/folders/1UzX3Rh9R8B3fdQENwcFr8G6-qHRWIWek

A bientôt sur l’eau
Bernadette

La manifestation Rennes à la Pagaie, organisée par le CDCK 35 le 18 Juin dernier s’est bien passée. Le matin 61 personnes présentes pour 65 inscrits, et l’après midi 55 présents sur 66 inscrits. Ce qui fait 116 participants sur la journée. Le parcours : entre la plaine de Baud et les jardins de la Confluence, au bout du mail, possibilité de navette en Bus.
Certains clubs du 35 les plus proches étaient impliqués, ils prêtaient des embarcations ou des cadres sur l’eau ou sur terre : KCR, REN, TEV, CKCIR, CKPB.
TEV était bien représenté, sur l’eau Frecho le matin, Marie toute la journée, Jean-Pierre l’après midi, comme barreuses Louise d’un canot bus et Mélanie du dragon boat du CDCK, à la logistique Marco et Bernadette.
Sur l’eau il y avait deux dragon Boats, un canot bus 12 places, un C8 canoé 8 places, deux pirogues de 5 places, et des petites embarcations : Sit on top 2 places ou une place, des kayaks de mer et canoë open. L’écluse était bien pleine.
Il a fait chaud l’après midi, mais sur l’eau c’était tout à fait supportable, avec un petit vent agréable.
Une journée bien remplie, les personnes du public étaient contentes, même les 5 qui sont tombées à l’eau d’une pirogue.
La communication sur l’évènement était pilotée par des 3 étudiants de l’IUT GEA de Rennes, tutorés par Marco. Ils ont rédigé un dossier de presse, confectionné des affiches et des flyers, pris des contacts avec la presse locale, le Rennais, Ouest France et avec des radios locales “canal B” , Radio France Armorique. Pris contact également avec la STAR pour demande de partenariat sur l’évènement.
Lien pour l’emission du 16 Juin à Canal B. http://canalb.fr/larene/2581

A bientôt sur l’eau
Bernadette

Nous étions 4 à embarquer au Port de Dahouet à 10h30. au pied de l’oratoire de notre dame
C’est un bon spot pour embarquer mais les places de Parking sont rares en saison .
Grand bleu, Eole en vacances + un léger courant porteur = 30 mn pour aller jusqu’au ilot du verdelet en face de pleneuf et 1h00 pour tracer vers la point d’Erquy
Arrivée à la pointe recherche de la plage magique non nudiste et pause déjeuner + sieste, baignade, plongée, …
on est tellement bien que l’on traine un peu , résultat embarquement à 15h00 pour le retour.
la traversée de la baie de Erquy est un peu longue et au moment d’arriver à Erquy , un petit coup de vent nous surprend.
il est 17h00 (l’heure de PM) et le K2 met son moteur avant en mode économie d’énergie . Le passage de la pointe de pléneuf n’en sera que plus vivant!!!
Arrivée dans notre charmant petit port, où nous avions pris soin de nous garer en face de la crêperie en prévision d’un gouter .
Pas de chance la crise de l’emploi est aussi dans le 22 et le cuistot n’embauchera qu’à 19h00.


Reste plus qu’à renter à rennes toujours sous le soleil en laissant Muriel à pleumeulec
4 participants, Marc, Philippe, Muriel et Véro : 200kms, 22€

3 participants BC, JC et PC, . Premier coup de pagaie 9h (PM SM + 5h45) de Port Racine.
Cap plein Nord 1 h. Qqs problèmes de voile occasionnent une perte de pagaie. Tout rentre dans l’ordre mais nous avons dérivé vers le sud et pendant les deux heures suivantes nous avons pagayé en crabe pour ne pas descendre en dessous de 49*45’. Il aurait été plus confortable d’être plus au Nord d’un ou deux km. À l’arrivée nous hésitons sur l’entrée de Saye bay et devons lutter contre le courant qui nous pousse au sud de l’île. Nous pique niquons à Saye bay mais nous sommes trop tard pour nous installer au camping. Nous ferons donc le tour de l’île bateaux pleins.
Nous prenons le swinge, le courant du Nord, qui nous pousse faiblement jusqu’à la renverse et nous sommes obligés de jouer avec les contres et de pagayer énergiquement pour rejoindre les Etacs où il y a une petite colonie de fous de bassan. C’est toujours un spectacle magique surtout que l’endroit est superbe.


Il faut ensuite jouer dans les contres et les courants et une mer agitée par le ressac pour rejoindre le Sud de la côte.
Nous nous laissons pousser par le vent et le courant. La côte est magnifique. Il y a même une curiosité géologique : la roque pendante, j’attends l’avis d’un géologue. Nous passons devant 3 forts. Les anglais avaient fortifié l’île récupérée en 1815 par le traité de Vienne de peur que Napoléon III ne cherche à la reconquérir. Les allemands ont parachevé le travail avec des travaux titanesques.
Nous finissons notre tour et nous posons au camping. Le temps de se baigner, de monter les tentes, de faire un peu de tai chi, il est temps d’aller en ville trouver un resto. Notre gargote préférée étant privatisée pour la soirée, on nous propose la cave. Nous nous y régalons d’un poisson plat local inconnu.
Retour camping, dodo.
Lever échelonné de 6 à 8h, qui tour de l’île (l’équivalent d’un semi marathon), qui tai chi.
Nous nous retrouvons pour un breakfast très agréable au camping. Un échange comique avec le serveur, dérouté par ma prononciation académique du « three » me fait penser à tous les profs d’anglais que j’ai connus et connais encore …
Il est temps de plier le camp et de charger les bateaux.
Premier coup de pagaie 13h20. Le courant de descendante est encore puissant et nous pousse vers le sud. Nous naviguons plein est pendant 1h30 avant de commencer à abattre vers le Nord. Nous avons décidé de shunter l’arrêt à Goury et de nous engager dans le raz Blanchard. La houle étant plus forte que prévue et le vent de Surroi aussi nous choisissons de passer au large du phare de Goury de peur d’être poussés à la côte dans la passe de droite. Le raz Blanchard mérite bien son nom. On se croirait dans les moutons sur l’Isère mais puissance 10 au niveau du volume. Heureusement ça moutonne mais ça ne déferle pas vraiment et il suffit de pagayer tranquillement en assurant l’équilibre sachant qu’on avance à 10/12 km/h .
Un peu avant la tour du houillet, ça se calme progressivement. Au niveau des roches du même nom, on rencontre même un contre courant puissant qui va nous freiner jusqu’à Port Racine.

Nous débarquons au bout de 3h50, fatigués et un tantinet affamés :les beans du breakfast étant bien loin.
Nous chargeons et allons voir à Goury le badaboum où nous sommes passés. C’est un passage à déconseiller formellement à tous ceux qui n’ont pas une expérience de l’eau vive. Il vaut mieux s’arrêter à Goury et aller chercher la voiture en stop ou par la chemin côtier.
En bref un super WE presque miraculeux. Pas évident en effet d’avoir la bonne marée, la bonne fenêtre météo et la bonne équipe pour une telle virée.

Nous étions 2 au départ de Rennes et par un prompt renfort, nous nous vîmes 5 à la cale du Naye pour aller faire le tour de Cézembre. La mer belle, la visi excellente, le vent de NO modéré. Nous traversons gentiment en causant beaucoup car on ne s’est pas vu depuis longtemps. Nous décidons de faire le tour de Cézembre en sens horaires. il faut se battre pour remonter le courant dans le clapot mais tout cela reste gentil. Nous trouvons quelques vagues à surfer au NE de l’île. De retour à la plage nous sommes deux à se baigner.
Le retour est expédié tambour battant car nous sommes poussés par le flot et le vent. Quelques secousses au niveau des crapauds du petit bé et nous arrivons aux bas sablons au milieu d’une circulation de bateaux intense.
Belle après midi de kayak.

Patrick

Nous étions 4 kayakistes au départ de Rennes et avons retrouvé 2 frères et une sœur de la côte motivés par cette sortie bretagne tonique. Pourquoi Bretagne tonique, parce que coeff 87 descendant et 4 BFT NE, ça peut faire des conditions de navigation toniques.
Premier coup de pagaie 14h30 à Port Picain. Il y a une accalmie de vent et la mer est calme. Nous passons à l’est de l’île des landes et trouvons un peu de vagues entre l’île et le rocher aux oiseaux. Nous longeons la côte et le vent forcit légèrement levant des vagues amusantes. Nous enchaînons les surfs au Saussaye et dans le chenal de la plage du verger suscitant l’intérêt des baigneurs.
Nous continuons notre parcours vers l’Ouest. Le vent a bien forci et lève une mer avec des vagues courtes qui nous prennent sur le côté . Il faut être attentif. C’est sans doute ce qui manque à Jean qui resté à la traine se met à l’eau. Il regrette d’avoir perdu son sifflet https://www.decathlon.fr/p/sifflet-en-plastique/_/R-p-2861?mc=8027254&utm_source=google&utm_medium=sea&utm_campaign=Shopping_MQ_football_kipsta&gclid=CjwKCAjwsMGYBhAEEiwAGUXJacpcZtSQNJDEhO8b_QEOZtMhz9hDqEuXQBmBGo1TURUD59EBJo77GRoCms0QAvD_BwE et d’avoir laissé sa VHF à la maison https://www.orange-marine.com/vhf-marine-portables/20441-vhf-portable-icom-ic-m25-bleu.html#/3688-modele- Heureusement Emmanuel a l’ouie fine et vient à sa rescousse mais dépourvu de bout de remorquage https://www.mack-kayak.com/equipements-de-securite-division-240/143-bout-remorquage-aquavet.html il ne peut pas faire grand chose. Je finis par me rendre compte qu’il se passe des choses pas catholiques à l’arrière mais le temps de replier la voile et de faire demi tour dans une mer pas commode, il se passe un peu de temps. Arrivé sur place l’analyse de la situation montre que le premier danger est de finir à la côte et la pointe du nid est mal pavée. Le risque d’hypothermie est limité, le nageur ayant une bonne protection thermique sous cutanée. Comme je suis le seul à disposer d’un bout de remorquage, j’entreprends de tracter vers le NO bateau et nageur. Je manque de passer à la patouille en accrochant mon bout à un bateau très agité. L’epic n’est décidément pas le bateau idéal pour faire de la sécu Du renfort arrivant, Elisabeth et Emmanuel entreprennent de remettre jean dans son kayak sans vider celui - ci vu les conditions de mer. C’est un peu laborieux mais ça finit par marcher. Si Jean avait travaillé Heel hook rescue,https://www.youtube.com/watch?v=j-zpJQeiaNc il aurait moins mariné. Je le remorque jusqu’à l’abri de l’île du Guesclin où il peut vider son kayak tranquillement et se retaper avec un bon thé. Mais c’est pas fini, il nous reste la pointe du Meinga qui peut être redoutable. Nous repartons bien groupés cette fois-ci à l’exception de Didier qui se sent une âme d’ouvreur. La pointe est moins agitée que prévu mais nous retrouvons de grosses vagues dès qu’elle est franchie. C’est l’occasion des derniers surfs où l’on se grise de l’impression, pourtant bien fugace, d’aller plus vite que le vent, plus vite que les vagues. Là, comme dans les grandes traversée, l’Epic est super. Nous arrivons très vite et sans problème à l’abri de l’île du petit chevret en bout de la plage de la Guimorais où nous retrouvons nos navetteuses. Portage, chargement et nous débriefons autour d’une BDE afin de tirer des enseignements de cette belle sortie. Une chose est sure, il faudra refaire un point sur le matériel et les techniques de sécurité à la rentrée.
Bientôt les photos d’Emmanuel.

Patrick

Photos et tracé GPS : https://drive.google.com/drive/folders/1ZpF_S5kjcA-z77Ahdv-UDd-blV5v0B9v?usp=sharing